Critiquer la propension des écolos à participer à des logiques institutionnelles je peux le comprendre, même si je pense que toutes les composantes de la lutte paient dans ce combat contre l’aéroport, et plus globalement dans le combat pour un autre système plus humain et respectueux de l’environnement. La compromission liée à l’institutionnalisation, je suis tout à fait d’accord pour dire que c’est un risque important.
Par contre, laisser croire que voter écolos c’est voter Vinci, voter pour le béton et les avions, c’est purement et simplement la même démagogie que vous reprochez aux politiciens institutionnalisés ! Comme quoi, tout le monde peut faire du populisme, même ceux qui s’en réclament les plus grands pourfendeurs.
Les écolos ont fait le pari du changement de l’intérieur, et parfois c’est l’intérieur qui les change, mais bien souvent leurs combats paient d’un point de vue purement pragmatique. Parfois mieux, ils imposent une vision social et environnementale sur certains dossiers.
Même Guy Croupy, soutenu par bon nombre de rédacteurs d’ici, a dit que s’il avait eu la représentation arithmétique de sa liste et que s’il avait pu ne pas voter le budget, il aurait participé. Les écolos ont la représentation arithmétique et des accords pour porter des dossiers de leur propre initiative sur la démocratie et les transports. Comme quoi, c’est une affaire dans laquelle chacun croit en ce qu’il peut peser sur les décisions.
Pour résumer l’esprit de mon commentaire : qu’il y ait des critiques à faire aux écolos c’est sûr, comme à tout groupe politique, ou médiatique, qui appelle des logiques de pouvoir (contestables). Mais critiquer comme des dératés de manière caricaturale et démagogique, ne vous fait que plus ressembler à ceux que vous prétendez vouloir renverser.
PS : l’ACIPA se satisfait de l’accord. Sont-ils pragmatiques ou vendus au capital, au béton, à Vinci ?
Le prétendu “accord” ou “quasi moratoire” est le même qui avait déjà été arraché à l’issue d’une grève de la faim en Mai 2012, accord qui n’avait pas empêché l’intervention policière d’Octobre 2012. En outre on voit pas bien ce qu’un accord municipal pourrait changer, dans la mesure ou la décision de reprise ou d’abandon des travaux ne dépend pas d’un conseil municipal, ce qui ne semble important à personne, pas même à EELV qui le sait pourtant très bien. Enfin, AU LENDEMAIN des élections il a été procédé à une rafle parmi les opposants nantais, puis le trois avril à une nouvelle expropriation d’une maison aux Ardillières. Voilà donc la valeur de la prétendue victoire d’EELV entérinée par l’ACIPA: du vent. Mais c’est cool, quelques bureaucrates d’EELV pourront travailler à Nantes pendant 5 ans à changer le système de l’intérieur, avec l’efficacité qu’on leur connait, efficacité dont on a pu juger l’ampleur pendant les deux ans qu’ils ont passé au sein du gouvernement… gouvernement qu’ils viennent d’ailleurs de quitter (la soupe devenant vraiment trop dégueulasse vu la claque électorale qu’a ramassé le PS). Gageons que ces pirouettes d’appareil ne les empêcherons pourtant pas de continuer à dénigrer les zadistes dès qu’ils en auront l’occasion tout en se présentant comme les seuls remparts contre les appétits de VINCI et du patronat local. On remarque également que c’est jamais l’ACIPA ou EELV qui se fait matraquer, se fait tirer comme des lapins au flashball ou se retrouve en taule, ces gens font vraiment preuve d’une agilité sans pareil… :)
Critiquer la propension des écolos à participer à des logiques institutionnelles je peux le comprendre, même si je pense que toutes les composantes de la lutte paient dans ce combat contre l’aéroport, et plus globalement dans le combat pour un autre système plus humain et respectueux de l’environnement. La compromission liée à l’institutionnalisation, je suis tout à fait d’accord pour dire que c’est un risque important.
Par contre, laisser croire que voter écolos c’est voter Vinci, voter pour le béton et les avions, c’est purement et simplement la même démagogie que vous reprochez aux politiciens institutionnalisés ! Comme quoi, tout le monde peut faire du populisme, même ceux qui s’en réclament les plus grands pourfendeurs.
Les écolos ont fait le pari du changement de l’intérieur, et parfois c’est l’intérieur qui les change, mais bien souvent leurs combats paient d’un point de vue purement pragmatique. Parfois mieux, ils imposent une vision social et environnementale sur certains dossiers.
Même Guy Croupy, soutenu par bon nombre de rédacteurs d’ici, a dit que s’il avait eu la représentation arithmétique de sa liste et que s’il avait pu ne pas voter le budget, il aurait participé. Les écolos ont la représentation arithmétique et des accords pour porter des dossiers de leur propre initiative sur la démocratie et les transports. Comme quoi, c’est une affaire dans laquelle chacun croit en ce qu’il peut peser sur les décisions.
Pour résumer l’esprit de mon commentaire : qu’il y ait des critiques à faire aux écolos c’est sûr, comme à tout groupe politique, ou médiatique, qui appelle des logiques de pouvoir (contestables). Mais critiquer comme des dératés de manière caricaturale et démagogique, ne vous fait que plus ressembler à ceux que vous prétendez vouloir renverser.
PS : l’ACIPA se satisfait de l’accord. Sont-ils pragmatiques ou vendus au capital, au béton, à Vinci ?
Le prétendu “accord” ou “quasi moratoire” est le même qui avait déjà été arraché à l’issue d’une grève de la faim en Mai 2012, accord qui n’avait pas empêché l’intervention policière d’Octobre 2012. En outre on voit pas bien ce qu’un accord municipal pourrait changer, dans la mesure ou la décision de reprise ou d’abandon des travaux ne dépend pas d’un conseil municipal, ce qui ne semble important à personne, pas même à EELV qui le sait pourtant très bien. Enfin, AU LENDEMAIN des élections il a été procédé à une rafle parmi les opposants nantais, puis le trois avril à une nouvelle expropriation d’une maison aux Ardillières. Voilà donc la valeur de la prétendue victoire d’EELV entérinée par l’ACIPA: du vent. Mais c’est cool, quelques bureaucrates d’EELV pourront travailler à Nantes pendant 5 ans à changer le système de l’intérieur, avec l’efficacité qu’on leur connait, efficacité dont on a pu juger l’ampleur pendant les deux ans qu’ils ont passé au sein du gouvernement… gouvernement qu’ils viennent d’ailleurs de quitter (la soupe devenant vraiment trop dégueulasse vu la claque électorale qu’a ramassé le PS). Gageons que ces pirouettes d’appareil ne les empêcherons pourtant pas de continuer à dénigrer les zadistes dès qu’ils en auront l’occasion tout en se présentant comme les seuls remparts contre les appétits de VINCI et du patronat local. On remarque également que c’est jamais l’ACIPA ou EELV qui se fait matraquer, se fait tirer comme des lapins au flashball ou se retrouve en taule, ces gens font vraiment preuve d’une agilité sans pareil… :)