Repression durant le camp antinuk de finlande
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesEcologieRépressionResistances
Lieux : Finlande
On vous propose une traduction des dernières publications ici :
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Communiqué suite à la journée du 28 avril
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Ce 28 Avril, vers 15h, des flics anti-émeute et une brigade cynophile ont commencé à approcher le camp. Nous leur avons bien fait comprendre avec un mégaphone qu’illes n’étaient pas les bienvenues, et que nous ne souhaitions pas entrer en conflit avec elleux. Illes n’ont rien dit ni répondu à aucune question.
La police a commencé à tirer sur les gens au flash ball et les personnes dans le camp se sont défendues en jetant des pierres. Elle cherchait clairement à atteindre la tête des activistes ou à les atteindre à la poitrine. Des gens ont été atteints plusieurs fois à la poitrine. À notre connaissance, personne n’est touché à la tête… La police a été touchée plusieurs fois avec des pierres, et une de leurs voitures a brûlé.
Après avoir été longtemps retardée, la police est finalement parvenue à pénétrer dans le camp, alors que les personnes qui le défendaient disparaissaient dans la forêt. Dans le camp, la police a tiré des projectiles sur les personnes de la cuisine collective. Les flics ont évacué toutes les personnes du camp et emmené certaines en détention provisoire.
Il y a eu 35 arrestations dans la journée. Il y a encore 9 personnes en détention provisoire dont entre 4 et 6 menacées d’expulsion. On réactualisera la situation prochainement.
La police a aussi menacé d’évacuer un autre lieu que nous occupons toujours.
Nous ne céderons pas à la répression et aux violences policières, et la lutte contre Fennovoima continue. Maintenant nous allons avoir besoin de monde pour aider à reconstruire le camp et continuer le combat et les actions. Nous vous invitons à rejoindre la lutte où que vous soyez, ciblons les entreprises qui travaillent avec/pour Fennovoima, les ambassades de Finlande, ou la police locale.
Texte original :
https://fennovoima.no.com/en/2016/04/cops-attacked-stopfennovoima-camp-support-needed/
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Message suite aux évènements du 29 avril
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La répression contre les opposant-es au projet de centrale nucléaire de l’entreprise Fennovoima-Rosatom s’aggrave. Le vendredi 29 avril, deux camps d’opposant-e-s ont été expulsés à Pyhäjoki, en Finlande. À l’échelle du pays, les opérations de police ont été massives. Pas grandes. Massives. Il y avait environ 20 camionnettes de police, des agents en équipement anti-émeute, un hélicoptère de la police aux frontières, des sections de deux équipes nationales d’élite, des brigades cynophiles et des camionnettes anti-émeute.
La police a déclaré l’expulsion des deux campements en présentant un mandat confu d’un point de vue légal, ne spécifiant aucun lieu ou d’autres informations. Seulement un ordre de quitter les lieux et une précision que la police arrêterait “sous couvert de la loi” toute personne considérée “liée à ces lieux” ou “susceptible de troubler l’ordre public”.
La majorité des campeurs-euses et des participant-es à la semaine d’action Reclaim the Cape se sont regroupé-es et ont disparu dans les forêts sans négocier avec la police.
À l’heure où nous écrivons ce texte, les deux campements sont vidés des infrastructures et des objets personnels qui y restaient. Des camarades sont recherché-es et capturé-es dans les bois. Celleux qui sont en détention sont soutenu-es et attendu-es à l’extérieur des cellules. Un nouveau campement est en construction.
Pour rappel, le jeudi 28 avril, une action non-violente de blocage du chantier de Fennovoima-Rosatom a eu lieu à l’aide de lock-on. Après plusieurs heures de blocage, la police est arrivée mais s’est vite désintéressée de cette action pour se diriger vers le campement. 11 personnes sont encore en détention, dont 8 camarades internationales-aux.
Certain-es d’entre elleux sont menacé-es d’emprisonnement. Les chefs d’inculpation actuellement connus sont “sabotage aggravé”, “participation à une émeute” et “agression sur agent de police”.
Un-e camarade est toujours hospitalisé-e et dans un état grave, apparemment suite à un passage à tabac par la police.
Comme d’habitude, la majorité des grands médias ne se soucient pas de neutralité ou d’éthique professionnelle. La diffamation systématique des opposant-es à Fennovoima-Rosatom émane surtout de l’Yle Oulu (l’échelon local de la radio-télévision nationale).
Comme toujours, nous ne courberons pas l’échine sous la répression d’état et la violence physique. Cette opération de police à grande échelle était la troisième dirigée contre les opposant-es à Fennovoima-Rosatom en l’espace de quatre jours. L’ampleur immense de ces attaques a une explication simple : nous avons considérablement nui à Fennovoima-Rosatom et, ce faisant, franchi la limite entre simplement gênant-es et potentiellement dangereux-ses. De plus, nous avons réveillé une culture de
résistance que la Finlande n’avait plus vue depuis la guerre civile de 1918, ce qui a sans aucun doute effrayé le pouvoir en place.
S’il n’a jamais été possible que tout le monde participe directement à cette lutte, il est maintenant temps d’appeler à la solidarité. Dans cette situation d’urgence, nous appelons au soutien des inculpé-es et des constructeur-ices et occupant-es du nouveau campement ici à Pyhäjoki, ainsi
qu’à rejoindre la lutte en donnant à la firme Fennovoima-Rosatom ce qu’elle mérite. Dans le profond respect de la diversité des modes d’action, nous encourageons chacun-e à se faire entendre par cette entreprise et toutes celles qui lui sont liées ; de même pour les ambassades finlandaises et les représentant-es de la police locale.
La solidarité est un verbe. Pratiquez-la. Nous appelons à un soutien de tous-tes, partout.
Message original reçu le 30 avril :
Repression against the opposers of Fennovoima-Rosatom nuclear power
plant project continues: and it’s getting worse and worse. On Friday 29.4. two protest camp sites got evicted at Pyhäjoki, Finland. Police operations were, on Finnish scale, massive. Not big. Massive. Present were roughly 20 police vans, officers in riot gear, border patrol’s helicopter, sections from both national SWAT teams, dog units and specially equipped riot vans.
Police decleared the eviction of both camp sites by presenting a legally vague, written police order without even specified locations of the camp sites or other information. Just an order to leave and a decleration that police weill arrest everyone “under the police law” it considers to “be connected to locations” or “able to disrupt public order”.
Majority of protest campers and Reclaim the Cape -action week
participants grouped up and vanished into the forests without
negotiating with the police.
As we speak, both sites are being emptied of infrastructure and
belongings. Comrades are being searched and picked from the woods. Those been detained are being helped and awaited outside the cells. New campsite is under construction, but no public.
Thursday 28.4. several participants did a classical non-violent lock-on blockade against the Fennovoima-Rosatom construction. After several hours of blocking, police arrived but soon lost interest to the blockade, and instead advanced towards the action week camp. After police had forcefully taken over the campsite, 11 are still arrested after detention, eight of them international comrades. Some of them under a threat of imprisonment. So far charges are about “aggravated sabotage”, “participating in violent riot” and “(violent) assaulting of a police officer”.
One comrade is still hospitalised and in a severe condition, apparantly due to been assaulted by police.
As usually, majority of mainstream media has not taken interest to be
neutral or professional. Systematical defaming against the
Fennovoima-Rosatom opposers is being carried out expecially from YLE Oulu’s (local department of national broadcast service) behalf.
As usually, we shall not bend our heads when confronted by state
repression and physical violence. This police operation was a third
large-scale operation against the Fennovoima-Rosatom opposers within four days. The sheer volume of police and state reourcers that have been put to work against us tell a simple story: we have been able to considerably harm Fennovoima-Rosatom and cross the line from inconvenient to possibly dangerous. Alongside, we have managed to spark up a culture of resistance not seen in Finland since the civil war on 1918: wich undoubtebly has spooked those in power.
If there never was a time to invite every possible comrade to
participate this struggle: this is the time to call out for practical solidarity. In our hour of need we call for support for the arrested and to builders and defenders of the new campsite here at Pyhäjoki – and to join the struggle by giving Fennovoima-Rosatom what its asking for. With deep respect to diversity of tactics, we encourage everyone to present this company and every firm connected to it with feedback: and to present Finnish embassyes and local police representatives with their share.
Solidarity is a verb. Practice it. We call everyone everywhere to
remember your captivated and wounded comrades here up north.
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