La présence des marcheurs a entraîné l’arrêt du travail sur les rails. Les gendarmes ont donc immobilisé la marche pendant 1h30 au bord des voies, bloquant eux-aussi le chantier.
Au final les marcheurs ont été emmenés menottés par les gendarmes en « audition libre ». Un véhicule par marcheur, huit au total !
Après trois heures au poste, les marcheurs sont convoqués au tribunal d’Angoulême le 19 février 2016 à 8h30 pour avoir « pénétré et circulé à pied dans une partie de la voie ferrée (…), en l’espèce sur la ligne à grande vitesse Bordeaux-Paris ». Pour la justice, elle est achevée !
Ils encourent 6 mois de prison et 3750 euros d’amende…

Pendant ce temps-là, les gares de proximité disparaissent au profit des énormes agglomérations, on bétonne les mares et on continue cette course effrénée et mortifère vers cette hypothétique croissance.