Mediapart semble avoir succombé au charme de christiane taubira
Catégorie : Global
Thèmes : Prisons / Centres de rétentionResistances
Mais il est un homme dont C Taubira bafoue les droits. Il s’agit d’un prisonnier, du plus vieux prisonnier de France, bientôt trente ans dans les prisons françaises, un record qui l’apparente à Nelson Mandela, cet autre prisonnier politique, défenseur, lui aussi, comme C Taubira, croyais-je naïvement, des populations opprimées.
Je veux parler, ici, de Georges Ibrahim Abdallah, ce Libanais condamné en France vers 1980 pour des attentats dont furent victimes un Israélien et un Américain, attentats dans lesquels sa participation ne fut jamais prouvée, même s’il n’a jamais fait mystère de son appartenance aux Farl.
Condamné à la prison à vie, il est libérable depuis de nombreuses années, dans la tradition judiciaire française. Mais régulièrement , le tribunal d’application des peines s’oppose à sa libération.
Cet hiver, surprise, ce tribunal donne son accord à sa libération, à condition qu’il soit expulsé de France. Son pays, le Liban est prêt à l’accueillir. Mais l’arrêté d’expulsion n’est pas signé. On n’aura pas la naïveté de s’étonner que Vals n’ait pas signé cet arrêté.
Mais que dit, que fait c Taubira ? On apprend que le parquet, qui devrait être indépendant, fait appel du jugement de libération. G. I. Abdallah est en fait un prisonnier politique, comme le fut Mandela, condamné à la prison perpétuelle par les Américains et les Israéliens, avec la complicité des gouvernements français successifs, aujourd’hui du gouvernement « socialiste » et de Mme C Taubira, la ministre qui défend les populations opprimées,
mais qui semble ignorer les raisons du combat de G.I Abdallah, la défense des populations palestiniennes victimes de l’Etat d’Israël, dont l’attitude, face aux Palestiniens, fait régulièrement l’objet de condamnations internationales sans conséquences concrètes.
Et Mediapart dans tout cela ? Il succombe au charme de C Taubira et il ne parle jamais de G I Abdallah, apparemment une histoire d’un prisonnier sans intérêt journalistique. Abdallah n’est pas Florence Cassez, pas plus pour la presse que pour le gouvernement.
Et au-delà d’Abdalah, qu’écrit Mediapart sur la Palestine et sur les crimes de l’état d’Israël en Palestine ?
Pas grand chose semble/t/il, mais Israël n’est pas l’Afrique du sud. Serait-ce, là, l’étrange raison du silence de Mediapart et de la presse française sur la Palestine ?
Association Couserans-Palestine
que l’Association Couserans-Palestine milite pour la libération d’Abdallah, c’est fort louable.
Mais qu’est-ce qui lui prouve que Taubira soit intervenue auprès du Parquet pour qu’il fasse appel ?
Pas de chance, mais Médiapart a fait un bon article
http://blogs.mediapart.fr/blog/koszayr/100113/georges-i…u-mon
Il ne faudrait pas confondre les articles de l’équipe de Médiapart et ceux publiés dans les blogs de ses utilisateurs. Ce qui est visiblement le cas pour ce lien.
Quant à Taubira, c’est la ministre de la Justice et la représentante de l’Etat. Alors faudrait pas prendre les enfant du bon Dieu pour des canards sauvages ! Mais peut-être qu’il y a encore des gens pour croire à l’indépendance de notre justice :-))))
Quoi qu’il en soit, solidarité sans concessions pour Georges Ibrahim Abdallah !
Pour Georges Ibrahim Abdallah, par Youssef Boussoumah
Georges Ibrahim Abdallah est un communiste révolutionnaire libanais, militant de la cause palestinienne et pour la libération des peuples en lutte contre l’impérialisme.
Il a été condamné à perpétuité en France pour complicité dans des faits, l’exécution d’un responsable du Mossad israélien et celle d’un attaché militaire étasunien à Paris en 1982 pour lesquels non seulement sa culpabilité formelle n’a jamais été prouvée mais en plus pour lesquels il a déjà suffisamment payé selon la justice. Emprisonné en France depuis 29 ans, il est libérable depuis 10 ans mais maintenu en détention par Hollande/ Valls sur ordre direct des Etats-Unis et d’Israël.
En effet, l’Etat impérialiste français et le parti socialiste ont décidé au mépris de la justice de continuer à détenir Georges Ibrahim Abdallah. Alors que celui ci, déclaré enfin libre par les juges, devait s’embarquer il y a plus d’un mois pour Beyrouth où l’attendent sa famille et des milliers de Libanais de toutes confessions, le ministre de l’intérieur Manuel Valls a refusé de signer l’arrêté d’expulsion indispensable à son départ du territoire français. Dés lors chaque jour que G.I.A effectue est doublement illégal. D’une part parce que son procès en 1987 a déjà été une parodie de procès, mais d’autre part parce qu’étant libérable depuis 10 ans, il n’est maintenu en détention que par la volonté d’un gouvernement aux ordres du gouvernement des Etats-Unis.
Celui ci se rend ainsi coupable d’un acte de brigandage international contrevenant au droit et à tous les usages puisque n’existe plus aucun motif légal de détention de Georges Ibrahim Abdallah, otage des Etats-Unis dans une prison de la République française. Il se voit appliquer une mesure terroriste, tout à fait comparable par exemple à la sinistre loi de détention administrative en vigueur en Israël pouvant maintenir en détention un prisonnier pour une période indéfinie sans jugement.
La France qui s’est déjà mise en infraction en le gardant en détention bien au delà de sa peine, pendant près de 29 ans, 1 année de plus que Mandela, n’a pas peur d’ajouter l’abject à l’illégalité et à la forfaiture.
Si l’Etat impérialiste français s’entête dans l’illégalité, qu’en est il de la classe politique et particulièrement celle de gauche ? Que font le parti communiste, les Verts, le Parti de gauche, la presse, si prompte à épingler les atteintes aux liberté lorsqu’elles se produisent loin d’ici ? Pourquoi n’élèvent-ils pas la voix, se taisent-ils de peur de froisser leur parrain, le P.S ?
Quoi qu’il puisse se passer désormais, personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Le couple Hollande / Valls a décidé de sacrifier Georges Ibrahim sur l’autel de ses ambitions politiques par un acte totalement inédit dans le droit français sans que personne ne puisse interférer. Sauf Vous, Moi, Nous. Georges reste en prison parce que notre mobilisation n’est pas assez forte ! Seule celle-ci, accrue, pourra l’en faire sortir !
Redoublons d’efforts pour notre cause, redoublons d’efforts pour Georges Ibrahim.
Tous mercredi 27 février à Paris 18h30, Fontaine St Michel, métro St Michel !
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_arti…=1799
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions menées par les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL). Il a combattu, notamment comme membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, contre l’occupation israélienne de son pays et de la Palestine.
Il est entré le 24 octobre 2012 dans sa 29e année de détention.
Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999.
Le 21 novembre 2012, un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah a été donné par le tribunal d’application des peines, conditionné par un arrêté d’expulsion signé par le ministre de l’intérieur.
Le 14 janvier 2013, M. Valls n’a toujours pas signé cet arrêté, reportant au 28 janvier cette audience. Le 28 janvier, nous apprenons que le parquet a fait appel de la décision de report. La prochaine audience doit avoir lieu le 28 février.
Par ailleurs, le Parquet se pourvoit en cassation.
Nous dénonçons cet acharnement judiciaire et appelons à la libération immédiate de Georges Abdallah et à son retour dans son pays, le Liban.
Rassemblement mercredi 27 février à 18h30
Allées Franklin Roosevelt – Métro Jean Jaurès
Premiers signataires : Les Alternatifs, Collectif Palestine Libre, Comité 31 du Mouvement de la Paix, Coup Pour Coup 31, Couserans-Palestine, Le Croissant Fertile, Dechoukaj, Gers Palestine, NPA 31, OCML-Voie Prolétarienne, Secours Rouge Arabe, Stop Apartheid, Tactikollectif
La chambre d’application des peines a examiné à huis clos, hier 28
février, le énième appel du parquet contre le report de la décision finale
du tribunal d’application des peines concernant la demande de libération
de Georges Ibrahim Abdallah, dans l’attente d’un hypothétique arrêté
d’expulsion signé par le ministère de l’intérieur.
La décision sera donnée le 21 mars, peut-être au lendemain de l’arrêt de
la cour de cassation qui doit de son côté juger le pourvoi du parquet
devant cette autre juridiction.
Ainsi, depuis le 21 novembre 2012, date à laquelle le tribunal
d’application des peines a donné son avis favorable à la libération de
Georges Abdallah, quatre mois se sont déjà écoulés en multiples manœuvres
judiciaires, qui masquent à peine une volonté politique d’obstruction.
En effet, le gouvernement français, par l’intermédiaire de son ministre de
l’intérieur et de sa ministre de la justice, persiste à ne pas libérer
notre camarade. Il se montre en cela plus docile à obéir aux injonctions
étatsuniennes et israéliennes qu’à exécuter des décisions d’une justice
soi-disant indépendante.
A cette manipulation du pouvoir politique, à cette confusion judiciaire
fabriquée de toute pièce, la réponse de tous ceux, de plus en plus
nombreux, qui font entendre leur voix en solidarité avec Georges Abdallah
doit résonner encore plus fort : il nous faut, tous ensemble, bousculer le
cérémonial judiciaire et son sournois agenda ; il nous faut, tous
ensemble, mettre en difficulté, sur tous les terrains, le président de la
République, ses ministres, ses administrations et ses agents dans tout le
pays.
Comme l’a montré le succès de la mobilisation internationale du 27 février
avec ses dizaines de manifestations, ce n’est pas en attendant passivement
que les juges aux ordres du pouvoir consentent à rendre enfin une décision
de libération devenue purement administrative que nous verrons Georges
Ibrahim Abdallah rejoindre son pays. Et ce ne sont pas les diverses
tentatives d’intimidation exercées par Valls et sa police qui entameront
notre détermination. Après 29 ans d’enfermement, après 29 ans de
résistance à l’anéantissement, libérable depuis 1999, notre camarade
communiste, internationaliste, sortira de prison la tête haute, sans rien
renier de ses convictions révolutionnaires parce que nous aurons su hisser
la campagne politique de solidarité au niveau exigé par son combat.
Que les initiatives se développent sans compter partout en France, que
partout dans le monde, en Europe, au Liban, au Moyen-Orient et jusqu’en
Amérique du Sud, l’État français soit la cible de toutes celles et tous
ceux pour qui aujourd’hui le seul mot d’ordre est : « Libération immédiate
de Georges Ibrahim Abdallah ! »
Paris, le 1er mars 2013
Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)
liberonsgeorges@no-log.org – http://liberonsgeorges.over-blog.com