Nous appelons à une campagne internationale d’action directe en solidarité avec les espaces libérés, du 2 au 12 février 2013.

Cet appel ne doit pas s’arrêter à quelques actions, cela doit être beaucoup plus qu’une simple réponse à la répression. C’est un appel pour tous les anarchistes/anti-autoritaires à se battre maintenant.

Si c’est l’attaque frontale contre le milieu anti-autoritaire/anarchiste par l’État grec qui était à l’origine de cet appel, d’innombrables exemples dans le monde entier nous montrent que la police, les autorités municipales et les grandes entreprises coopèrent très bien ensemble, attaquant des structures de solidarité et pacifiant la société à un niveau transnational. Au cours des dernières semaines et mois, dans des parties du monde où les populations souffrent d’un appauvrissement systématique et de l’extension de projets de gentrifications, les attaques de l’État/Capital contre les mouvements radicaux ont augmenté, y compris la répression contre des formes concrètes de résistance telles que l’occupation de terres, projets autogérés, occupation de siège de compagnies, ou des actions de grève. Ainsi nous considérons important de connecter nos luttes à travers le monde, et de lutter ici et maintenant. Des actions en réponse aux attaques contre des lieux squattés pourraient être l’étincelle pour vous. Agir dans la rue et laisser courir son imagination pour propager le message de la résistance active.

Nos compagnon-ne-s sont toujours emprisonné-e-s partout dans le monde. Beaucoup de nos espaces autogérés sont attaqués ou expulsés, notre infrastructure est assiégée, et nos médias de contre-information sont censurés ou confisqués. Lorsque nous exprimons nos idées en public des robots armés en uniformes rodent partout. Des machines de surveillance suivent chacun de nos pas, et l’État compte sur le soutien d’une foule de fascistes armés… Mais notre combat existentiel va au delà de la simple défense d’espaces concrets.

Alors il est temps de dire assez au défaitisme permanent. La guerre sociale est menée indépendamment des expulsions ou des arrestations. Il n’y a pas de frontières dans nos cœurs. Pour chaque projets détruits deux nouveaux doivent apparaitre quelque part dans le monde. Pour chaque compagnon-ne en taule nos actions doivent parler d’elles-même.

Réveillez-vous, impliquez-vous, soyez sauvages. Guerre à la guerre des puissants !

POUR UN FÉVRIER NOIR !