Sortie du livre “petite histoire de la george jackson brigade”
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Catégorie : Global
Petite histoire de la George Jackson Brigade – Aviv Etrebilal
Mars 2015
84 pages – format 11,8 cm x 17,5 cm
Informations sur les commandes
Petite histoire de la George Jackson Brigade – Aviv Etrebilal
Mars 2015
84 pages – format 11,8 cm x 17,5 cm
Informations sur les commandes
Le titre à corriger est –Sortie du livre “Petite histoire de la George Jackson Brigade”–
Merci!
@admin : pourrait-on rajouter aussi le prix (4 euros + 2 euros de frais d’envois), parce que là comme ça, on pourrait croire que c’est juste une petite brochure à télécharger comme le reste de chez Ravage editions, alors c’est bien d’une publicité pour une vente à distance qu’il s’agit. Désolé pour l’oubli.
Merci d’avance.
J’ai modifié le titre, pour ce qui est du prix y’a déjà le commentaire pour clarifier ça suffit sans doute.
Espérons qu’un jour une version brochure de ce bouquin sorte, il a l’air intéressant.
Au passage, j’ai supprimé aussi un commentaire d’un anonyme qui denonçait l’anonymat…
Le commentaire qui parle d’argent était une vanne (sous forme d’imposture), pas un commentaire des personnes qui ont publié l’article, évidemment. Seulement, se pose la question de qui édite des livres sans les vendre (et de qui vend des livres moins chers que celui-ci en France).
malgré le ton taquin du commentaire ( “publicité”),c’est une vanne valable,qui pose une question qui n’est pas celle du “qui” mais celle du “comment”;le commerce,mème alternatif,a tendance a corrompre les ames pures,comme le pouvoir;un propriétaire ou un bourgeois anarchiste est un propriétaire ou un bourgeois;on peut considérer la propagande comme un cout qui n’a pas besoin d’etre couvert par des ventes, on peut vendre (prix coutant ou prix libre) pour réinvestir dans de nouvelles éditions(au risque de devenir l’énième boite d’éditions révolutionnaires alternatives):en celà,la question du “comment” est valable.Mais on peut surtout pas ramener ça a la question du “qui”…si c’est pas trop confus…
sinon,j’ai pas lu ce bouquin,mais le sujet a l’air intérressant; la référence a george jackson dans le nom d’un groupe luttant (entre autre) contre la culture du viol et de la prostitution en prison m’intrigue:voir a ce sujet le bouquin de james carr (qui a été proche de georges jackson en prison) ou il raconte cruement (entre autre choses) son parcours de violeur et maquereau en prison,pour comprendre la violence sexuelle très présente dans les prisons américaines.le serment d’entrée dans le “gang” des CRIPS se termine par “gloire au camarade georges jackson”(-sans intéret-),et il faut lire les textes de jonathan jackson (le petit frère de georges mort un fusil a la main)pour comprendre la mentalité de combat qui animait certains révolutionnaires noirs américains);ah oui,georges jackson était plutot maoiste,et défendait la corée du nord comme régime politique…
Merci pour les infos précédentes, ça soulève un sacré paradoxe (sinon une énorme contradiction) entre le nom choisi par ce groupe et les idées pour lesquelles ils ont lutté… si on en croit la courte présentation du bouquin. Mais j’imagine que l’auteur Aviv Etrebilal en aura bien sûr au moins parlé dans son intro, sinon ce serait une imposture du même genre que son texte précédent, “Papillons” (2013), où il défendait le couple contre l’amour libre au nom de sa liberté ! Sacrés anarchistes individualistes !
parce que vous croyez peut-être que Ravage Éditions vend des bouquins pour faire du profit pour s’enrichir personnellement, et non pas pour couvrir les frais et réinvestir dans d’autres projets d’édition ??!??! « un propriétaire ou un bourgeois anarchiste », quel rapport avec le fait de vendre un bouquin à prix fixe et peu élevé ??!? c’est facile de défendre le prix libre, mais quand on voit le nombre de brochures que diffuse Ravage à prix libre et le nombre de « consommateurs » qui font tinter trois pièces rouges dans les boites des infokiosques pour faire semblant de donner, ou qui prennent même sans rien donner, tu m’étonnes qu’ils ne puissent pas s’en sortir sans mettre un prix fixe pour récupérer enfin un peu de quoi imprimer les publications sans le sortir de leur poche.
allez chourrer à la FNAC mais pas cracher sur les éditions non-lucratives qui ont besoin de soutien. et pour ceux qui trouvent que 4€ seront mieux dépensés comme ça, qu’ils s’achètent plutôt des clopes, les propriétaires et les bourgeois apprécieront.
Ce que je ne comprend pas c’est le rapport que certaines personnes ont aux livres. Vous imaginez quoi, que c’est gratuit à produire?
J’ai regardé un peu les sites d’éditeurs libertaires pour comparer, et la moyenne des prix de livres s’élève à 15/20€, parfois pour des livres minuscules qui ont du couter quelques euros. Celleux qui n’y croient pas n’ont qu’à vérifier. Les deux éditeurs les moins chers sont Ravage Editions (dont tous les livres sont à moins de 5€) et Mutines Seditions (qui vend ses livres en moyenne à 8€ et qui se fait donc quand même de belles marges de profit). Mais en même temps ces éditeurs doivent survivre, et on a besoin d’elleux.
Ce que je ne comprend pas donc, c’est cet acharnement contre le moins cher d’entre tous… C’est juste dégueulasse. Moi je tiens à remercier Ravage Editions pour la gratuité de ses brochures et les prix vraiment faibles de ses bouquins, qui sont jusqu’à maintenant, tous passionnants sur des sujets rares. Merci à eux, donc, et ne vous découragez pas à cause des attitudes consuméristes ci-dessus.
Le texte “Papillons” défendait le couple? la bonne blague, faudrait apprendre à lire quand même… Voici ce que l’auteuse affirmait :
“Au fond, pourquoi porter son avis, comme le curé de la paroisse ou l’évêque, sur des choses qui ne nous appartiennent pas et ne mettent pas en péril notre projet révolutionnaire ? Sur des choses dont les enjeux ne nous concernent pas ? Que l’un soit partisan de l’unicité ou du pluralisme amoureux n’est pas le problème de l’autre. Une seule chose est importante, que chacun puisse chercher son épanouissement à sa manière, sans s’aveugler par une quelconque idéologie, qu’elle vienne de la société patriarcale du mariage et de l’exclusivisme moral ou de la société de ceux qui croient posséder les recettes de la liberté, se sentant capables de dire qui est libre et qui ne l’est pas dans un monde de cages et de chaînes. Pourquoi, à partir de là, refuser de voir qu’à la complexité des individus se mêle la complexité des situations ? Que si une règle pouvait rallier tous les esprits, elle serait forcément inopérante et participerait à la négation des individus. Puisqu’elle serait une règle, elle entraverait à nouveau la liberté.”
“Les idées d’émancipation sexuelle sont des idées belles et généreuses, mais chacun de nous, en les faisant passer dans le creuset de sa propre individualité et de la reconnaissance de l’unicité de l’autre, leur donne des modalités différentes. Comme nous l’avons dit plus tôt, nous affirmons qu’il n’y a pas de règle qui puisse régir les relations humaines, pour les mêmes raisons que nous nous opposons à la Loi, car elle ne pourra jamais prendre en compte la complexité des individus qu’elle met sous sa coupe [11]. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous lui opposons l’éthique, forcément individuelle, et nous l’espérons, viscérale, lorsque non apprise et mal digérée dans une brochure de façon idéologique. Nous affirmons également que le seul mode de relation un tant soit peu émancipateur, est celui qui porte au centre de son attention le bien-être des uns et des autres, libéré des pièges et des impératifs de l’idéologie, et dans le dépassement du nombrilisme. Pourquoi la seule règle valable en amour ne serait-elle pas de faire attention à l’autre, de le traiter correctement, en tant qu’individu, plutôt que d’appliquer bêtement des règles sensées nous rendre libres à travers la seule jouissance personnelle, mais sans aucune sensibilité dans l’altérité ? Et en faisant l’erreur analytique, au passage, de cantonner la critique de l’économie à la simple économie formelle, plutôt que de la débusquer dans les rapports sociaux qui régissent nos relations aliénées.”
L’auteuse me semble donc bien loin de défendre quelconque modèle de relation (couple inclus), d’ailleurs l’objet du texte ne me parait absolument pas être celui-ci… Dommage que les œillères idéologiques soient si difficiles à dépasser. Moi ce texte m’avait beaucoup fait réfléchir, et autour de moi également, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de textes ces dernières années.
C’est trop facile de jouer avec les mots, et d’oublier que rien n’est “neutre” dans ce monde, comme par exemple les relations humaines, forgées par la société patriarcale, puis religieuse (chrétienne en l’occurrence) puis encore renforcées par le capitalisme vu comme rapport social d’exploitation et de domination. A ce titre, le couple (la famille nucléaire) est un produit de cette domination, et le nier au nom de son individualité qui aurait “choisi librement” ce modèle est tout bonnement idéologique. Critiquer les limites des expérimentations amour-libristes est une chose, les mettre au même plan que le système dominant est clairement réactionnaire. Et c’est notamment ce que fait l’auteur dans son texte déséquilibré, qui nie en passant toute la question du consentement en inversant le “non c’est non” féministe en un “oui du faible” douteux. On remarquera en plus que comme par hasard c’est “Jean” qui subit “Jeanne”, et que l’auteur ose comparer une relation amoureuse à un contrat de travail !! :
“Combien, pas particulièrement désireux d’avoir une relation non-exclusive avec l’autre, ont accepté une relation de ce type pour s’aligner sur les envies de l’autre. Mais cette acceptation, ce « oui » est-il réellement un « oui » libre ? Car si Jean est amoureux de Jeanne et en position de faiblesse, et que Jeanne lui explique sa volonté d’une relation non-exclusive et paritaire, Jean acceptera. Et Jeanne aura l’impression que tout est simple et facile, sans se demander si Jean n’aurait pas tout aussi bien accepté le contraire.
Alors ce oui du faible est-il si différent du « oui » que nous donnons au patron pour travailler ?”
Le premier extrait cité en défense d’Aviv Etrebilal tronque le raisonnent, car il disait dans les phrases précédentes : “Pourtant, il nous semble important aujourd’hui de réaffirmer que deux personnes peuvent se sentir bien ensemble sans pour autant ressentir le besoin de multiplier les aventures et sans pour autant poser la fidélité comme un rapport moral ou réprimer la sexualité « extra-conjugale » en raison de valeurs stupides et castratrices. Mais il y aura toujours un/e gros/se malin/e, se croyant plus « libéré/e » que les autres pour faire tomber son jugement sur la gueule des autres : « ils sont en couple, la honte ! »”
Et l’avant dernier paragraphe du texte commençait ainsi : “Alors pour briser l’obligation sociale et normative du couple on choisit le polyamour idéologique et on fabrique une nouvelle norme confortable le temps que ça dure avant que de nouveaux drames humains ne pointent le bout de leur nez”.
Si la question du “couple” n’était pas l’objet de la brochure “Papillons”, elle revient en tout cas du début à la fin, et que ce soit sur l’individu hors sol, le consentement ou l’équivalence rapports dominants/expérimentations anti-autoritaires, on ne voit que trop bien où l’auteur voulait en venir ! Son intérêt successif pour un groupe de lutte portant le nom de “Brigade” et “George Jackson” n’en est que plus clair…
La brochure de Papillon parle de l’inconséquence … c’est pas une défense du couple, et d’ailleurs ça peut être interprété au delà des relations amoureuses.
Je comprends pas pourquoi ça scandalise autant de faire une critique de l’amour “libre”, si ce n’est que certains s’imaginent que ce qu’ils font avec leur cul ça les rend libres, mais libres de quoi ?
Et pourquoi ramener ce débat sur un article qui parle de la George Jackson Brigade ?
salut,si qquns ont pensés a la lecture de mon commentaire que j assimilais “non fides” a des bourgeois ou proprios,je m’en excuse auprès des concernés (je ne les connais pas et ne peut donc les juger quant a leur position de classe);j’ai pris cet exemple pour illustrer le fait que lorsque l’on juge un acte,le “qui” est de peu d’importance.et je ne crois pas avoir émis de morale quant au fait de vendre ou pas des textes de propagande,juste signaler le risque de devenir un énième éditeur alternatif;et j’ajouterais que le fait d’etre moins cher ne change rien a la question (samsung est moins cher que apple- et je ne traite ici personne de trust technologique…)
@ xxx-seb : on en revient au même problème posé avant, tu les édites comment les bouquins ? Parce qu’il me semble que Ravage vend prix coûtant, alors renseigne-toi sur le coût de l’édition avant de lancer de si jolies idées.
Et on parle bien de Ravage éditions, pas d’autre chose il me semble.
perso,j ai toujours produit textes a perte seche pour distribuer gratos,je m’en excuse si c’est si inconcevable pour vous,et ça ne me gène pas que d’autres fassent autrement,mais on dirait que l’argent est plus ou moins sale selon qu’il soit dans les mains d’un anarchiste ou d’un éditeur a la con.prix coutant;bah tres bien,j’ai rien contre…sinon,un tract,ça a aussi un cout,pourquoi pas les vendre 3 centimes,a prix coutant? parce que la gratuité ça se vend mieux (t’as vu,j’suis un fin tacticien),a moins qu’on fasse des livres pour se faire plaisir et non pour la propagande(tout de suite les grand mots).et laisser ce genre de dinette aux alternos,ça me gène pas non plus.et je cracherais pas non plus sur un déjacque parcequ’il vend son libertaire;ça va ou c’est trop compliqué pour qu’on me dise autre chose que “naan,mais c’est des copains…” vla le niveau, J AI RIEN CONTRE.
enfin chépa,relisez ce que j’ai écrit,c’est signé,si vous vous sentez attaqués et insultés,je peut rien faire pour vous;ah si,je mettrais une pièce dans la boite la prochaine fois,pour la cause du livre libertaire (malgré la pauvreté de la production théorique et historique issue de ce milieu)
Du coup c’est ça qui te pose souci, c’est bien le “qui” moitié quand même. C’est des “anarchistes”…
Imprimer des bouquins ça coûte quelques centaines d’euros, au bas mot. Le vendre prix coutant permet de rembourser l’impression, et ne fait théoriquement pas de bénéfices. Si y’en a, c’est du soutien.
Alors si t’as les moyens d’imprimer des bouquins sans payer l’imprimeur, ou de le payer toi même tout seul, tant mieux pour toi. Sinon tu propose quoi ? Qu’on imprime pas de bouquins ?
Autant pour le pauvreté théorique…
me considérant aussi comme tel( anarchiste),je ne penses pas avoir de problème avec l’étiquette d’anarchiste.des propositions concernant l’edition de textes anars,je n’en ai pas.ET alors? et c’est quand mème symptomatique que sur mes 2 premiers commentaires ce soit le premier qui soulève indignations et commentaires (je parle mème pas des histoires sur le couple qu’ont rien a voir),la question quant au nom du groupe (n’ayant pas encore acheter le livre-sans malice-) m’interressait plus;a bon lecteur,salutations libertaires
c’est quoi cette intervention;a part interpréter mes pensées (mal) a la psy; J EN AI RIEN A CARRER DU “QUI”;c’est dommage de réduire un livre a son contenant,et non a son contenu;un ane,mème avec des livres anarchistes sur le dos,reste un ane (les antispécistes excuseront peut etre l’image)…quant a la pauvreté “théorique”,ça va du blanquisme de droite (a nos amishs) au Bonnanisme béat (autre forme d’onnanisme intellectuel),donc je ne m’ettendrais pas sur la question pour ne pas jeter d’huile sur le feu; un livre,c’est pas un objet,c’est des idées,dsl pour la leçon…