« ou alors ça va péter » retour sur la manif libertaire du 1er mai 2014 à paris
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes salarialesRépression
Lieux : Paris
« Ou alors ça va péter » – retour sur la manifestation libertaire du 1er mai 2014 à Paris
La traditionnelle manif libertaire du 1er mai (appelée par FA, CNT, CNT-AIT et AL) s’est déroulée cette année sous la pluie et les bris de vitrine.
Quelques centaines de personnes y ont pris part et tout ne s’est pas passé dans le calme des slogans du camion sono. Arrivées au niveau du magasin franprix de la rue de Belleville, plusieurs personnes sont entrées à l’intérieur pour une auto-réduction. Le vigile s’est interposé et des employés ont tenté de fermer le rideau de fer. En réponse, plusieurs coups de bâton sont venus étoiler la vitrine. Peu de temps après dans la même rue, deux banques ont été attaquées. Alors qu’un RG, l’habituel coordinateur des flics en manifs, s’approchait de trop près, il a été chassé et s’est pris des coups. Le SO de la manif (principalement autocollé CNT) qui était déjà intervenu pour calmer le jeu près d’une banque, s’est interposé pour protéger le flic et empêcher la casse. Une embrouille s’en suit, les organisateurs, rageux de ne pas contrôler tout ce qui se passe, exigent que ceux/celles qui cassent quittent « leur » manif.
Plus loin, toute la devanture d’un monoprix tombe et un distributeur du crédit lyonnais est détruit. Au coin de rue suivant les CRS sont amassés protégeant une autre banque et se prennent des bouteilles et des pierres.
À la sono, une bureaucrate de la CNT annonce que son organisation ne veut pas continuer à manifester dans une atmosphère de violence extrême non décidé collectivement (sic !)… À partir de ce moment, le cortège continue sur le boulevard Beaumarchais escorté par des flics en tenue anti-émeute et en civil. Alors qu’on sent la pression policière se resserrer, la manif emprunte la rue étroite du Chemin vert et se retrouve bloquée dans une nasse comme on pouvait s’y attendre. Après quelques minutes, les flics laissent repartir la manif et quelques personnes passer dans un couloir puis l’entonnoir se referme sur des personnes ciblées. D’autres s’interposent, les flics gazent, matraquent et celles arrêtées se font écraser au sol puis tirer hors des cordons de flics. La scène se reproduit à au moins trois reprises tandis que la CNT se préoccupe uniquement de ses véhicules.
Deux personnes au moins ont été arrêtés et sont actuellement en garde à vue, on ne sait pas encore pour quel motif.
Aujourd’hui, pour la respectabilité de leur organisation, certain-e-s libertaires se sont dissociés pour des vitrines de banque et de supermarchés brisées. Le SO a travaillé main dans la main avec les civils pour la « bonne tenue » de la manifestation.
Nous sommes solidaires des personnes arrêtées. Ce qui peut rompre la monotonie ambiante nous rend joyeux et la rage contre ce monde ne peut-être contenue dans le parcours d’une manifestation cogérée entre flics et SO.
Solidarité avec les personnes arrêtés !
Pillage, saccage, sabotage !
Liberté pour tou-te-s !
Lafon, laforme ?
Le premier mai libertaire c’est d’habitude l’occasion d’une balade dans l’Est parisien… Cette année, ça a été beaucoup plus tendu. Compte-rendu partiel qui sera complété au fur et à mesure avec les différentes informations rassemblées. Pour tout complément d’information, notamment sur les interpellé-e-s, écrire à paris-luttes-infos (arobase) riseup.net.
Acte I : la balade mouillée
Arrivée à place des Fêtes, comme d’habitude, il y a un peu de monde, sans être très massif. Entre 500 et 1 000 personnes. Comme d’habitude, somme toute.
L’ambiance est assez sympa, bien qu’un peu folklorique comme souvent. Beaucoup de drapeaux noir et rouge et noir. Les orgas sont présentes. La FA a un beau bloc en tête de manif, la CNT, groupée autour du camion a un peu moins de monde que d’habitude. Alternative libertaire est présent plus en queue. Des groupes collent des affiches autour de la manif. Les slogans sont comme d’habitude tournés vers nos ennemis les bourgeois et les flics. « A bas l’état, les flics et les patrons », « Pierre par pierre, mur par mur, nous détruirons toutes les prisons »…
En haut de la rue de Belleville, il pleut beaucoup trop, les tracts commencent à fondre dans la main et les afficheurs arrêtent d’afficher. On se dirige tranquillement vers une manif K-Way…
Acte II : Hein quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
Jusqu’ici c’était tranquille. Arrivée au niveau du métro Belleville, ça se speede d’un coup sans qu’on comprenne vraiment pourquoi [1].
Certains camarades s’appliquent à défoncer une agence du Crédit Lyonnais.
Lafon, le super flic de la DCRI chargé de l’extrême gauche à Paris, cherche à s’interposer pour arrêter les vilains casseurs. Grave erreur. L’imprudent se fait rosser. Non sans quelques dissensions dans le cortège, il se carapate en courant grâce à une exfiltration par le SO de la CNT.
Passé ce léger incident, on continue à descendre la rue du Faubourg du Temple. Une autre banque est éclatée. Puis c’est au tour de Monoprix de se faire complètement exploser la vitrine. A noter que celle-ci n’a résisté que 6 secondes. Pas très solide. Décidément malchanceuse, c’est encore une banque LCL qui se fait casser sa devanture. Métro Goncourt on voit pour la première fois des robocops, en l’occurrence des gardes mobiles, qui essuient quelques rares jets de bouteilles.
Acte III : 2e round, retour au calme forcé
Une personne de la CNT prend la parole pour expliquer que la manif ne « pourra pas continuer dans ce climat de violence extrême ». Elle est huée par une partie conséquente de la foule, et pas seulement ceux qui cassaient des trucs.
Pendant ce temps, les flics se positionnent en latéral, avec des tenues anti-émeutes. On sent qu’il y aura plus grand chose de possible.
On se ramène ensuite sur le boulevard Ferry où on s’aperçoit qu’il y a de plus en plus de flics, et notamment des civils qui sont massifs. On avance assez vite et on se retrouve sur le boulevard Richard Lenoir à 200 m de la place de la Bastille. On sent que les flics cherchent des gens pour pouvoir les serrer (sans doute les gens qui ont tapé leur collègue précédemment).
On tourne dans la rue du Chemin vert (trajet déposé à la préfecture) où on stationne pendant 20 minutes sous une pluie battante. On n’aurait jamais dû s’engager dans cette rue, idéale pour une nasse policière. Les flics en ligne forment une prison à ciel ouvert et commencent à faire sortir les gens au compte-goutte. Sauf qu’ils avaient repéré du monde à arrêter et les BACeux plongent sur eux et s’en saisissent.
S’en suit une grande mêlée ponctuée par un gazage. Le groupe est séparé en plusieurs morceaux et une grosse partie se retrouve sur le boulevard Beaumarchais tandis que le reste est encore dans la nasse. La même scène se reproduit plusieurs fois, jusqu’à ce qu’au final il n’y ait plus personne dans la nasse. Au passage les flics ont fait des arrestations. 4 à priori.
Nous sommes ensuite repoussés par les flics et leurs boucliers jusqu’à la place de la Bastille, désespérément vide pour un Premier Mai…
Notes :
[1] Apparemment selon d’autres sources, le Franprix avant l’arrivée à Belleville avait déjà fait les frais d’une autoréduction puis d’une descente en règle de la vitrine.
http://paris-luttes.info/un-premier-mai-libertaire-tres
Merci aux camarades qui mettent en pratique les slogans de la manif… quant aux bureaucrates: qu’ils aillent à la cégète!
http://www.non-fides.fr/local/cache-vignettes/L248xH250/arton3624-c7c43.jpg
Une petite image qui donne le ton des futures relations entre anarchistes et cenetistes.
Au moins quatre personnes en garde-à-vue, pour « violences volontaires aggravées sur agent dépositaire de la force publique ». GAV reconduites pour 24h.
Cinq personnes en GAV, trois d’entre elles ce soir sont sorties à 20h. Trois personnes accusées à tort de dégradations, et deux accusées de violence sur agent dépositaire de l’autorité publique.
« Arrivées au niveau du magasin franprix de la rue de Belleville, plusieurs personnes sont entrées à l’intérieur pour une auto-réduction. Le vigile s’est interposé et des employés ont tenté de fermer le rideau de fer. En réponse, plusieurs coups de bâton sont venus étoiler la vitrine. Peu de temps après dans la même rue, deux banques ont été attaquées. »
Super les révolutionnaires en peau de lapin qui attendent le 1 er mai, planqués dans une manif (des bureaucrates de la reprise individuelle quoi ! pourquoi pas le 2 mai ou le 25, entre vous et sans vous planquer dans un cortège, et pourquoi pas dans les beaux quartiers ?), pour faire leurs courses et démolir les vitrines de banque; les vitrines de banque j’ en ai rien à cirer Mais les connards qui ne voient pas (ou qui voient très bien) que leurs hauts faits d’ armes révolutionnaires, à part de se faire péter leur Ego sur les réseaux sociaux, vont surtout servir à faire un peu plus interdire la CNT qui est déjà en passe d’ être expulsée de ses locaux rue des Vignoles, oui, ce sont eux les vrais supplétifs de la police et du pouvoir. Même pas sur qu’ ils soient payés pour cela, la connerie individualiste, le besoin de décider d’ une action sans se soucier si les autres présents(les camarades)veulent y participer mais en se servant de tous les autres (les camarades) pour se planquer, sans assumer leur lacheté et leur incapacité à s ‘organiser et agir collectivement,ça peut servir de moteur pour quelqu’ uns mais moi ça me fait gerber. Les flics de la pensée « anarchiste », c’ est bien vous.
Un cénétiste ordinaire
Une cenetiste lambda te repondra qu’il n’y aurait pas de polémique si le SO n’avait pas choisi de defendre le capital et les flics plutot que d’empecher l’arrestation de deux camarades (qui n attendent pas le 1er mai pour militer).. alors les locaux je vais te dire: on s’en fout! Quand on voit des reactions pareilles!
c’est pas la première fois que la cnt parisienne protège des vitrines et des banques et préfère livrer des camarades aux flics plutôt que les protéger.
avec des copains on s’est même fait traiter de petits bourgeois à nddl par des archéos de la cnt qui faisaient des fouilles sur le site au service de vinci, protégés par la police, pendant que nous manifestions.
un copain avait du coup rédigé cet article:
http://lutteaeroportnddl.com/2011/11/11/la-cnt-inrap-ou-la-servitude-volontaire-des-archeologues-libertaires/
sans compter qu’à la cnt, des membres du bureau confédéral se présentent aux élections municipales et même législatives!
mais la cnt n’est pas partout tombée dans la collaboration.
fort heureusement, de nombreux camarades cntistes sont clairs et essaient en interne de rendre à la cnt sa vraie identité. mais n’est ce pas en pure perte?
Une fois de plus quand il s’agit de chercher à enterrer la cnt Vignoles (cf expulsion), l’élite éclairée de l’autonomie ouvrière qui vient des beaux quartiers se délecte. On se demande pour qui elles/ils roulent ? Toni Negri avait certainement « donner » l’idée de scènes spectaculaires sous la pluie pour le prochain long mètrage de la financière du tissus (qui fait fabriquer au Bengladesh). A moins que la fameuse coordination des intermittents d’IDF soit à la recherche de locaux et lorgne sur le 33 rue des Vignoles ? Les bourgeois sont partout à Paris même dans la « revolution radicale » et tout ça pour avoir le quota d’heures. Elections, collaborations et infiltrations ne serait ce pas la spécialité de cette avant-garde que l’on a vu souvent prétendre travailler en coulisse pour des mouvements de masse : Voynet, Joly etc..
Pas d’inquiétudes dès qu’elles/ils sortiront hors du périphérique parisien, on leur rappellera. Pitoyable pour les arrestations….
Ce texte n’est pas anarchiste, mais complètement décompo.
Avec des crétins comme ça, le pouvoir est tranquille.
Depuis que la CNT-vignole s’est pris une raclée et qu’elle est arrivée à bastille encadrée par un service d’ordre composé de CRS, elle pleurniche en disant que les totos sont des méchants qu’il y avait des femmes et des enfants dans la manif libertaire et que faut pas casser.
On connait tous le surnom de la CNT des Vignoles : CNT-Virile, bien connue pour cogner qud elle est en bande et pour parader tous muscles dehors. Là elle pleurniche qd certins ont mis en pratique ce qu’elle crie pour se donner une conscience révolutionnaire qu’elel n’a plus depuis pas mal de temps…
Qui apportera un kleenex à la CNT lors de son festival ce wek-end ?
Ah Josy, on te sent pressé d’ aller porter des kleenex au meeting de la CNT ce week end. On te sent hatif d ‘aller y foutre un peu la merde d’ histoire de donner des leçons de violence révolutionnaire salvatrice aux vilains collabos. T’ en frétille déjà, tu seras surement accompagné par les flics en civil, ils vont surement te déposer à la grille. Mais le pire c’ est que tu le feras pour pas un rond. Par conviction révolutionnaire de salon et pour défendre l’ idéal de la vraie CNT, la CNT Toto Bobo.
à Rash
Collabo, tu sais sans doute pas ce que ça veut dire ou tu fais semblant.
Ah oui il est édifiant l’ article de ton copain mais je le trouve un peu mou en tout cas incomplet dans sa liste des collabos; Ainsi quand il écrit :
« Ainsi les ouvriers du nucléaire peuvent-ils garder leur conscience tranquille lorsqu’ils collaborent à nombre de destructions environnementales et humaines, et par leur travail confortent notre servilité et notre dépendance à une énergie qui détruit notre futur !?
Quant aux ouvriers embauchés sur des chantiers d’infrastructures voraces de terres agricoles, faut-il faire mine d’ignorer leur rôle indispensable à ces travaux sous prétexte qu’ils doivent bien donner à bouffer à leurs gosses? Ont-ils conscience que leur travail participe à la mise en péril de l’autonomie alimentaire de leurs enfants ?
Et que dire des profs qui inculquent l’obéissance aux rejettons du capitalisme, des travailleurs sociaux qui placent les pauvres sous contrôle, des matons et des flics veules exécutants de la violence d’Etat, etc. ? »
Il oublie les facteurs qui distribuent la pub, les injonctions de payer, les avis d’ expulsion en recommandé, le personnel hospitalier qui livre le prolétaire pieds et mains bandées aux tenailles de l ‘ industrie pharmaceutique, les chauffeurs de cars scolaires qui conduisent les bambins vers les lieux carcéraux et de soumission, les plombiers qui réparent les tuyauteries servant à vendre à prix d ‘or l’ eau captée par les multinationales, les maçons qui construisent des écoles et des prisons(c’est pareil, les platriers complices, les électriciens qui mettent en gaine et font circuler un un courant qui sert aussi à torturer, les garçons bouchers qui découpent des animaux assassinés, les pecheurs qui déciment les poissons, les agriculteurs bio qui découpent les vers de terre à la bêche, les végétariens qui noient les limaces vivantes dans l’ eau du robinet, les caissier(e)s des supermarché quifont payer aux prolos les bénéfices qu ‘encaisseront les capitalistes, les employés de restauration rapide qui font bouffer la mal-bouffe, les étudiants, ces fils de riche, qui perpétuent le déterminisme social, les SDF qui font la manche en chantant le répertoire du top 50 et des majors de l’ industrie musicale, les gardiens de musée qui mettent l’ art à la disposition exclusive des classes dominantes, les charpentiers, menuisiers qui pillent les forêts du globe et déforestent à tour de bras, les télécommunicants des services d ‘appel qui font chier le monde avec leurs appels à domicile intempestifs, les conducteurs de train, de bus, de métro qui persistent à faire circuler des moyens de transport qui ne sont pas gratuits, des cultivateurs, éleveurs encore installés à Notre Dame des Landes qui persistent à engraisser le Crédit Agricole.
La liste n’ est bien sur pas exhaustive, il faudrait un spécialiste des fouilles – pas archéologiques – mais nauséabondes pour dresser cet inventaire préventif de la collaboration de classe. Des libertaires sans doute, des Renseignements Généreux.
Alors à tous ceux la CNT (la vraie bien sur, la CNT Toto-Bobo) ne devrait-elle pas, piur faire souffler le vrai vent libertaire, dire :
« arrêtez tout cela, profitez plutôt de l’ abri, de la planque des cortèges du 1° mai pour « faire vos courses » (pas pour tous, tout ce que je prends est à moi), péter quelques vitrines, ça défoule et c’est moins dur physiquement que de tenir un piquet de grève quand les flics chargent et tout ça ce sont de vrais actes révolutionnaires qui mènent vers un autre futur. Et pas besoin d’ AG, de se décider collectivement, chacun peut se la jouer perso et tant pis si tout le monde trinque, surtout ceux qui déguerpissent le moins vite. De toutes façons celui qui se fait prendre le doit à sa graisse bourgeoise qui le freine dans sa course révolutionnaire. De toutes façons « tout le monde », les « camarades » quoi ce sont à priori des collabos, des flics et de cénétistes parlementaires. Non, la CNT Bobo Toto remplira alors son vrai rôle, ramener à leur domicile, en toute sécurité, les vrais activistes révolutionnaires en leur portant le sac de commissions.
Il y a à peu près 25 ans, à Paris, la CNT décidait collectivement d’ organiser une manif syndicale et libertaire, le 1° mai dans les quartiers encore populaires de Paris. A sa première édition, nous eûmes la surprise de constater qu’ un bon nombre de magasins fermaient boutique, tiraient le rideau savant notre passage. Les flics étaient passés avant avent en prévenant que les « anarchistes » de la CNT allaient casser les vitrines. L’ année prochaine, ils n’ auront plus à se donner cette peine, il n’ y aura pas besoin de leur collaboration, les Bobos Totos qui n’ ont d ‘ailleurs rien à voir avec l’ « autonomie » ont fait le boulot cette année.
Je pense qu’ il y a environ 70 ans, un maquis de vrais révolutionnaires, partisans comme vous en faites l’ éloge n’ aurait pas tenu 5 minutes avant d ‘être rafler par les flics, les fachos et les collabos (les vrais ceux là).
Moins de 10 plus tôt, une barricade sur les Remblas de Barcelone ça risquait pas d ‘exister tant les compagnons auraient été affairés à pousser leurs cabas révolutionnaires dans les Super U de l’ époque.
Votre vision de l’ activité révolutionnaire est simplement consternante, entre romantisme bobo et individualisme forcené. Vos procès en collaboration des obscénités.
Un cénétiste ordinaire un peu faché
Bonjour à toutes à tous. J’ai fait partie des personnes arrêtées. Une garde à vue de 28 h reconduite au moment où nous pensions sortir du commissariat du 5ème. Nous sommes accusés de dégradations de biens privés en réunion alors que nous n’avons fait que marcher et scander. La pression a été permanente durant ces 28h. Un verre d’eau par jour, dérangés en permanence lorsque nous arrivions à dormir une petite heure malgré une lumière permanente. Nous avons subi une première confrontation avec les policiers de la bac 18 qui n’ont eu cesse de témoigner à charge avec le soutien de leurs collègues du 5ème. Pour la petite histoire, l’un des inspecteurs en civil qui se trouvait dans le cortège a voulu procéder à une arrestation sur le moment, mais celle ci lui aurait été refusée. Devant se rendre à un autre endroit, il aurait transmis aux crs les profils des personnes concernés, crs qui se seraient trompés d’individus. Quoi qu’il en soit, nous avont été libérés hier soir à 20H et sommes de nouveau convoqués mardi à 10h au commissariat du 5ème pour une nouvelle confrontation avec un nouveau risque de mise en garde à vue et comparution immédiate si le procureur juge utile d’entreprendre une telle démarche. Nous n’avons eu cesse de scander notre innocence mais d’après l’avocat d’office qui m’a été désigné, nous payons pour l’officier de police qui aurait été blessé durant la manifestation. Je profite donc de ces quelques instants de liberté pour vous informer de la situation en espérant que Mardi ne sera pas notre dernier jour avant une nouvelle garde à vue.
Donc les sombres crétins (et/ou provocateurs) qui ont semé la violence dans une manif revendicative, ont en plus laissé d’autres se faire arrêter à leur place !
Ils ont bien intégré les « valeurs » de la société bourgeoise : je fais ce que je veux au détriment des autres, et tant pis pour la gueule de ceux qui se font choper pour rien. Violence et égoïsme : c’est à vomir.
auaux radicaux de la radicalité comme décrit par une camarade de Paname
C’est vite oublier que les toutes premières fois ou certaines d’entre nous ont entendu-es parler de l’Autonomie radicale à Paname c’était sous l’égide de l’OCL oui oui cherchez bien… alias l’ Organisation Communiste Libertaires dont certaines réunions quelle horreur se tenaient alors parfois dans les années 70 dans les même locaux décrits par nos Zotonaumes 2.0 des « réformistes » – de la CNT, merde alors les radicaux de la radicalité on oublie votre histoire
http://www.comoria.com/196086/Histoire_du_mouvement_libertaire_en_France_de_1968_%C3%A0_nos_jours
Le point de vue d’Alternative libertaire: http://goo.gl/DIRWky
À force de jouer les super donneuse de leçon, voila que la CNT va devoir digérer un nouvel échec « ou alors ça va péter… » (comme elle dit).
L’anarchisme n’est pas encore mort? Il serait temps d’arrêter d’arrêter l’acharnement thérapeutique et de se rendre à l’évidence, que ce soit la décomposition autonome et ses petits plaisir de manif ou l’anarchisme légaliste se mettant à la remorque du Front de Gauche (ou du NPA), ce courant se traine misérablement sur les acquis des années 90 en capitalisant sur un héritage historique pourtant bien maigre.
Allez, laissons crever la bête, elle a assez vécue. On ne fera pas une révolution en squattant des manifs pour s’amuser en écrivant déjà le communiqué indigné qui s’ensuivra, et encore moins en marchant derrière des organisations « libertaires » qui prouvent chaque jour leur rôle de supplétifs radicaux des sociaux-démocrates – beaucoup de verbiage, peu d’action.
Bisous!
Vilain Rouge ne veut pas d ‘acharnement thérapeutique il voudrait que le mouvement libertaire se mette la corde au cou, en finisse et disparaisse avec ses « maigres héritages ».
Il voudrait voir crever la bête qui causerait sans agir.
Vilain Rouge pense raisonnable que nous devenions tous Vilains Rouges
Vilain Rouge oublie que nous ne sommes pas des héritiers, ce serait confortable, mais que nous sommes plutôt condamnés à être des créateurs et nous le revendiquons.
Alors on va à se battre.
Alors on va continuer, à lutter, à se tromper souvent, on va continuer à inventer des nouvelles formes de lutte y compris avec l’ anarcho-syndicalisme et pourquoi pas dans la CNT pour aller vers le communisme libertaire.
Je sais pas si on y parviendra mais on va continuer sans relâche, à la remorque de personne et encore moins des rafiots en question, nous sommes supplétifs seulement (mais complètement) de tous ceux qui espèrent, plus que tout, que « les mauvais jours finiront » et qui agissent pour cela.
Vilain Rouge oublie qu ‘il n’ y a rien a tiré de l’ énorme héritage de cette unique couleur Rouge à part des camps de travail, un goulag, l’ étatisme despotique, beaucoup de verbiage et beaucoup d ‘action concentrationnaire.
Cette bête là, on espère bien qu’ elle est déjà morte.
http://krakenmag.blogspot.fr/2014/05/reflexions-sur-le-1er-mai-anarchiste-de.html
Un texte sur le site de Kraken, sur le &er mai anarchiste à Paris …
Maiiis oui, « cénétiste ordinaire ».
De quelle CNT déjà? Dans ma petite ville il y en a 3 ou 4, je ne compte même plus… Qui rivalisent toutes de folklore anarcho-anarchiste dans les textes, et toutes aussi réformistes dans les faits.
Il est tout à fait rassurant de constater que hors des pays d’Europe méditerranéenne (et dans quelques bastions lation-américains) ton courant est tout à fait mort, anecdotique dans la vie politique.
Il est un frein incroyable à la révolution sociale. Les mêmes qui ont donné des ministres au gouvernement républicain espagnol et contribué au putch de Casado, vendant leur pays au franquisme, viennent jouer aux révolutionnaires ailleurs.
Mignon ou affligeant, je ne sais pas, personnellement je mange des pop-corns en regardant la partie réformiste-radicale du mouvement nanar français exploser dans un très joli feu d’artifice ^^
PS: pas la peine d’être stalinien pour porter le drapeau rouge, y a quelque chose qui s’appelle, parait il, l’autonomie de classe
Bon appétit Vilain Rouge, on essaiera quand même de continuer à s ‘organiser pour lutter pendant que tu regarde la scène sociale en mangeant des pop corns, en toute « autonomie de classe » qui est effectivement complètement autonome … de la classe ouvrière .
Ah, la CNT-Virile, toujours aussi modeste… Maintenant tu penses représenter le prolétariat dans son ensemble?
Raté, j’ai une formation de maçon, et encore raté, je connais très peu de prolos qui vous connaissent ou vous aiment. En même temps, les profs et les diantdiants c’est la base de classe de l’anarchosyndicalisme sauce Vignoles…
Oublie pas de demander de la thune aux autonomes sur lesquels vous crachez pour payer vos locaux, ce serait con de devoir squater hein! ;)
Ciao, je continuerai à bouffer des popcorns avec grand plaisir
Le plus drôle c’est qu’on a pu apercevoir le lendemain et les jours suivant certain Zotonaumes 2.0 pourtant présent-es le Premier Mai en train de faire bien et très très très Saaaaaaaagement des « achats militants » livres, fanzines, skeuds, badges etc etc à la fête de la CNT à la Parole Errante à Montreuil… mais probablement que l’argent de poche parental du début de mois était tombé pour certains
Hmmmmmmmm bizarre non , il est vrai que la nos Zotaunomes 2.0 ils pouvaient pas se planquer derrière une manif de « réformistes » et de dissocié-es comme ils disent,pour « autoréduire » deux pauvres cannettes de (mauvaise) 8,6 et deux trois teillebous de whisky pérave dans un franprix fréquenté par des prolos qui contrairement aux bobos du reste du 20éme non eux pas les moyens de bouffer « bio » ou Vegan tous les jours.
Bonne nuit
Plus on est haineux moins on convainc
C’est dommage de se tromper de cible
Toutes les ordures ne sont pas ménagères comme titrait un tract de la CNT il y a quelques années au sujet des patrons négriers des boite de nettoyage.
Je m ‘aperçois avec « Déçu » qu’ il y en a même (des ordures) qui se prétendent libertaires.
« Déçu » est déçu mais pas trop puisqu’ il pratique le tri sélectif et qu’ il a bien vu que c’ est en fait la CNT qui constituait à elle seule une « bande d’ ordure ».
« Déçu » nous verrais bien, cénétistes, collés à un poteau. « Déçu » est peut être volontaire pour faire parti du peloton d’ exécution. « Déçu » qui n’ est pas collabo en est pourtant resté, lui, aux exécutions sommaires comme solution finale.
« Déçu » pense qu’ être « Anar » ça se mérite, un peu comme la nationalité et il se voit bien distribuer les bons points ou les cartes de séjour en Libertarie. Y’ en a des naîfs qui croyaient qu ‘ « Etre anar » ça voulait rien dire, sauf à se regarder dans la glace, que la « libertaire attitude » sans l’implication dans les luttes sociales c ‘était du pipi de chat, du nombrilisme. Que l ‘anarchie en fait ça se pratique dans les luttes ou bien c’ est rien du tout.
« Déçu » n’ est pas resté bloqué en 36 lui, mais plutôt dans les années 39-44. Là au moins c ‘était une belle époque où fleurissaient les poteaux d’ exécution, contre les syndicalistes aussi.
Finalement, « Déçu » pense que déféquer au visage est un argument définitif et suffisant à l’ encontre des « collabos » qu’ il voit partout dans les rangs cénétistes.
« Déçu » est ordurier mais il serait surement gradé et actif dans une hypothétique Milice Anar.
Avec lui au moins, on ne sera pas déçu
Nan mais attends, Ce qui c’est passé est juste HONTEUX! Sans blague? Le stéréotype d’une orga vieillissante qui passe de radical à mou. Ne pas se tromper de cible? parlons en. Si c’est pour se comporter comme le service d’ordre de la CGT? Tout se paye.
Parlons plus sérieusement alors, les faits d’abord:
Une cinquantaine de personnes traverse Paris tenue de combat (de marque) fournie de matériel sans être inquiétée
Les flics savent depuis le matin que des vitrines vont être cassées et renforcent leurs effectifs
Du coup la manif sous haute surveillance est littéralement ceinturée par les bleus
Malgré tout beaucoup de gens impliqués dans la casse arrivent à se fondre dans le cortège pour s’en sortir
C’est le SO de la CNT qui , avec le renfort des manifestants et manifestantes, résiste à l’écrasement du cortège
Plusieurs camarades sont blessé-es
La CNT ,j’ai lu, « se contente de protéger ses camions », oui des camions dans lesquels ont été regroupés les enfants gazés au passage
….et vous les traitez de collabos, vous dites que c’est honteux.
Que cherchez vous? pour qui roulez vous?
Si c’est pour se comporter comme le service d’ordre de la CGT?
Ha ça c’est quelque chose que j’aimerai bien voir… C’est marrant de constater que ce genre d’actions ont toujours lieu dans un cortège libertaire dont les orgas (FA, CNT, AL) ont toujours l’arrière pensée vis à vis des personnes qui prennent leur manifs de force: derrière la cagoule il y a peut-être un ami ou un camarade.
J’aimerai juste une fois voir ce genre de choses se passer dans un cortège CGT, voir même LO ou PT… Juste pour qu’on puisse voir ce qu’est un vrai SO « viriliste » »fascisant ».
Si un des buts de l’action était de mettre les orgas face à leur contradictions (qui sont de plus souvent un point de reflexion des camarades des orgs libertaires…) pourquoi ne pas le faire face à des groupes qui le méritent vraiment.
Face à certaines orgas (au hasard le PKK) c’est pas que des mises de pression et des bleus qu’il y aurait eu…
Hey, si on prenais la même histoire, mais dans un autre contexte?
Je ne suis pas squatteur, mais je comprends l’intéret des ces luttes -tout commes les ultra-radicaux du premier mai devaient comprendre l’interêt de cette manif unitaire de la sphère libertaire-.
Aujourd’hui je suis dans une soirée organisée par un squatt. JE ne suis pas formellement invité mais je suis le bienvenu.
Je trouve que cette soirée manque de radicalité contre les forces de l’ordre.
Je sors armé d’une bombe de peinture et de deux boules de pétanques. JE taggue partout autour du squatt des trucs genre: ACAB, mort aux vaches, la BAC petites bites, des trucs forts.
J’avise la première voiture de flic et je casse une vitre avec ma boule de pétanque.
Puis, je retourne au squatt dont je ferme bien les portes et j’attends l’inévitable bagnole de patrouille. Je lui lance ma deuxième boule de pétanque.
Si les mecs du squatt me tabassent: c’est des fachos.
S’ils me sortent pour que je prenne mes responsabilité: c’est des balances
S’ils négocient avec les flics la survie de leur squatt / le fait qu’il n’y ait pas d’intervention musclée, vu que la moitié des gens est bourrée ou défoncée, incapable de se défendre, c’est des collabos de l’Etat.
De toute façon, s’ils critiquent mon action contre la police, c’est qu’il ne sont pas assez radicaux et surtout POUR la police et la répression d’état. Donc pas des révolutionnaires aussi nobles que moi.
De toute façon dès l’instant oû je suis rentré dans le squat, j’étais en sécurité: je n’aurais pas à négocier la suite et j’étais caché dans la masse. Je deviens plus radical que les radicaux. Tout benef!
J’étais juste devant la trentaine de « lâches » qui a partir de Belleville ont sciemment décidé de casser la manif. Dans ce Paris populaire où petits commerçants, ouvriers immigrés et autres nous regardaient avec bienveillance l’année prochaine ce sera le rejet et je ne sais si la manif libertaire existera encore. Depuis la Place de la Réunion il y a un lien fort entre le Paris populaire du 20ème et 19ème et les révolutionnaires. En brisant ce lien vous faites le jeu du pouvoir qui cherche à chasser les derniers lieux de résistances à Paris.
Attaquer un Franprix, faire peur aux clients et aux passants quel courage! Quand les CRS sont arrivés en courant les lâches avaient disparus laissant les manifestants certains avec enfants à la merci des flics. C’est toujours comme cela avec les lâches, casser des vitrines, faire peur, se cacher dans une manif et fuir dès que les bleus arrivent. Depuis des années que je les vois pas un ne s’est approché d’un flic à moins de 20 mètres. Alors s’attaquer aux fachos qui défilaient un peu plus loin vous n’y pensez pas! Une vitrine ça rend pas les coups, facile de faire le gros bras. Pour moi ce sont eux les vrais collabos des flics en justifiant charges, arrestations et dissolution de manif. Alors lâche je n’oublie pas les nombreuses manifs où j’étais avec d’autres au contact des CRS pendant que 20 mètres derrière tu balançait des pavés bien planqué. Alors je vous propose une chose les lâches, venez à la prochaine manif mettez vous près des flics, ne partez pas en courant, pour que moi j’ai le temps de balancer des canettes sur les CRS. Ah non? pas assez courageux?
Je suis pas à la CNT mais l’an prochain je leur proposerai un coup de main. Pas pour protéger les vitrines mais pour protéger les prolos de Belleville et les manifestants de vos méthodes de fachos.
Sans aller jusqu’à dire « au poteau » il faut regarder certaines choses en face. Je me souviens de la réaction de certains membres de la CNT lors du G20 au Havre, ou dans d’autres circonstances. A un moment donné c’est sur que niveau crédibilité cogné sur des radicaux et exfiltrer un keuf c’est pas terrible…Faudra assumer. Ca fait longtemps que la CNT crains un peu sur certaines choses. C’est devenue un organe archaïque par rapport à de nouvelles formes de militantisme radical ou non. Je suis pas vieux et pourtant je ne me reconnais pas dans la plupart des prises de positions de la CNT. Sur le terrain n’en parlons pas. La comparaison avec la CGT n’est pas totalement fausse.
Ha et juste un truc, en fait pour préciser, je suis à 100% d’accord avec l’analyse d’AL. Critiquer le fond est important, pourquoi une tel action etc… Par contre je pense qu’il est important de TOUJOURS être solidaire. Il est vrai que crier des slogans révolutionnaires et exfiltrer un flic, c’est peu raccord. Être d’accord ou non avec une action c’est une chose. Mais la solidarité doit rester de mise! On n’est pas beaucoup alors si on commence à se foutre sur la gueule…
Le débat « Manif prise en otage » ou « quartier populaire avec de petites boutiques » bon, on parle de vitrines de banques je crois? Faut pas l’oublier.
Ce genre d’action est déplacé c’est sur, la réaction aussi!!!!!! A NE PAS OUBLIER Il faut en débattre c’est important.
@ bof
Aucun membre du SO , qui n’était pas uniquement CNT (FA,CNT,AL;CNT-AIT) n’a cogné un seul « radical ». Par contre ce SO s’est fait frapper, menacer et insulter par ces « radicaux ». Faut pas inverser ce qui s’est passé. Par contre le SO à eut des bléssés par la police en tentant de protéger les manifestants. A ma connaissance ce n’est pas le cas des « radicaux ». Quant à l’exfiltration du flic ces radicaux seront bien contents quand les flics les auront chopés; car cela ne saura tarder; de ne pas avoir à passer aux assises. Ce jour là ils remercieront le SO de les avoir empêché de faire là connerie la plus inutile de leur vie.
Des commentaires ont été cachés.
Les remarques qui se réjouissent de la GAV/la prison pour des militant.e.s, c’est pas ici que ça se passe.
Oh… par rapport au commentaire précédent de la modo en date du 9Mai : il y a plein d’autres choses toutes aussi dégueulasses dans les commentaires précédents.
Le ton larmoyant qui prétend de manière à peine voilée que les « totos » étaient de mèche avec les flics (ou que ceux ci auraient volontairement « laissé faire ») que donc ces derniers n’auraient pas été frappés ou gazés par les flics (ben biensur, hein, les keufs avaient des matraques téléguidées qui ne touchaient que les militants d’orgas), ou encore que le SO n’a pas frappé de camarades « totos » alors qu’évidemment tout ça est faux.
Je passe aussi sur les histoires des enfants cachés dans le camion… La responsabilité entière reportée contre les « vilains zotonomes 2.0 » (bande de tarés…) et toute la haine déversée sur des gens qui cassent une vitrine et improvisent une petite autoréduc.
Pas un mot contre les keufs.
Pas un mot sur cette société de merde.
Pas un mot pour se demander si au juste, et pour beaucoup de gens c’est pas une violence supplémentaire de devoir marcher dans une manif en restant calme.
Si vous étiez un minimum honnête, vous reconnaitriez que les « sales totos » ne vous ont pas attendu pour occuper des lieux et ouvrir des squats ou faire des manifs sauvages, dans le 20e justemment. Qu’ils n’ont donc pas attendus sagement le 1er mai ou une manif pour « se cacher » pour passer à l’acte…
Et ces gens osent vociférer et se plaindre que d’autres qui n’ont pas le tampon CNT ou anarchisme organisé se revendiquent libertaires ou anarchistes.
Ben faudra s’y faire : parce qu’avec votre mythomanie compulsive, le complotisme délirant (genre le complot « toto-flics ») et en même temps le fait de se réjouir que nous tombions aux mains des flics (on est plus à une contradiction près). En effet tout ça se paie.
De manière concrète de plus en plus de gens n’intégreront pas vos orgas, ou les déserterons. Ce qui se passe déjà.
Signé : un sale « anarchiste autonome », prol, ancien cénétiste.
voir certains soit disant cénétistes se plaindre du futur accueil de petits commerçants, c’est vraiment risible.
c’est vrai qu’entre boutiquiers…….
la révolution n’est pas un diner de gala. on n’y protège pas les flics et oui, des vitrines volent en éclat.
et alors?
vous devriez avoir honte d’usurper ainsi le sigle de la cnt.
Bonjour à tous, je trouve cette polémique stérile.J’habites la campagne et ici la CNT,la FA,AL et autonomes on est obligés de s’ entendre sinon on ne sert à rien ou à bien peu.Peut etre que les parisiens devrait en prendre la graine.Après tout entre anarchiste on peut s’ entendre .
Sur ce qu’il s’ est passé le 1er mai à Paris, je trouve cela désolant.Il ne faut pas confondre 1er mai et grand soir.Je pense que certains totos ferait bien de réfléchir un peu plus à long terme que de répondre instinctivement à des instincts primaires d’adolescents.La révolution ça s’ organise ça se prépare.Bordel .Sinon faites vous un défilé dans le 16ème, gentils garnements.
Hey bellagarique (anselm de son prénom ;-)) : pas de soucis camarade, vas dire ça aux gens qui se réjouissent que des camarades/compagnon-e-s totos se fassent serrer par les keufs ou te parlent d’enfants qui pleurent à la première vitrine étoilée. On est beaucoup à pas être sectaires tu sais, sauf que desfois, c’est pas toi qui vient contre l’orga, c’est l’orga qui vient à toi. ;-)
Evidemment, en circonstances, parfois, souvent même (plus souvent on aimerait), sur des luttes, grèves, occupations, squats ou actions : on se retrouve et on réussi à construire des affinités. Seulement les petits groupes et autres bureaucraties d’orgas figées en instances savent parfois savamment orchestrer dissociation de principe et affinités impossibles. Et dans ces cas là : ben ça clash. Mais ça mon vieux, c’est l’histoire éternelle du mouvement anarchiste en particulier, et du révolutionnaire en général…
Ca cause mais à Paris 8e arrondissement on a dormi tranquille en sachant que Bouygues était disposé à s’occuper des chantiers après la casse