Communiqué de soutien à la bibliothèque la discordia
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Places: Paris
En nous efforçant de trouver une signification à ce geste commis par de prétendus anarchistes (comme ils se le réclament dans la lettre de revendication qu’ils ont laissé), au-delà de l’absurdité qu’il devrait inspirer à toute personne dotée de bon sens et de bonne foi, nous ne voyons que l’intention de vider l’anarchisme de son contenu antireligieux. Dans ces temps de grande confusion, comme nous le rappelle tout récemment le fait que des organisations anarchistes ont signé des appels à manifester avec des associations religieuses, des partis politiques, des organisations syndicales et même des syndicats de flics, de magistrats et d’agents de réinsertion, nous reconnaissons le mérite aux compagnons de La Discordia d’ouvrir/d’approfondir de force un débat que beaucoup tentent d’annihiler, et par conséquent, d’avoir pris des positions claires contre la défense de l’islam par une partie de l’extrême gauche, des cercles universitaires et du « milieu » autonome.
La révolte contre les dogmes religieux a toujours fait partie de la critique révolutionnaire, ici en Europe comme dans le reste du monde, où un grand nombre d’athées, de blasphémateurs, de « libres penseurs », de révolutionnaires ou simplement de personnes non conformes à la morale religieuse, se trouvent à affronter une féroce répression de la part des portes-paroles divins.
Nous tenons à exprimer publiquement notre soutien aux compagnons et compagnonnes de La Discordia face à ce geste qui n’est qu’une imbécile et grossière manifestation de l’actuelle « convergence » entre politiciens d’extrême gauche et réactionnaires islamistes, unis par leur rôle commun de récupérateurs de la révolte et leur désir partagé d’accroître leur contrôle et leur pouvoir sur les sujets qu’ils revendiquent. L’idée anarchiste de la liberté n’a rien à voir avec cette convergence d’intérêts entre groupes autoritaires, il est navrant d’avoir à le rappeler, mais visiblement nécessaire au vu de cette « attaque » et de la revendication qui l’accompagne.
Temples, livres sacrés et porte-paroles divins seront toujours d’un seul côté de la barricade, et nous resterons positionnés de l’autre.
Les rédacteurs du journal de rue Paris Sous Tension.
Paris, le 2 février 2016
Nulle part il n’est mentionné qu’il y ait eu la moindre contestation ou le moindre débat au cours de cette « discussion ». Unanimité totale : les conclusions sont les mêmes que la présentation. Ça s’appelle pas un « débat », ça s’appelle un meeting. Et un meeting de 60 personnes, y’a pas de quoi pavoiser ! Certainement que les libertaires de la région parisienne avaient mieux à faire qu’assister à un meeting pour justifier et rationaliser l’islamophobie.
Encore un copié-collé lu et publié 3000 fois qui fait rien avancer à part satisfaire les TOCs d’un spammeur qui passe tellement de temps à commenter qu’on en vient à se demander si elle a vraiment le temps “d’organiser la moindre action antiraciste”. Poubelle.
“peut mieux faire”, puisque visiblement (par la teneur de ton propos) tu étais présent-e à ce débat (ou meeting, comme tu veux), peut-être serait-il intéressant que tu nous en fasses un résumé ? Quelles ont été les problématiques traitées, sur quoi les participant-e-s se sont-il/elles mis-e-s d’accord (je ne traite pas du sujet des désaccords puisque selon toi il n’y en a pas eu) ?
Moi je n’ai pas pu y être, donc ça m’intéresse de savoir.
Question subsidiaire : rejeter une religion (bon, là il s’agit de l’islam mais en fait pour ma part je rejette toutes les religions) signifie-t-il rejeter toutes les personnes dont l’origine supposée permet de s’imaginer qu’elles pratiquent cette religion ? Dit plus clairement : rejeter et combattre l’islam (entendons-nous bien là-dessus : tout en combattant toutes les autres religions), est-ce raciste ?
Question subsidiaire 2 : considérer que des personnes pratiquent une religion en particulier du fait de leur origine qu’on leur prête (ex : ceux que certains nomment “musulmans” sans savoir si effectivement ils pratiquent l’islam), n’est-ce pas les enfermer dans quelque chose (la religion) qui les empêche d’avoir envie de liberté ? Et n’est-ce pas, pour le coup, raciste ?
Merci
Non seulement d’un seul coup il est interdit de commenter les textes de certaines personnes ou groupes au statut particulier, non seulement un seul point de vue est toléré, mais en plus des modos TRANCHENT en disant qui sont les bons et les mauvais :
« Et oui, la critique des religions ça fait partie des bases de l’anarchisme, au cas ou il faudrait le rappeler. »
https://nantes.indymedia.org/articles/33191
dans un article où les commentaires critiques sont supprimés et où désormais ils ne sont plus « autorisés pour article ». C’est prendre pour argent comptant les déclarations des islamophobes et empêcher de s’exprimer ceux qui disent que ce meeting n’est en aucun cas une critique des religions, mais un PROCÈS des anarchistes antiracistes. Il y a déjà eu des débats sur ce sujet,
https://nantes.indymedia.org/articles/32534
et au moins des voix discordantes se sont fait entendre, ce qui semble évident dans un débat ANARCHISTE, et c’est bien la preuve que cette fois n’y avait pas d’anarchiste à la discordia, car ils n’auraient pas toléré un procès où les organisateurs sont juge, partie et ministère public.
« Encore un copié-collé lu et publié 3000 fois » ! ! ! !
Publié OÙ, puisqu’ils ont TOUS été censurés ? Et qui sont les TOCs, ça serait pas plutôt ceux qui passent « tellement de temps » à envoyer les mêmes attaques SANS QU’UNE SEULE RÉPONSE ne soit possible ? C’est très fort de porter un jugement péremptoire sur certaines personnes en cachant ce qu’elles ont dit : il ne reste plus qu’à remplacer les arguments par une confiance absolue sur le jugement de celles ou ceux qui ont lu les commentaires et les ont cachés aux autres.
Mais comme tout le monde peut se tromper, merci de me montrer le moindre « copié-collé lu et publié 3000 fois » qui serait passé à propos du « racket » des libertaires antiracistes. Et par la même occasion montrez-moi un seul commentaire critique sur le fond du soi-disant « débat » à la discordia qui aurait survécu.
Pourra-t-on dire un jour sur Indymedia, et dans quelle rubrique, qu’aucun-e anarchiste ne débat dans ces conditions et que la soi-disant « critique des religions », que nous faisons autant qu’eux, a été transformée en un règlement de comptes avec les anarchistes « déviants » d’autant plus facile qu’aucune réponse n’est possible ?
@16:52, mais les prochains le seront si tu continue dans ton mode mauvaise foi victimaire. Tu nous spam depuis un moment pour tourner en boucle et c’est fatiguant.
He oui tu crois qu’on voit pas comment tu nous recolle des bouts d’autres commentaires ou même des fois carrément les mêmes partout?
“il est interdit de commenter les textes de certaines personnes ou groupes […]”
“SANS QU’UNE SEULE RÉPONSE ne soit possible”
“montrez-moi un seul commentaire critique sur le fond du soi-disant « débat » à la discordia qui aurait survécu”
Heu t’as lu celui posté à 12:35? Ce qui te chagrine c’est qu’on accepte pas de te laisser monopoliser les commentaires.
ça serait bien que les modos fassent la distinction entre les spams et les commentaires argumentés et ne jettent pas le bébé avec l’eau du bain
ça aiderait à argumenter
« puisque visiblement (par la teneur de ton propos) tu étais présent-e à ce débat (ou meeting, comme tu veux), peut-être serait-il intéressant que tu nous en fasses un résumé ? »
« tu n’as qu’à ramener tes fesses si tu veux connaître les contenus du débat, au lieu d’inventer n’importe quoi et prétendre que tu es venu »
Vous avez tout compris ! Les anarchistes ne vont pas dans des meetings anti-anarchistes, je croyais que c’était clair. La moindre honnêteté de la part des organisateurs aurait été de faire un compte rendu s’il y avait eu débat, mais si c’est pour répéter exactement la même chose que pour l’appel, c’est la preuve qu’il n’y a eu aucun débat, pas besoin d’y aller pour le comprendre.
Et encore une fois, l’islam n’a rien à faire dans l’histoire, ce n’est qu’un prétexte pour justifier l’islamophobie et pour régler ses comptes avec les anarchistes. La position de ces derniers est claire, mais si la rappeler est considéré comme un spam, ça règle le problème…
Libertaires et sans-concessions contre l’islamophobie !
http://www.bboykonsian.com/Libertaires-et-sans-concessions-contre-l-islamophobie-_a2635.html
C’est sûr que les signataires ne risquent pas de participer à ce genre de « débat » !
Hé oui encore. Beaucoup. Autant dire que les menaces de trolls ça nous aide pas trop à nous détendre.
On a déjà dit qu’il n’y a eu aucune « discussion » ni aucun « débat » pour la bonne raison que les anarchistes étaient absents. Alors pas la peine de répéter toujours la même chose en espérant que les commentaires finiront par être supprimés.
Dans aucun de vos articles répétitifs vous n’exprimez le moindre doute sur les gens que vous insultez et calomniez, alors vous croyez pas qu’ils vont venir à confesse pour « discuter » avec leurs juges.
C’était « pas une AG de la CGT », c’était bien pire. Au moins, dans les syndicats, il y a des dissidences. Je sais pas quels anarchistes vous fréquentez, mais c’est sûrement pas les mêmes. On n’a de leçon à recevoir de personne, ni sur la religion, ni sur l’athéisme, et surtout pas sur l’anarchisme, par contre, vous devriez commencer à vous poser des questions sur le racisme, l’islamophobie et surtout la tolérance, ça serait pas du luxe !
Bonjour,
Vu les phénomènes de peste émotionnelle qui apparaissent dès que tel ou tel individu ou cercle ose aborder la critique de l’univers religieux, ici à “La Discordia”, je voudrais partager quelques réflexions personnelles. Depuis des dizaines d’années, mon parcours, mes rencontres, mes voyages, mes activités, en France et ailleurs, m’amènent, de plus en plus fréquemment à être confronté à la question des religions, monothéistes ou non.
Dans la mesure où j’habite depuis vingt ans en Seine-Saint-Denis, dans des quartiers encore populaires, malgré la bobotisation en cours, après avoir habité en Loire-Atlantique, aux Dervallières, à Nantes, je suis de plus en plus confronté à la question de l’Islam. Mais de façon très différente que celle que j’ai connue autrefois, à l’époque où, à l’usine comme dans les quartiers, je fréquentais en grande partie des ouvriers industriels issus des premières vagues d’immigration, puis, par la suite, leurs progénitures, déjà touchées la désertification industrielle et urbaine, et même parfois hostiles au travail salarié. A l’époque, la religiosité des premiers était limitée à la prière du vendredi et, pour les deuxièmes, le poids de l’Islam, avec ce qu’il impliquait de hiérarchie, y compris de hiérarchie patriarcale, était pour le moins allégé. Dans leur grande majorité, la plupart des Maghrébins, ou des Africains, avec qui je partageais bien des choses, depuis la boukha aux occupations d’usines en passant par les manifestations contre les flics, étaient plus ou moins rattachés à l’Islam par mille liens lâches. Mais le rôle que leur relative religiosité jouait dans les combats en cours, surtout ceux menés par les plus jeunes, était annexe. Les plus âgés, qui avaient connu l’époque du panarabisme, ou des guérillas nationalistes, avaient encore des illusions nationalistes, mais laïques. Sans compter les vrais athées, affichant sans gêne leur incroyance.
Les choses ont changé par la suite, pour de nombreux motifs, qui ne sont pas réductibles à la coercition que l’Etat laïque et républicain a exercé contre les révoltés issus de l’immigration. Le résultat est là : la religiosité, au premier chef islamique, est revenue en force, dans les milieux de l’immigration maghrébine et africaine, laquelle trouve en grande partie sa base du côté des plus jeunes laissés-pour-compte de l’évolution actuelle du capitalisme bien que tous ne soient pas assimilables à des apologistes du Coran, et encore moins du Djihadisme. Par contre, il est impossible d’en faire abstraction. Par exemple, des jeunes du coin que je connais depuis longtemps, que j’ai, entre autres choses, défendu contre les phénomènes d’ostracisme à l’école et ailleurs, sans compter les persécutions policières, qui connaissent mes positions sur le monde de la domination, etc., acceptent en silence que l’imam local m’assimile à quelque chrétien, à la moindre tentative de discussion dans les cafés et les coursives. Il faut être le dernier des démagogues pour croire qu’il est possible de les racoler en escamotant la critique de leur religiosité. Avec ce qu’elle implique et justifie en matière de tabou, d’ostracisme, de hiérarchie, en particulier envers les femmes, et, chose qui n’est pas la moindre, d’acceptation, pour l’essentiel, du monde de la marchandise, laquelle, je le rappelle, n’est pas condamnable d’après les canons de l’Islam. Ce que l’imam du coin répète à ses ouilles et ce que les versions en kit du Coran, prémâchées pour eux, rabâchent sur les réseaux : le prophète n’avait rien contre le commerce, y compris celui de drogues ! De toute façon, je n’ai pas l’intention de racoler, mais juste d’explorer des possibilités de rencontres entre individus, sans nier ce que je suis.
Pour en revenir à “La Discordia”, il n’y a pas eu trace de prétendue islamophobie lors de la réunion, pas plus que dans les textes qui circulent et qui sont disponibles, en partie, sur son site. Ce qui n’aurait pas été toléré, par exemple si l’une des personnes présentes avait assimilée les Arabes à des Islamistes. L’unanimité présumée des diverses personnes présentes consistait essentiellement à affirmer l’importance de ne pas escamoter la critique des religions, ici celle de l’Islam. Pour le reste, la détermination des causes de la poussée du phénomène religieux, en particulier islamiste, l’importance à lui accorder et la façon de l’appréhender variaient selon les individus, ce qui est logique vu qu’ils proviennent d’horizons divers, pas nécessairement anarchistes, tout en étant hostiles au monde de la domination. J’en parle d’autan plus facilement que je ne me méfie des étiquetages : ce sont les prises de position que m’importe, pas les labels ; et que, contrairement à des rumeurs, je ne suis ni à l’origine de la création de “La Discordia”, ni membre du collectif qui l’anime actuellement. Par contre, je me retrouve dans la démarche de ses initiateurs et c’est pourquoi je participe aux discutions publique et en propose.
André Dréan
salut,
franchement, je n’ai pas vu que sur les blogs de cette mouvance*, comme on dit d’un vent mou, qui pète plus haut que son culte, l’on s’empresse de mettre, en face de ses “arguments”, de véritables critiques. À croire que c’est à qui mentira le plus, ne serait-ce que par omission (aussi par haine et pas connerie…)
* Discordia, Yves Coleman, non-fides, Vosstanie…
il y a toujours un problème quand on parle, en quelque sorte, tout seul, ou en choisissant ses adversaires, un problème en-deçà même de considérations anarchistes, communistes ou révolutionnaires : un problème d’honnêteté intellectuelle
il y a là comme un niveau de censure qui est plus près de la propagande gouvernementale et des médias à sa botte que de toute éthique anarchiste, non ?
à mon avis, ces tempêtes se feront dans des verres de plus en plus vides. C’est mon avis à observer la progression des “débats” depuis une dizaine d’année
les plus sérieux, les plus sincèrement anarchistes ne se contenteront plus de références aux maîtres anciens, genre Déjacques contre Marx assimilé à Mao et au syndicat de la police nationale (http://www.non-fides.fr/?Sarcogyps)
j’ai le plus grand respect pour Déjacques, mais enfin, il faut quand même comparer ce qui est comparable : un tel niveau d’infantilisme anti-autoritaire, sans aucun ancrage de classe, ni féministe, ni d’un point de vue “racial”, qui en voudrait, au nom de l’anarchisme ? C’est quoi , c’est petits bourges franchouillards qui alimentent l’idéologie française qui nous étouffe ?
voilà, c’était en passant, comme on dit, conseil de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations
DÉCOLONISER le MARXISME, l’ANARCHISME et la “COMMUNISATION”… Histoire et nécessité actuelle d’un clivage
> http://communism-decolonial.forumactif.org/t125p30-decoloniser-le-marxisme-l-anarchisme-et-la-communisation-histoire-et-necessite-actuelle-d-un-clivage
bons courages à toussétoutes,
Patlotch
De nouveaux commentaires ont été cachés : ceux qui considèrent indymedia comme un forum ou on peut juste lacher son petit “com” et ne participer en rien a un quelconque débat mais à qui insultera le plus, les commentaires qui y répondaient ont aussi été masqués.
Seb : « juste pour préciser, je n’ai rien a voir avec le commentaire caché dont tu parles »
j’ai bien compris, Seb, ce commentaire avait plus à voir avec ceux qui embrouillent tout, quels qu’ils soient. Le milieu “radical” est pourri par ses identités militantes mêmes, le milieu de la communisation est pourri par un fonctionnement de secte qui n’a plus aucun rapport avec le caractère ouvrier de l’ultragauche historique. Ses théoriciens se sont plantés il y a 45 ans et ne veulent pas le reconnaître, ils en crèvent et tant mieux, mais ce n’est pas une raison pour prétendre que Marx = Mao = Roland Simon (Dréan, non-fides, dialectical deliquents, Claude Guillon… relayent ces textes anti-communisation aussi stupides que dégueulasses, et censurent tout ce qui n’alimente pas leurs saloperies)
perso, je mets dans le même sac tous les faux-culs et tricheurs quels que soient leurs obédiences ou chapelles, d’autant que certains prétendent ainsi combattre la “confusion”, alors qu’ils sont les premiers à l’alimenter, par amalgame, fichisme, mensonges, omissions… Ces procédés n’ont rien à envier à ceux des apparatchiks et aux méthodes staliniennes, d’autant moins qu’aucun groupe n’a le caractère d’un parti de masse. Les “leaders objectifs” ne sont plus des cadrillons de partis mais des blogueurs sans scrupules ni aucune éthique des débats. Plus besoin de les infiltrer, ils se comportent comme des flics
on a atteint un tel niveau de manipulation qu’il est quasi impossible de se faire un avis sans passer un temps fou à vérifier ce qu’affirment les uns et les autres, y compris dans les textes théoriques
ce temps je l’ai passé, par besoin de comprendre ce qui se passe, de trouver une explication cohérente dans un contexte idéologique global. Pour ça nul besoin de déformer, au contraire : toutes les positions politiques trouvent leur explication, bien souvent dans un noyau dur idéologique, un point aveugle, une religion du vrai à révéler. Aujourd’hui, en France, le point aveugle commun, c’est l’eurocentrisme, qui se concentre sur la question de l’immigration, via la religion ou la racialisation, dans tout l’échiquier de l’extrême-droite à l’anarchisme et à la post-ultragauche institutionnel et anti-système. J’en ai accumulé les preuves documentées : ça passe de “Théorie Communiste” à Alain de Benoist sans rupture de continuité, mais tout le monde met un mouchoir dessus : “c’est pas nous, circulez rien à voir”. Ce n’est pas une affaire de “rouges-bruns”, de trahisons ou de quelques transfuges à dénoncer, mais une logique infernale, une dynamique empoisonnant les activités de tous ceux qui participent à la lutte de classe, au nom de l’anarchisme, du communisme et le plus massivement sans ces références
la “ligne de couleur” est devenue plus clivante que la ligne de classe, sur le terrain même des luttes de classe réelles : prolétariat racialisé y compris le trou du cul du monde européen à peau blanche. C’est comme ça, rien ne sert de rêver à l’universalisme prolétarien, il va falloir passer par là, se battre à multiples fronts renversés, et en France (voire en Angleterre et dans toute l’Europe) c’est pas de la tarte, le retard est considérable. On ne peut pas se dire mondialiste et regarder son nombril
avant de savoir si les désaccords justifient d’être adversaires politiques, il faut exiger de soi et des autres la clarté, et le communautarisme identitaire anarchiste ou communiste groupusculaire va à l’encontre. Il n’y aura que les luttes de masse pour trancher, et rien ne porte à en désespérer : tout est à reconstruire d’une subjectivation révolutionnaire et cela suppose une boussole, une stratégie qui n’a besoin d’aucune avant-garde, théoricien, leader ou parti
PS : aux modos, si c’est hors-sujet, vous virez, pas grave…
Une toute petite question : c’est quoi, « l’eurocentrisme »?
Vu qu’il paraît que c’est ça le problème de tout le monde, j’attends de savoir exactement de quoi il s’agit…
Vieux Sympathisant de la Gauche communiste internationaliste : « Une toute petite question : c’est quoi, « l’eurocentrisme » ? Vu qu’il paraît que c’est ça le problème de tout le monde, j’attends de savoir exactement de quoi il s’agit… »
petite question appelant grande réponse, donc chacun peut chercher > https://www.google.fr/#q=eurocentrisme
wiktionnaire : « Eurocentrisme : Idéologie ou pratique, consciente ou non, d’insister sur les préoccupations, les cultures et des valeurs européennes (et plus généralement, occidentales) aux dépens de celles d’autres cultures »
pour le reste, voir L’EUROCENTRISME EST UN NÉGATIONNISME
http://communism-decolonial.forumactif.org/f22-l-eurocentrisme-est-un-negationnisme
l’eurocentrisme, c’est précisément ce que la pensée “décoloniale” a entrepris de critiquer, y compris dans les “études post-coloniales” matinées de post-modernisme et de French Theory, avec lesquelles elle est souvent confondue, puisque largement méconnue en France
ce que je propose est de croiser la critique radicale du capital héritée de Marx et la pensée décoloniale, car chercher à savoir si le combat décolonial est de gauche ou de droite, s’il est un combat de classe, c’est se demander si l’alcool de vin est rouge ou blanc, et si la coupe est à moitié pleine ou à moitié vide. Donc parmi les penseurs décoloniaux, certains héritent de Marx, d’autres non. Pour moi, Marx fut à son époque beaucoup moins eurocentriste que les “marxistes” européens depuis (cf Marx aux antipodes, Kevin B. Anderson > http://patlotch.com/text/488b2cdb(autosaved_autosaved_Patlotch2013)-717.html )
COMMUNISME FEMINISTE & DECOLONIAL > COMMUNISATION
http://communism-decolonial.forumactif.org/
« nous appelons COMMUNISME DÉCOLONIAL le mouvement des luttes au présent qui, dans la DOUBLE CRISE de l’OCCIDENT et du CAPITAL, transforment en permanence la perspective révolutionnaire d’abolition du capitalisme comme totalité économique et sociale, politique et sociétale, l’exploitation et les dominations le constituant comme structure à dominante et idéologie : exploitation du prolétariat, expulsion des ‘nègres du monde’, dominations masculines et racialistes, aliénation des individus, destruction de l’humain et du vivant »
PS : vu de précédents échanges, je ne tiens pas à entrer dans une prise de tête…
« vu de précédents échanges, je ne tiens pas à entrer dans une prise de tête.. »
Effectivement, le « communisme décolonial » n’étant visiblement que le nationalisme tiers-mondiste repeint d’une autre couleur, il vaut mieux pas : cette « théorie » apparaîtrait assez vite pour ce qu’elle est !
mon PS n’était donc pas de trop. A quoi bon discuter avec qui dénigre ce qu’il ne comprend pas ? Un détail : la pensée décoloniale est une critique radicale de l’État-nation, y voir un “nationalisme tiers-mondiste” est simplement stupide
j’ajoute que se réclamer de “la gauche communiste internationaliste” (sic) et ne pas savoir ce qu’est l’eurocentrisme est significatif d’un esprit qui sait tout mieux que ceux qui le vivent, 80% de l’humanité non occidentale et blanche
cela s’appelle universalisme prolétarien abstrait, et ça ne vaut pas mieux que les valeurs universelles de la bourgeoisie capitaliste
“vieux”, vous l’avez dit. Bonne fin de vie
Je ne vois pas bien ce qu’il peut bien y avoir à dénigrer ; les articles mis en lien par Patlotch sont d’une vacuité hallucinante, et j’aime toujours beaucoup ceux qui pensent avoir tout inventé : en général on retrouve les vieilles rengaines du Gauchisme derrière, ici le nationalisme tiers-mondiste, qu’il en soit conscient ou pas. Il est du reste très parlant qu’il soit impossible dans tout son verbiage d’attribuer telle ou telle idée à quelqu’un de bien défini : il s’agit là clairement de noyer le poisson politique. Dès qu’il aura trouvé le moyen de S’EXPLIQUER et non de nous renvoyer à son forum foireux, on ne mettra pas longtemps à retrouver un grand classique du Gauchisme des années 70. On parie ?
Quant à Marx, il est totalement absent de tout ce discours, et ce n’est aucunement un hasard. Dans le monde que je fréquente, on argumente et on défend ses positions, on n’invective pas à tout-va et on ne se contente pas d’affirmer gratuitement des idées, fussent-elles justes. L’absence dans les messages de Patlotch de toute argumentation, de toute référence même succinte à des auteurs marxistes qui ont quand même écrit énormément de choses, est significative de la confusion idéologique qu’il entretient.
J’ai bien parlé d’idéologie et non de conscience de classe. Ce personnage ne sait pas ce qu’est une classe sociale et la conscience historique prolétarienne lui échappe en totalité. Son utilisation des termes « race » et du « décolonialisme » en est la preuve flagrante : il n’est jamais question de classe sociales ni de rapports sociaux de production là-dedans !
Donc que Patlotch continue à déblatérer son idéologie douteuse, mais qu’il n’y mêle pas le marxisme ; il n’est pas marxiste et ne l’a jamais été !
je ne vais pas passer mon temps à corriger des mensonges, je fais confiance à qui prends le temps de vérifier…
LUTTES :: CLASSES et CAPITAL : comme ‘ÉCONOMIE POLITIQUE’, pas de ‘CAPITALISME’ sans EXPLOITATION du PROLÉTARIAT
> http://communism-decolonial.forumactif.org/f4-classes-et-capital-comme-economie-politique-pas-de-capitalisme-sans-exploitation-du-proletariat
pour les références d’auteurs marxistes, voir
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE, livres, et textes Internet
> http://communism-decolonial.forumactif.org/t395-bibliographie-selective-livres-et-textes-internet
je parlais d’éthique des débats, nous voilà servi. C’est fatiguant de simplement demander qu’on discute de ce que disent les uns et les autres, et pas de ce qu’on leur fait dire, le contraire. Franchement, je ne vois pas à quoi ça sert, puisque ça n’est d’aucun effet qu’ici, dans notre verre d’eau, où chacun peut juger sur pièce, et agiter ce qu’il veut pour s’en servir
merci de votre intérêt. Bonne continuation
PS : on peut être “sympathisant” d’un groupe qui finit par vous trouver peu sympathique
@patloch fais pas attention à VSGCI, il est toujours là dans un coin à radoter d’une bonne vieille théorie déjà morte.
merci, cher vieux SGCI, ce sera au moins l’occasion de rappeler les raisons de ma rupture avec tout ce milieu de la “communisation”
une clarification qui vient de sortir : CRITIQUE DÉCOLONIALE et RÉVOLUTION COMMUNISTE : remise en perspectives théoriques
http://communism-decolonial.forumactif.org/t310p45-critique-decoloniale-et-revolution-communiste-remise-en-perspectives-theoriques#6311
question subsidiaire : doit-on préférer, en termes de “savoir-vivre”, les “jeunes générations” inexpérimentées ou les vieux qui-savent-tout ?
c’est un dilemme hors-d’âge : « si jeunesse savait, si vieillesse pouvait », le plus triste étant les jeunes vieux et les vieux qui se croient encore jeunes. Comme disait en 68 le poète (stalinien) : « les jeunes gauchistes feront les vieux cons »
bonne soirée à toussétoutes
Des commentaires ont été cachés, mettre des tartines sur “le commentateurs précédent…” c’est plus possible et c’est une récurrence chez toi VSGCI, c’est pas faute d’avoir fait milles alertes. Alors les commentaires de ce genre ont été cachés.
Bonjour.
En ce qui concerne Déjacque dont il est un moment question ci-dessus tout est parti d’un communiqué paru en Italie il y a trois mois et dans lequel des camarade dénonçaient la parution -annoncée- de textes de lui aux éditions “La Fabrique”.
Il y a assurément un problème et qui ne date pas d’hier (Maspero!, répondit l’écho) avec ces maisons d’édition gangrenées par la gôche plurielle et qui, pour entretenir le public dans un rapport d’amour déçu avec la fausse gauche (mais Siné Mensuel ne fait rien d’autre) affichent leur intérêt pour l’extrême-gauche : et ce n’est pas sans intérêt de noter que de la revue Agone aux éditions La Fabrique on… croule sous les subventions saucialos (qu’elles émanent du CNL ou d’on ne sait quelle “collectivité régionale”).
Mais ce n’est pas une raison pour publier des communiqués en forme de gant de boxe pour écraser une puce et qui tapent à côté tout en se mentant à eux-mêmes -voilà qui commence à faire un peu beaucoup…
SOIT on entreprend de mener une campagne politique d’ordre général contre tout ce racolage éditorial mais qu’en ce cas on le fasse sur une base claire et argumentée, et non, sous la forme d’un communiqué concernant un ouvrage… à paraître et qui donne surtout l’image d’une puérile réaction de dépit, de la part de gens furieux que d’autres s’apprêtent à faire un travail qui était supposé être le leur.
SOIT on parle de ce projet de livre précisément et en ce cas (j’ai attendu de pouvoir juger sur pièces pour m’exprimer) force est de constater que du point de vue du lecteur, qui en bien des cas se soucie peu de la provenance idéologique, le résultat constitue -hélas- un apport, notamment à travers les trois lettres à Proudhon qui figurent en fin d’ouvrage.
Cordialement