Stratégie de la lumière
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Nous occupons la totalité du terrain qui nous est accordé par les autorités genevoises ; notre pré carré tient dans un mouchoir de poche, c’est propre en ordre comme disent les autochtones, ou bien ?
Genève est surprenante, on croit voir que des banques d’affaires et des tennisman français ou des pilotes allemand, des montres pour cinquantenaires etc mais il y a aussi des « ultra gauche anarcho autonomes » pas de Tarnac et quelques écolos qui siègent au gouvernement de la ville. Il y a même un article de la constitution genevoise qui nous encadre malgré un pilonnage récent de la partie libérale du gouvernement (libérale du mot liber-liberté comme liberté du renard dans le poulailler).
Genève est surprenante, on croit voir que des sociétés offshore, des dictateurs en goguette, des princes de pacotille, des « réfugiés fiscaux » etc mais il y a aussi des réfugiés politiques. Ces derniers sont en général avec nous, certains font même partie du collectif. Je me souviens la première année d’une argentine, Lydia, qui a connue la dictature dans son pays, elle répétait avec son accent latinos à propos de notre mouvement : « pas de consensus, pas de consensus ». Aussi, un chilien du nom de Gustavo m’a répété une formule très connue là-bas, je lui ai même demandé de me l’écrire ; le « je » se prononce « re » et l’accentuation se fait sur les avant dernières syllabes (à peu près…)« El pueblo unido jamàs serà vencido » « El pueblo unido jamàs serà vencido » ; c’est plus que des mots c’est une musique. Ces mots, ces actes, ce langage sont plus importants plus forts quand ils viennent de telles personnes parce qu’ils portent une histoire, du sens.
1. Reporter, HCR et amis de Voltaire
Genève est surprenante, on croit voir que des bâtiments froids et sombres durs comme la pierre mais il y en a faits en molasse qui s’effritent avec la moindre humidité et il y en a aussi composés de tuf calcaire chaud et isolant. Nos hébergeurs sont les habitants, parmi eux des journalistes, des réfugiés, des professions libérales, des instit, etc des retraités du HCR (Haut Commissariat des Nations Unis pour les réfugiés (http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/home).
Ils contribuent aussi au financement de l’institut Belrad
http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php en vendant des pommes sur le marché de Ferney-Voltaire au pied d’une statue, pas celle de Rousseau qui elle, est sur l’île du même nom un peu plus bas sur la rade.
A chaque rencontre, il y a une source, une histoire, un livre. Chez eux il y avait cette fois deux petits livres de personnes venant d’un milieux différent comme les vigies et pourtant qui se complètent, c’est l’atout de la bio-diversité:
– Celui de Viviane Forrester « La promesse du pire, résister à l’horreur économique ». http://www.dimedia.com/fn000126242–fiche_numerique.html qui se voulait une suite de celui ci :
http://olivier.hammam.free.fr/imports/textes/forrester/horreur01.htm
Mais le temps l’a rattrapé et ce sera à nous d’écrire « une suite à cette amorce » sur la prise de conscience de cette horreur et de la manipulation des gens et des mots.. Vertement critiqué par les e-con-nomistes-sophistes des chiffres, elle est resté intuitive et humaine, avec son talent pour exprimer l’imposture : « moins les idées que la chair et l’émotion d’où elles naissent, que l’épaisseur et la force des mots qui les portent, que la vérité de l’intuition qui les illumine. »… (Une étrange dictature (Fayard), une critique de l’ultra libéralisme, dans laquelle elle écrivait notamment : ” Chaque jour, nous assistons au fiasco de l’ultralibéralisme. Chaque jour ce système idéologique, fondé sur le dogme (ou le fantasme) d’une autorégulation de l’économie dite de marché, démontre son incapacité à se gérer lui-même, à contrôler ce qu’il suscite, à maîtriser ce qu’il déchaîne.”
– L’autre livre est celui d’ Agota Kristof (http://fr.wikipedia.org/wiki/Agota_Kristof
autobiographie), « L’Analphabète » est réfugiée hongroise qui fait mesurer l’étendue du chemin à parcourir lorsque l’on doit fuir le pays de ses racines, toujours avec une simplicité déconcertante, une beauté de l’expression et ayant le même talent, l’art des mots.
2. MissMauss
Parmi les hébergeurs Il y a aussi une retraité du CNRS du groupe « MAUSS » http://www.revuedumauss.com/
Sur http://www.revuedumauss.com.fr/Pages/MMAUSS.html
JP Molinari commence son texte ainsi :
« Donner, recevoir, rendre, vendre, acheter : le vocabulaire de l’échange ne se limite pas à ces seuls verbes qui sonnent comme autant d’appels à l’action. Au commencement était le Verbe : « Am Anfang war die Tat » répond Goethe, et peu importe qui commence quand les actes et les mots qui les disent ou les font être viennent de si loin, de toute éternité humaine. Jusqu’à nos jours remplis tant de furieux échanges boursiers que de généreux dons du cœur ou du sang.
Rien de tel pour la bonne santé réflexive que de plonger dans le flot pur de la pensée de Marcel Mauss, passeur d’éternité, avec l’audace de celui qui ne craint pas, aux fins de mieux comprendre son époque, de se retourner vers des formes lointaines de l’échange interhumain. »…
L’échange archaïque ; C’est en 1925 que Mauss fait paraître un texte intitulé : « Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques. »…« l’échange-volontaire obligatoire » etc.
« Missmauss » dit que « le don est inséparable de la relation humaine ». Don et contre don, on reçoit des uns et on donne aux autres. Quelques fois parce que les “uns” ne sont plus là où sont trop loin. Elle a aussi dans ses étagères un petit bouquin nommé « L’étrange défaite » (Marc Bloch) et là, cela se recoupe encore avec l’histoire des quelques personnes rencontrées sur les Glières en 2009. Chaque année il en manque toujours à l’appel, mais des Hessel et des Aubrac, il en pousse un peu partout tous les jours dans les landes, dans les maquis. C’est de la bonne graine, il en reste encore, on se les échange. Et le lien a été fait entre ceux d’hier et d’aujourd’hui http://www.citoyens-resistants.fr/.
Ceux du CRHA avaient aussi participé à la lutte d’un grand projet inutile local avec d’autres Amis de la terre, CNT etc …http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119089.
Une autre rencontre s’était faite avec un certain Albert Jacquard dont l’œuvre se recoupe aussi avec les autres.
Dans les étagères il y avait aussi « Un si fragile vernis d’humanité » de Michel Terestchenko ». Un livre qui devrait être lu dans toutes les écoles et universités du monde car il complète et confirme cette « ligne du Mauss » et cette notion de banalité du mal (Hannah Arendt – Eichmann à Jérusalem) aussi bien que celle du bien.
Mais redescendons dans la rue. Les gens voient ceux et ce que nous représentons et ils apportent de l’eau au moulin de la véritable information sur la radioprotection. Des réseaux se tissent dans l’ombre des médias dominants, et c’est la énième mutation génétique qui s’opère car tous ces réseaux font un travail de fourmis pour contrecarrer la propagande infecte et internationale.
3. Reçu des veines ouvertes
Gustavo le chilien et Lydia l’argentine ont aussi leur propre histoire, elle est pourtant liée à toutes les autres.
Depuis le début de cette action, il y avait déjà un mimétisme avec ces veines ouvertes de l’Amérique latine, cet ouvrage d’Eduardo Galéano mis à notre connaissance comme beaucoup d’autres liens par des “vigies devant l’OMS”.(Michelle), une autre montrera du Boris Cyrulnik (Diane), du Fukuoka (Bernadette), du Charbonneau, Ellul, Anders, Laborit (Guy), du Latouche et Ariès (Annick) etc et tout se recoupent toujours avec les autres sources, les autres rencontres. « Nous autres » du MEG, rejoignant les autres Métraux, Jaulin (1), Levi-Strauss etc .
Ces veines ouvertes sont aussi liées avec le paysan breton à l’origine du mouvement IWHO avec ces camarades italien Tchertkoff et canadien Larivière, sa dulcinée et quelques-uns de CRIIRAD Contratom, SDN etc. Il s’est directement inspiré des femmes de la place de Mai en Argentine.
– http://fioinbuenosaires.blogspot.fr/2007/08/les-folles-de-mai.html
– http://www.alliance21.org/2003/article2702.html
– http://tlaxcala.es/pp.asp?lg=es&reference=2574
C’est encore une bonne raison pour chercher les liens, les causes communes dans quelques travaux et documents comme :
– ceux de MM Robin sur Condor (Escadrons de la mort : l’école française)
– http://www.arte.tv/sites/fr/robin/2013/12/08/la-mort-du-general-aussaresses-l-executant-des-basses-oeuvres-de-la-republique-francaise-2/
– http://www.arte.tv/sites/fr/robin/2013/12/15/aussaresses-2/ – http://www.arte.tv/sites/fr/robin/2011/07/31/escadrons-de-la-mort-lecole-francaise-et-torture-made-in-usa-ou-comment-fabriquer-des-terroristes/
– les documentaires de P. Guzman « Nostalgie de la lumière »
et « Esther et Mariana » ou « Histoire de femmes » de V.Martinez, G. Arijòn, Vus à Paris (La Clef/Action Christine)
– les ouvrages « Venceremos » de F. Gaudichaud puis plus proche 2Neozapatisme » du collectif AF.Diaz
Puis MissMauss ayant des antennes partout, elle reçue de son amie Jules Falquet une analyse de l’actualité qui dépasse l’entendement :
Extraits : Dans l’article « Sayak Valencia décrit « la frontière nord du Mexique comme le « côté obscur » de l’économie globale (mexicaine). Pour elle, la violence, qui caractérise ce capitalisme gore, possède un triple rôle : outil de marché particulièrement efficace, moyen de survie alternatif et pièce-clé de l’auto-affirmation masculine. […] pour décrire trois grandes dynamiques. La première est la transformation de l’État-nation en État-marché puis, dans le cas du Mexique, en narco-État où les grandes entreprises qui contrôlent classiquement l’État ont été remplacées par les cartels de la drogue, devenus de véritables entreprises transnationales. La deuxième est un hyperconsumérisme qui se substitue au projet humaniste et à l’éthique, produisant une nouvelle subjectivité portée par ce que Valencia – empruntant à la littérature médiévale espagnole pour caractériser des êtres mi-hommes-mi-monstres –, baptise les sujets endriagos, qui utilisent la violence comme moyen de survie, d’auto-affirmation et outil de travail. Enfin, elle reprend le concept de nécropolitique, en le situant dans le contexte spécifique de la frontière nord du Mexique. Ici, ce sont les corps eux-mêmes qui sont devenus marchandises, dont la protection, la conservation, la liberté, l’intégrité ou la mort constituent autant de sous-produits. »
[…]
Cette violence est le fruit d’une histoire politique, économique et militaire tout à fait traçable, avec des acteurs clairement identifiables et des alliances internationales précises avec des pays du Nord comme les Etats-Unis, la France ou Israël (impliquant l’instruction militaire, la vente d’armes et de savoir-faire), et non d’une quelconque barbarie machiste incontrôlée issue de la jeunesse masculine pauvre des pays du Sud. Il ne s’agit pas non plus d’une vulnérabilité naturelle des femmes, même appauvries et racisées. »
– Au Brésil le contact mortel des derniers indiens préservés d’Amazonie se fait ressentir avec ce qu’on nous a vendu comme “civilisation du progrès” ou “moderne” – http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/29/science-1-10-2014-dossier-amazonie-entretien_4496472_3244.html
Comme Dilma, les indiens sont “pourtant de gauche mais anti-productivistes”, et peut-être diraient-ils comme Frantz Fanon à leur façon “Peau rouge masques blancs”, ils diraient aussi que l’Amazonie est anti-capitaliste parce qu’elle respire la diversité; Si elle meure, le monde meurt. http://www.telerama.fr/idees/special-bresil-les-indiens-d-amazonie-vivent-dans-un-monde-qui-leur-a-ete-vole-eduardo-viveiros-de-castro,113961.php ) .
– Après l’assassinat d’un député vénézuélien et de sa femme.
– Puis les meurtres des étudiants mexicains – http://www.liberation.fr/monde/2014/11/07/mexique-un-groupe-arme-avoue-avoir-tue-40-des-etudiants-disparus_1138985
Les veines sont toujours béantes mais il y a bien sûr des îlots de résistance : zapatiste, Mapuche etc. Ces veines ouvertes sur ce continent comme dans les autres révèlent ce qui adviendra aussi par ici au pays du nucléaire. Le pays où la prévarication, le scientisme y sont érigés en sport national.
La barbarie ultralibérale dans ces zones de non droits au Mexique décrite par Jules Falquet se conjugue avec les écrits de Dany Robert Dufour (autre source venant d’un « vigie » disparu ce « printemps silencieusement », il disait de Dufour qu’il était probablement le meilleur philosophe de son temps). Et que beaucoup d’autres « inaudibles » victimes de la conspiration du silence dénonçaient déjà depuis des lustres ces usurpations et déviances d’une prétendue liberté.
On dit aussi maintenant ultra libéralisme comme si on voulait s’excuser de s’être accommodé du capitalisme depuis si longtemps ou peut-être pour raccrocher à cette vieille peau le productivisme, consumérisme, scientisme, transhumanisme et tout le bal des ismes qui vont avec.
On a beau jeu de dire qu’« il n’y a pas d’alternative » alors que depuis toujours les « alternatives » ont été étouffées, assassinées, génocidées, holocaustisées.
On oppose les peuples sous prétexte fallacieux, on provoque les guerres « pour faire marcher le commerce » « donner du travail au ouvriers » après tout « les armes sont faites pour s’en servir » etc alors que l’essentiel pour ces « on » qui n’existent que par la guerre, est l’accès aux matières premières pour alimenter la machine à broyer et ainsi ne « pas négocier le niveau de vie ». Cela reste juteux pour les mêmes :
– http://www.bastamag.net/Premiere-Guerre-mondiale-va-t-on
– http://www.bastamag.net/Les-profiteurs-de-guerre
– (Cf « La face cachée du pétrole » Éric Laurent).
Les gouvernements français qui se sont succédés ont bien sûr largement participé aux massacres « au nom du peuple français » comme dit René Vautier dans Afrique 50.
Et toujours de nos jours le même but est à peine voilé dans chaque intervention militaire.
Mais « la haine du français » a été démultipliée depuis l’entrée du pays dans l’OTAN par des imbéciles comme Sarko (toujours pas à Clairvaux avec ses amis Balkany Estrosi Juppé fillon guéant cope comme les anciens Chirac Giscard baladur pasqua dasseault etc.)(2) et un autre prétendu socialiste qui reprend toutes les casseroles des ses prédécesseurs à son compte, cela montre bien l’effondrement moral et l’assujettissement du pays aux dieux GoldmanSachWormsLazardRockefeler etc).
Il est bien sûr aussi question du mythe de l’Europe qui n’est autre qu’un conglomérat de banquier- industriels affairistes depuis le début . (Cf Fakir).
Une autre question est de savoir maintenant si le mythe de la France va résister.
Un Frantz Fanon – (http://fondation-frantzfanon.com/article2250.html)
avait déjà dévoilé le mythe de l’Algérie française, et un Schlomo Sand dévoile bien le mythe d’Israël.
– http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
– http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/200814/les-muses-et-la-mort
Car il est à noter pour ceux qui n’auraient pas remarqué… que partout le totalitarisme, le fascisme est gardé sous le coude au cas où, en dernier recours. Car s’il n’est pas interdit, ce n’est pas sous prétexte de « liberté d’expression »; c’est plutôt qu’ils en ont besoin comme il y a 70ans, une première tentative le 6 Février 1934 ne fera que reculer l’échéance de juin 40. En France le FN sert déjà d’éponge populiste après le père au couteau nazi. – http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/03/16/le-grand-blond-au-poignard_1669337_3212.html
Il est protégé par l’armée, l’Etat, les industriels etc comme un Aussaresse et toutes les exactions commises « au nom du peuple français » de longue date.
Avec des jupons, cela passe en moins pire, mais c’est toujours repeindre le même modèle avec une croix gammée. D’autres utilisent le vert ou le rouge, rose, bleu etc sur le même modèle. En Grèce l’Aube dorée, Svoboda en Ukraine etc tous peuvent être porté au pouvoir par la volonté de l’argent roi. Les neveux d’IG Farben peuvent faire cela comme hier pour tout simplement préserver leurs intérêts ou cacher les impostures. Le tout toujours avec des processus prétendument démocratiques comme le montre l’actualité régulièrement :
– http://www.bastamag.net/Elections-aux-Etats-Unis-quand-des
Extraits :« Problème : entre mener des actions de lobbying et s’immiscer directement dans une campagne électorale, en tentant d’influencer le résultat, il existe une frontière éthique. Le rôle toujours croissant des entreprises et des milliardaires dans la vie politique est un sujet suffisamment polémique aux États-Unis – une importante campagne citoyenne est en cours pour limiter à nouveau rigoureusement le rôle de l’argent en politique – pour que des groupes français prennent davantage de précaution. En particulier si c’est pour soutenir des candidats parmi les plus extrémistes. Et a fortiori lorsque ces groupes sont majoritairement ou partiellement propriété de l’État français, comme c’est le cas d’Airbus, d’Areva et de GDF Suez. Les représentants de l’État au sein de ces groupes ont-ils pour mandat de cautionner le soutien financier à des climato-sceptiques ou des représentants de l’ultra-droite ?
Entre business et idéologie :
Ce que révèle l’implication des multinationales françaises dans la politique états-unienne, c’est aussi l’amalgame de plus en plus fort entre ce qui relève des « intérêts économiques bien compris » des entreprises et de l’idéologie. L’hostilité envers l’État régulateur, le déni du changement climatique ou de la gravité des diverses formes de pollutions, la promotion de la liberté individuelle… autant de points de convergence entre un certain radicalisme d’extrême-droite et la vision du monde néolibérale. C’est cette convergence nouvelle – inventée aux États-Unis depuis quelques années, et qui fonde aujourd’hui l’identité même du parti républicain – que les firmes françaises paraissent prêtes à encourager. Le feront-elles demain en France et en Europe ? »
Comme il est bien dit « Entre business et idéologie » :il y a l’imposture du dogme de la croissance ou l’imposture du nucléaire par exemple, avec le colonialisme de l’AIEA, au Japon : ils ont besoin du fascisme et du nationalisme pour remonter les seuils de contamination admissibles, étouffer les conséquences sanitaires dans les hôpitaux et pour réprimer les médecins, les opposants ou journalistes indépendants, et encore disperser les déchets pour qu’il n’y ait plus de comparaison possible sur toute l’île. Ils ont besoin du fascisme pour redémarrer (essayer) les réacteurs, maintenir la propagande d’Etat, cultiver l’ignorance et la peur parmi la population, l’acceptabilité. Comme ils ont besoin de la dictature au Bélarus et de la corruption en Ukraine pour étouffer les conséquences de Tchernobyl et rendre acceptable l’inacceptable
http://www.dissident-media.org/stop_nogent/Gestion_post_accidentelle.pdf
Par l’intermédiaire aussi des collaborateurs français ( Ethos etc) avec des moyens démesurés.
A la manière du prof de philo de la gare de St Charles on pourrait pointer du doigt : « Vichy nucléaire, je te vois »
On doit pointer du doigt, faire ressortir ces mots de « dénie de démocratie » , de « trahison » et de « collaboration » avec le lobby, cela s’appelle la prévarication (grave manquement au devoir de sa charge, servir les intérêts privés et ne plus rien à voir avec le bien commun, la décence commune, le vivre ensemble…etc).(3)
On doit pointer du doigt, l’AIEA l’agence de l’énergie atomique qui a une contradiction scandaleuse et criminelle entre ces deux têtes (hydre ou cerbère au choix): la promotion de l’atome et la « régulation » de la dissémination. Ce dernier point est déjà scandaleux car ce sont les propres membres permanents du conseil de sécurité composant l’AIEA qui ont, par le jeu des alliances et du commerce, dispersé la menace nucléaire partout dans le monde, surtout, en Israël Pakistan Inde Iran etc.
De plus sa position hiérarchique est inadmissible dans le cadre d’une ONU vraiment humaniste comme elle le prétend. L’OMS rampe et ne bouge pas aussi par carriérisme.
On doit faire ressortir en permanence :
– que beaucoup de personnes en France et en Europe ont quelque chose qui leur reste à travers de la gorge dans les deux sens du terme en toute impunité, ils se sont fait égorger mais restent en vie mais à quel prix, on appelle cela le « sourire de Tchernobyl ». (souriez, vous êtes irradiés).
– Le fait que les liquidateurs ont sauvé l’Europe et l’Europe les nie.
– Le fait que les problèmes thyroïdiens “ne sont qu’un” traceur un révélateur mais que toutes le pathologies dites “classiques” se retrouvent en surnombre “grâce” à la pollution industrielle dont le nucléaire et que les faits et les enquêtes épidémio non tronquées le prouvent. On connaît le naturel de l’arrogance française d’un Jacques Seguela mais un Jacques Areva pourrait tout aussi bien dire : “Si à 50ans on a pas eu au moins un cancer, c’est qu’on a raté sa vie”…
– Le fait du scandale car ce sont les pouvoirs publics qui devraient financer des instituts comme Belrad qui soignent effectivement et pas la société civile qui s’échine à trouver quelques oboles de 19000 Euros par mois (quand même) et qui s’essouffle avec l’air du temps qui se dégrade et pas seulement avec des poussières radioactives en ramant sur l’océan contaminé.
Et cetera et cetera cela fait 7ans que l’on reste devant ce glaçon et on pourrait en écrire des kilomètres. On tient tous les jours parce que tous les jours, quelque part, c’est l’holocauste nucléaire continue et finira sa course dans l’abîme si rien ne bouge. Si la « société humaine » ne prend pas conscience de cette priorité, et bien, elle fusionnera avec les étoiles comme au commencement. On tient tous les jours parce que tous les jours, quelque part, le très grand crime sur le génome n’est absolument pas reconnu et des technocrates et des bureaucrates comme jadis Eichmann obéissent aux ordres et avec un certain zèle comme ce « clown ».
4. Strategias de la luz
On ne doit rien lâcher, alors pour réponse aux vieilles questions « Que faire ? » « quelles stratégies ? »
Alors que tout a été déjà dit, Maktub ; c’est écrit, il suffit d’éclairer les lanternes ;
Au Chili, ils disaient : « Créer le pouvoir populaire »
En France, les Aubrac disaient « Créer c’est résister, résister c’est créer »
et un autre avant de mourir l’a dit aussi : « Nous serons perdus, si nous nous replions sur nous mêmes ; sauvés, seulement, à condition de travailler durement de nos cerveaux, pour mieux savoir et imaginer plus vite. »
Nous devons contribuer à cette éducation populaire et cette prise de conscience, en faisant « travailler dur nos cerveaux » comme disait Marc Bloch dans « L’étrange défaite », alterner entre luttes et joies lorsque les deux ensembles ne sont pas tous les jours possibles . Sinon c’est comme si on leur crachait au visage à tous ces résistants d’hier et d’aujourd’hui. Relever celui qui a un genou à terre et faire tout ce qui donne du sens . Parce que des qui « font travailler dur leur cerveau, leur imagination on en a vu à NDDL à Weterren Tarnac Valognes Larzac Décines No TAV Testet Chambarans etc.
Et partout ailleurs, ils relèvent le gant les insolents…comme en 40 ; ils avaient leur âge les Vautier, Bessan, Manouchian avec la folie de leur jeunesse. Comme en 40, mais d’une manière qui leur est propre, car cette fois ci, nous sommes « encore » dans des sociétés prétendument démocratiques ; on peut cacher les choses, abrutir les gens seulement jusqu’à un certain point même si la technique de propagande a évolué depuis Goebbels-Bernays.
La stratégie, c’est de revenir aux études du vieux Marcel, à l’origine :
Don et contre don, tout est lié, don et contre don on ne peut pas et on ne veut pas reculer, pour ” l’enfant et la femme Venceremos”. La stratégie, c’est de revenir aux études du vieil Albert avec sa véritable rencontre, sa halte à la compétition, sa halte à la croissance et aux dérives scientistes. L’autre à l’autre bout, c’est nous, je ne suis rien nous sommes. La stratégie, c’est l’entraide de Kropotkine qui contre la récupération d’un darwinisme social par des crapules qui cherchent des bases scientifiques à leurs dogmes; car si ce n’était pas la même vie en Sibérie que sous les tropiques, c’est maintenant que la même mort se rapproche, à plus de 20 milli sievert par heure au compteur…. La stratégie c’est socialisme ou barbarie de Castoriadis, etc
Pour mieux informer la popu-lasse, le titre de l’ouvrage de Galéano devrait faire l’objet d’un journal car contrairement au livre sorti il y a plusieurs années, un journal ne se termine pas; c’est bien tous les jours que cela se passe, des veines, des torrents, des rivières, des fleuves, un océan d’injustice de sang et de pillage. Malheureusement, l’oeil du cyclone médiatique est un satellite commandé par les mêmes hommes avides de pouvoir et d’argent. Des Rockefeller aux Kissinger, ce dernier ayant perdu toute sa famille dans l’holocauste. Mais qu’a-t-il contribué à faire d’autre avec toutes ces personnes qui ne veulent pas remettre en question leur niveau de vie ? Le capitalisme, le productivisme. Dans le Wall Street Journal de cet été, Kissinger cherche encore à se justifier de ce fameux “ordre mondial” qui fait couler beaucoup plus de sang que d’encre comme s’il était déjà devant un tribunal populaire pour crime contre l’humanité.
On relève un commentaire brillant sur la réalité du personnage:
“Je me pince en découvrant sur ce site un papier complètement acritique sur les déblatérations d’un criminel contre l’Humanité quant à “l’ordre mondial” qu’il a largement contribué à façonner durant les décennies où il fut, de très près ou d’un peu plus en retrait (officiellement) impliqué dans les sphères de pouvoir.
Son nom restera associé à quelques-unes des pires violations des Droits humains au cours du XXème siècle : les bombardements, entre 1969 et 1975, contre les populations civiles au Laos et au Cambodge (un million de morts), l’implication, des préparatifs à son exécution, le 11 septembre 1973, du coup d’État contre Salvador Allende, le président du Chili, le soutien au tyran indonésien Suharto, qui envahit en 1975 le Timor oriental (213 600 victimes jusqu’en 1999), son rôle dans le « Plan Condor », vaste opération destinée à éliminer des militants de gauche en Argentine, en Bolivie, au Brésil, au Chili, au Paraguay et en Uruguay dans les années 70…
Mais cet individu de la pire engeance ne répondra vraisemblablement jamais de ses forfaits (1). Au contraire, à l’instar d’autres immondes « délinquants », il croule sous les sollicitations pour ses « expertises » et « conseils » (2)… Le vendredi 7 décembre 2012, François Hollande avait accueilli à l’Élysée l’ancien secrétaire d’État américain.
(1) On peut toujours rêver qu’il tombe sous le coup d’un mandat international et qu’il se fasse arrêter, par exemple dans les tribunes de Roland-Garros à l’occasion des Internationaux de France de tennis.
(2) Cela me rappelle un célèbre violeur impuni…”(René HAMM) 30.08.2014
Kissinger et Rockefeler font parti des derniers survivants de la vieille garde des commanditaires de cet holocauste permanent en Amérique et sur tous les continents, commencé par leurs pairs depuis plus de 400ans. La situation « taftaïenne » actuelle est peut-être le résultat d’un procès tronqué à Nuremberg ; c’est peut-être là la raison majeure de la situation absurde, quasiment inextricable dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.
Depuis plus de soixante dix ans, ce ne sont plus les mêmes mais c’est la même fonction qui fait l’organe : l’argent par dessus tout. D’une part tous les participants directes n’ont pas été condamnés (il ont été soit caché soit récupéré ailleurs). Et d’autre part, les neveux d’IG Farben et les financiers ont acquit un pouvoir encore plus démesuré en comparaison de leur situation d’après guerre de 14-18 . Ces fameux profiteurs de guerre, pourquoi remonter plus haut aux origines de la volonté de puissance, puisque c’est là qu’est le nœud, le point nodal .
suite à lire ici
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