[iran] nouvelles révelations sur l’horreur de la prison de kahrizak
Catégorie : Global
Thèmes : Répression
Le régime on le sait maintenant, a eus plusieurs fois recours, à des pressions, des menaces de morts, et de peines de prisons, et même à des assassinats ciblés, pour faire taire les témoins, et les familles des victimes de la répression. Qui ont étés enfermées, dans cette prison.
Kahrizak à été fermée depuis, c’était une des pires prisons, du régime de Khamenei, a l’époque de cet épisode, elle était encore contrôlée, et dirigée, par son directeur le boucher Ahmad Reza Radan, un assassin assermenté du régime, connu pour sa violence et sa brutalité, celui ci deviendra peu après, le terrible chef numéro deux, de la police anti émeutes iranienne. Et un plus tard le donneur d’ordre, de la terrible répression, et des massacres de manifestants, qui ont eus lieux lors du dimanche sanglant du 27 décembre 2009 a Téhéran. Pendant les émeutes anti gouvernementales de l’Ashura.
Un nouveau témoignage accablant contre le régime de Khamenei et Ahmadinejad, qui nous parvient du fils d’un médecin qui avait enquêté et témoigné, sur les atrocités commises dans cette prison de Kahrizak.
Le fils d’Abdolreza Soudbakhsh un médecin iranien, qui avait été tué après avoir examiné les victimes de viols et tortures en prison, survenus lors des troubles de Juin 2009 du pays, a parlé et témoigné, pour la première fois sur les motivations, qui se cachaient selon lui ,derrière l’assassinat pur et simple de son père. Par des agents du régime pour le faire taire.
Abdolreza Soudbakhsh, était médecin et professeur, à l’université de Téhéran, il a été abattu en Septembre dernier, par des hommes inconnus en moto, alors qu’il quittait son bureau. Au moment de son assassinat, les responsables iraniens du régime, avaient bien sur niés cet assassinat , disant qu’il n’avait rien eu à voir ,avec son témoignage public, sur les cas de viols présumés, sur des prisonnier, commis dans le bagne de Kahrizak, un centre de détention situé prés de Téheran, que l’Iran avait utilisé pour emprisonner, de nombreux militants de l’opposition , qui furent embarqués la , suite aux protestations dans le pays, contre les résultats contestés, des élections présidentielles, du 12 Juin 2009.
Beaucoup de manifestants sont soupçonnés d’avoir étés torturé à mort à Kahrizak, plusieurs victimes ont affirmées qu’elles y ont été violées, le fils du médecin Behrang Soudbakhsh a déclaré dans une interview accordée à Fereshteh Ghazi, du magazine Roozonline, un site d’opposition, que son père avait en effet examiné les victimes de viols de Kahrizak , et qu’il avait subit ensuite , d’énormes pressions et des menaces, pour lui faire garder le silence, sur ceux morts sur place, sous la torture et les coups des gardiens de cette prison. Et selon certains autres témoignages, des mains mêmes d’Ahmad Reza Radan en personne. Qui n’hésitait pas à les épauler dans leurs basses besognes.
La prison de Kahrizak était devenue un énorme scandale pour le régime, surtout quand celui ci a été obligé de ne plus cacher la mort de Mohsen Rouholamini, le fils d’un ancien conseiller principal, et haut gradé des « gardiens de la révolution » de L’IRGC , trouvé parmi les prisonniers qui sont morts, suite à des tortures, dans ce centre pénitentiaire. Mohsen Rouholamini avait été arrêté, tabassé, puis conduit de force à Kahrizak, pour avoir participé à des manifestations anti gouvernementales.
Après la mort du jeune prisonnier, Mohsen Rouholamini, meme le « guide suprême » iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait bien été obligé d’ordonner la fermeture de Kahrizak, quand un des leaders de l’opposition Mehdi Karroubi, s’était exprimé publiquement, sur l’étendue des violences, meurtres et viols commis, à l’intérieur du centre, après qu’il ai rencontré et recueilli les témoignages de certaines des victimes, et leurs familles.
Behrang Soudbakhsh : » On avait dit à mon père de dire que les victimes de Kahrizak, étaient dues a eu une épidémie de méningite. Il a donc demandé à voir les cadavres ; quand il les a examinés, il a conclu qu’ils étaient bien sur morts sous la torture, et non de méningite, comment ont ils pu violer un gamin de 18 ans si gravement qu’il est mort après cela ? Comment peuvent-ils violer et tuer des enfants. Comment peuvent-ils violer et tuer nos enfants m’avait dit mon père ».
Selon son fils, le docteur Abdolreza Soudbakhsh ; avait l’intention de quitter l’Iran, la veille de la nuit de son assassinat, pour Behrang Soudbakhsh si son pére a été tué, c’etait purement et simplement pour l’empêcher de révéler plus d’informations. En effet peu de temps avant le docteur Soudbakhsh avait donné une interview, sur le site internet Deutsche Welle’s Persian network, quelques semaines avant sa mort. Une interview dans laquelle celui ci, avait encore mentionné les meurtres, viols et tortures, commises contre les prisonniers de Kahrizak.
Behrang Soudbakhsh : « Ils pensaient que mon père allait fuir vers les, États-Unis, et révéler ses informations en détail, comme cela se fait dans toute société ouverte. Mon père était l’un des rares experts en Iran qui avaient des informations précises sur la question, de la torture et des viols contre les prisonniers de Kahrizak ; Ils ont tué mon père parce qu’il ne voulait pas mentir ; et qu’il n’avait pas menti. »
Selon le fils du médecin Behrang, le docteur Soudbakhsh qui se sentait menacé, portait un gilet pare-balles au moment de son assassinat. Les tueurs l’ont sciemment visé à un endroit ou le gilet ne protégeait pas son corps avec un pistolet muni d’un silencieux. Pour Behrang les tueurs étaient, parfaitement, au courant que son père portait un gilet pare balles, et de ses habitudes de vie.
Behrang Soudbakhsh a déclaré que la police Iranienne, refusait toujours d’enquêter sur la mort de son père. Selon des témoins qui ont parlé à Behrang en public, les deux tueurs étaient tellement surs de leurs impunités qu’ils n’avaient mêmes pas masqués leur visage. On a même refusé à la famille de Behrang, le droit de visionner, des images de vidéo surveillance, de la rue ou habitait, le docteur Soudbakhsh, datant du jour de son assassinat.
Le scandale de la prison de Kahrizak, a également pris la vie d’un autre médecin iranien, Ramin Pourandarjani, un jeune médecin militaire, connu comme étant le médecin chef de Kahrizak, celui ci avait aussi examiné les détenus dans le centre de détention. Il avait été soupçonné par le régime de vouloir témoigner, et d’en dire trop ; Il est décédé en Novembre 2009 dans des circonstances mystérieuses. Et non encore élucidées.
En Iran le corps d’élite des « gardiens de la révolution » et son unité de renseignements sont considérés comme les principaux groupes, qui furent chargés de la répression, des manifestants, des protestation post électorales du 12 Juin 2009. Les familles des manifestants morts ont lancées, depuis peu un appel au rapporteur , de la défense des droits humains de l’ONU , Ahmed Shaheed, pour enquêter sur les événements, liés aux manifestations de 2009, mais l’Iran a fait savoir officiellement qu’il ne permettra pas à Ahmed Shaheed, de séjourner dans le pays pour enquêter, sur ses assassinats du régime, par ses forces répressives.
Lire aussi sur
http://www.freedomessenger.com/archives/32923
http://www.guardian.co.uk/profile/saeedkamalidehghan
D’autres informations sur l’Iran en français
http://www.iranenlutte.wordpress.com/
http://www.soliranparis.wordpress.com/
En anglais
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