Un nouveau site a vu le jour en ce début d’année afin de suivre l’actualité du changement climatique qui risque d’être riche et mouvementée jusqu’à la fin d’année avec la conférence Paris Climat 2015 qui doit se tenir en décembre.

En voici l’édito du 1er janvier 2015 :

Encore une année de passée. Une année où le réchauffement climatique a non seulement pu être observé scientifiquement avec notamment le 5ème rapport du GIEC mais aussi avec les mesures d’une température annuelle moyenne planétaire record depuis le début des relevés de température en 1880.

Mais les conséquences du réchauffement on aussi pu être directement observées, évidemment dans la zone Arctique, qui est en première ligne, mais aussi plus proche de nous avec les graves intempéries qui ont touché le sud est de la France, directement liées aux hautes températures de l’année. Le reste du monde n’a pas été épargné, comme l’est de l’Asie qui a été touché par de très nombreux et violents typhons jusque tard dans l’année.

Les effets du réchauffement climatique se font chaque année de plus en plus virulents, soulignant l’état d’urgence de la situation planétaire, pour les humains, pour les animaux, pour l’environnement. Malheureusement 2014 n’aura toujours pas été l’année d’un vaste accord coopératif international pour prendre, enfin, les choses en main.

La Conférence de Lima a même été un échec. Difficile donc d’être optimiste en vue de la conférence Paris Climat 2015 qui aura lieu en décembre prochain.

Pourtant il n’est plus possible de passer encore une année dans l’inaction, à repousser les échéances, à trouver l’accord minimum qui n’engage à rien. Il faut que les choses changent, pas demain, pas en 2020, mais maintenant !

 

 

Et la présentation du site :

La conférence de l’ONU sur le changement climatique se tient en décembre 2015 en France, et nous y accordons une grande importance. Nous pensons que les connaissances au sujet de ce qui se passe doivent se répandre le plus possible, afin qu’une prise de conscience générale soit faite. Cette exigence démocratique est bloquée parce qu’il y a des gens qui nient le réchauffement climatique, notamment en France, au point que les « climato-sceptiques » sont une véritable force culturelle qui cherche à pourrir toute avancée dans la compréhension du réchauffement climatique.

Contrer le travail de sape de ces gens-là est très important de par la signification de la conférence de l’ONU. Mais il y a également les grandes entreprises, ou bien les entreprises tout court, qui cherchent à tout prix à faire du profit et dont les intérêts économiques sont à court terme, sans aucune préoccupation du long terme. Démasquer le double discours des entreprises et montrer leurs effets concrets dans la destruction de l’environnement est incontournable. Enfin, il y a également la question de l’idéologie de la consommation, les gens étant prisonniers du règne de la marchandise où consommer c’est avoir une existence « reconnue ». Cela amène, en plus de valeurs superficielles, un gigantesque gâchis, d’autant plus paradoxal qu’une grande partie de l’humanité vit dans le dénuement.

La synthèse de tout cela s’exprime par exemple dans le fait que la France est le seul pays où la croissance de McDonald’s est aussi forte, sans aucune compréhension de la part des gens de ce que cela signifie en termes de déforestation en Amérique du Sud, mais bien sûr aussi pour la vie des animaux, ou encore des questions de santé ou de conditions de travail.

Nous concevons notre activité, jusqu’à la fin de la conférence de Paris de décembre 2015, de la manière suivante :

a) Permettre l’accès aisé aux informations sur le réchauffement climatique ;

b) Renforcer, dans la population française, la prise de conscience de la réalité du réchauffement climatique ;

c) Présenter de manière la plus claire et démocratique qui soit les événements de la conférence, ainsi que ceux concernant la préparation de celle-ci ;

d) Contribuer à la multiplication des activités écologistes autour de la Conférence et renforcer les initiatives qui se forment.