Une voix juive bienvenue
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Themes: Guerre
mis en ligne le lundi 3 mai 2010
par Editorial de la rédaction d’Ha’aretz
L’éditorial de Ha’aretz d’aujourd’hui est consacré à JCall]
Ha’aretz, 3 mai 2010
http://www.haaretz.com/print-editio…
Traduction : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant
Jcall, un nouveau groupe européen de gauche, a publié depuis quelques jours une pétition signée par plus de 3 000 juifs, appelant à mettre fin à l’occupation et à l’expansion d’Israël en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Les signataires, qui comprennent d’importants philosophes français comme Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut, affirment que la politique de colonisation sape toute perspective d’une paix avec les Palestiniens fondée sur le principe de deux Etats. Ils expriment leur crainte pour l’avenir d’Israël, Etat juif, démocratique et éthique, et s’inquiètent de la campagne mondiale de délégitimation d’Israël.
Comme les membres du lobby américain J Street, l’équipe de JCall ne pense pas qu’un soutien automatique à la politique israélienne (qui défend par exemple l’idée de constructions juives à Jérusalem-Est) sert les intérêts réels d’Israël.
Tout comme il y a eu des critiques de J Street aux Etats-Unis, les organisations juives traditionnelles en Europe se sont lancées à l’assaut de JCall, en affirmant que cette pétition servait les ennemis d’Israël. Et tout comme le ministère de l’Information et de la Diaspora attend des touristes israéliens qu’ils défendent la politique de colonisation du gouvernement à l’occasion de leurs voyages à l’étranger, les critiques appellent les intellectuels de la Diaspora attachés à l’éthique à ne pas faire preuve de franchise.
Il faut espérer que le gouvernement israélien ne se joindra pas aux attaques contre Jcall. Durant la récente crise avec l’administration américaine, le Premier ministre Benjamim Netanyahou n’a pas épargné ses efforts pour mobiliser des personnalités publiques juives comme Elie Wiesel dans sa bataille contre les pressions destinées à geler la construction à Jérusalem-Est.
Ceux qui recrutent les juifs de droite pour soutenir leur politique doivent respecter le droit de la gauche juive de s’exprimer. Cette contribution des militants juifs européens pour la paix constitue une réaction appropriée aux dommages que des membres du gouvernement Netanyahou, à commencer par le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, causent ici aux intérêts israéliens.
Le conflit violent entre Israël et ses voisins et la suspension des pourparlers de paix ont contribué, au sein des communautés la diaspora, à une aliénation croissante à l’égard d’Israël. Cette tendance est particulèrement remarquable chez les jeunes.
Le fait que des milliers de juifs de par le monde, dont des intellectuels de premier plan, demandent de mettre fin à une occupation qui a fait assez de mal depuis près de 43 ans, est une excellente nouvelle. Reste à espérer que les voix d’amis d’Israël à Paris, Londres et Bruxelles, seront entendues à Jérusalem.
Au moment où le Plan B arrête sa parution, il est bon de rappeler ses positions contre les sionistes « de gauche » et les récupérateurs médiatiques. N’oublions pas que dans le comité de parrainage de La Paix maintenant on trouve les racistes Finkielkraut et Taguieff !
Les sharoniards :
“C’est réglé comme du papier à musique. Chaque fois que la droite et l’extrême droite israélienne sont au pouvoir, chaque fois que les Palestiniens sont pourchassés et tués, les essayistes médiatiques acquis aux politiques du gouvernement de Jérusalem mettent en garde contre… l’antisémitisme supposé des adversaires de la colonisation.
La technique n’interdit pas – au contraire ! – de jouer au partisan d’une paix menacée par les « extrémistes des deux camps ». Le premier qui résiste, l’autre qui opprime ; les uns armés de pierres, les autres d’avions de guerre.
Les « terroristes » sont exclusivement ceux qui manient les armes les plus rudimentaires. Et qui n’ont pas l’appui de l’Occident. Exemple parmi mille autres, entendu à France Info, à 12 heures le 17 décembre 2001 : « Ce matin, un membre du Hamas a été tué par l’armée israélienne. Le terroriste tentait d’échapper à une arrestation par Tsahal. » Ici, « terroriste » est devenu synonyme de « membre du Hamas désirant n’être ni arrêté ni torturé par l’armée d’occupation israélienne ». Une armée qui, elle, n’est jamais qualifiée de terroriste.
Tract publicitaire
Car, dans les médias, même Sharon, ancien chef terroriste qui conduit une politique de terreur contre les Palestiniens, serait devenu une sorte de brebis, un pépé Gandhi. Le journal pro-américain Quotidien vespéral des marchés [QVM, également appelé Le Monde] a ainsi publié un tract publicitaire (gratuit) d’une page titré « Sharon, le serein ». On y lisait : « En quinze mois, le “bulldozer”, l’homme de Sabra et Chatila, est devenu un chef de gouvernement habile, poli, encensé par les Israéliens [1]. » Bernard Guetta, ancien journaliste au QVM et éditorialiste prétentieux sur La Peste France Inter ne prétend pas le contraire, déclarant le 14 décembre 2001 sur LCI : « Arafat s’effondre. Il s’effondre, disons-le, répétons-le, martelons-le, sous le poids de ses propres erreurs et absolument pas du fait de la politique de Sharon. » Dans cet exercice de ripolinage de l’assassin Sharon, un autre scribouilleur du QVM, Triple Crème [Alexandre Adler] se montre néanmoins le plus frénétique. Sur France Culture, où Adler anime une émission hebdomadaire en compagnie de Ramina [Jean-Marie Colombani, directeur du QVM], Triple Crème a prétendu le 15 décembre dernier : « Personne ne veut se débarrasser d’Arafat. C’est des bruits [sic]. Vous avez un homme, Arik Sharon, qui n’arrive même pas à maintenir la paix, même minimale, même sur le territoire d’Israël, qui donc se retrouve devant des attentats qui font 10, 12, 15 morts. Il lui faut faire quelque chose. Le quelque chose qu’il fait ne va pas très loin [sic]. À moins de considérer que détruire deux hélicoptères ou tirer dans une gendarmerie qui était préalablement évacuée de ses occupants est une mesure d’une grande dureté. Personnellement, je ne le crois pas. »
Quand, dans le cours de cette malfaisante émission, un journaliste américain objecte à Adler, timidement, que les Israéliens devraient peut-être se montrer plus souples, Triple Crème sort de ses gonds, vociférant et postillonnant tout à la fois : « Vous voudriez que les Israéliens descendent leur exigence et qu’ils montrent que la violence est payante pour eux ! […] Sharon est un militaire parfois brutal parfois hésitant [sic], mais ce n’est pas un idéologue. »
En matière de défense des thèses israéliennes, France Culture est une radio accomplie. Le 23 décembre 2001, Philippe Meyer consacre l’émission « Répliques » au monde arabe. Aucun spécialiste du monde arabe n’y participe. L’écrivain chevènementiste Max Gallo reconnaît qu’il ne connaît pas le sujet mais qu’il va faire part de ses « lectures ». Les autres participants à ce « débat » sur le monde arabe sont Éric Dupin, spécialiste des sondages de politique politicienne à Libération, et Jean-Claude Casanova, économiste barriste et éditorialiste pro-américain au Monde. Après un éloge du dictateur tunisien Ben Ali, formulé par le tandem Casanova-Gallo, le chevènementiste prétend que « la colonisation a apporté un minimum d’infrastructures » à l’Algérie avant que ce pays ne « bascule dans l’islamisme » à cause de la collectivisation de l’agriculture. « Quarante ans après l’indépendance, il ne faut plus s’interroger sur la responsabilité du colonialisme », complète promptement Chaliand. « Je suis tout à fait d’accord », opine Gallo. Une fois achevé ce « débat » passionné, chacun part déjeuner. Et PLPL s’interroge : peut-on imaginer, sur France Culture ou ailleurs, un débat sur le monde hébraïque sans qu’un seul juif ou spécialiste du judaïsme y participe, et qui se conclurait par l’idée que l’antisémitisme doit tout à la politique israélienne ? Naturellement – et heureusement – non ! En revanche, les Arabes ont toujours besoin d’« un minimum d’infrastructures » intellectuelles, venues de l’extérieur, pour comprendre qui ils sont et ce qu’ils font.
Palestiniens = comédiens ?
Au Proche-Orient, à lire certains journaux, on croirait presque que les Palestiniens sont les privilégiés. Et que les victimes sont ceux qui les tuent à raison de quatre ou cinq par jour. Ainsi, dans Marianne du 10 décembre 2001, on lisait : « La guerre des images est meurtrière pour Israël. Pour des raisons objectives, d’abord : on ne voit pas la bombe qui explose dans un bus, ni le terroriste suicidaire entraînant les passants dans la mort. La caméra arrive avec les ambulances. En revanche, la caméra est présente quand Tsahal réprime une manifestation et quand les enfants palestiniens courent sous les bombes larguées par les hélicoptères. À quoi s’ajoute le sens de la mise en scène acquis par les Palestiniens, passés maîtres en l’art des enterrements publics [sic] avec expression de la colère et de la douleur. » Là encore, PLPL préfère ne pas imaginer la réaction qui eût accueilli un texte de ce genre où les parents israéliens de victimes d’attentats suicide auraient été présentés comme une clique de simulateurs. Et leur « mise en scène » attribuée à une prédisposition nationale ou religieuse à la fourberie.
Le racisme anti-arabe n’explique pas tout. Les seules victimes qui comptent sont celles qui chantent et dansent la musique raminagrobique du « Nous sommes tous américains ». Le 4 mars 2000, consacrant un reportage de TF1 à d’autres adversaires supposés de l’Occident, le journaliste Patrick Bourrat commentait ainsi la douleur d’un Serbe chassé du Kosovo par la contre-épuration ethnique albanaise : « Dès qu’il y a une caméra, ce maçon, comme tous les Serbes, ne peut s’empêcher de se poser en victime. »
Denis Jeambar a dénoncé un « silence coupable ». S’agissait-il enfin de cette tolérance des médias pour les crimes de l’armée israélienne désormais annoncés comme de simples accidents de la route ? Nullement. Le patron de L’Express et directeur du pôle médias de Vivendi s’est indigné de « la compassion presque exclusive que nos dirigeants et la presse manifestent pour les Palestiniens […] cette omerta française qui couvre les exactions antisémites [2] ». Courageusement, L’Express rompait l’« omerta » en consacrant un dossier aux « Chiffres noirs de l’antisémitisme », titré « Les actions contre les juifs augmentent en France ». Tout aussi vaillamment, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, La Peste France Inter ont embrayé sur ce thème. Seul problème, surtout pour des publications qui habituellement se repaissent des chiffres de la police, les statistiques du ministère de l’Intérieur indiquent que le nombre d’agressions antisémites a reculé en France en 2001 [3]
Mais peu importe. Les médias ont décidé de se faire les haut-parleurs des cris de fou des autorités israéliennes et des intellectuels à leur solde. Il faut donc hurler à l’antisémitisme en France pour effrayer les juifs de France et les inciter à partir coloniser des territoires palestiniens. Un ministre de Sharon s’est exprimé comme si Paris et Marseille étaient dévastés par des pogroms ; le vieil ami de Ronald Reagan, Élie Wiesel, déclarant même que le ciel de l’Hexagone était « noirci par la fumée des synagogues en flammes ».
Mais pour que la manipulation et le mensonge soient complets, on y a ajouté un dernier élément : désormais, les militants internationalistes qui se montrent solidaires des Palestiniens se voient qualifiés d’antisémites ou de « judéophobes ». Ainsi, tous les critiques d’Israël sont intimidés et réduits au silence. C’est le chevènementiste Pierre-André Taguieff qui s’est chargé de cette besogne d’intimidation en expliquant sur Europe 1 : « Un certain nombre de militants qu’on trouve dans ATTAC, un certain nombre de rédacteurs du Monde diplomatique procèdent à une diabolisation permanente d’Israël et suggèrent, au fond, par certains éditoriaux, certaines prises de position publiques, que tout irait bien dans le monde si Israël n’existait pas et, plus généralement d’ailleurs pour certains, si les juifs n’existaient pas. » Puis, il expliqua que « des militants de l’antimondialisation tel José Bové ont contribué à rendre acceptables puis respectables les clichés et les slogans judéophobes en cours [4] ».
Le Non-événement du mercredi [NEM ou Charlie Hebdo] et le QVM ont fait la promo de l’ouvrage [5] Philippe Val l’a jugé « indispensable : travail de recherche sérieux, comme toujours avec Taguieff […], ce livre est petit par la taille mais grand par le contenu ». De son côté, le QVM s’en est surtout pris aux « jeunes de banlieue, beurs et africains » et à leurs « ressentiments de vies en charpie ».
Les jeunes beurs et les militants anti-mondialisation : la critique médiatique a enfin trouvé des cibles plus courageuses que ces pauvres soldats israéliens obligés de torturer et de tuer les sauvageons de Palestine.
Quand Taguieff lit les âmes Pour jauger le délire qui envoûte le cerveau de Pierre-André Taguieff, il suffit de lire son dernier livre [6]. L’auteur fait preuve de ses qualités de chercheur (au CNRS) avec une phrase qui doit avoir étonné Ramina Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, BHL, Jospin, etc., pour qui « nous sommes tous américains ». Cette phrase ? « L’anti-américanisme radical constitue l’orthodoxie politique transnationale qui domine le monde de l’après 1989 »… Taguieff enchaîne en lisant dans les âmes pour mieux brûler les hérétiques : « Dans l’espace démocratique des sociétés pluralistes, depuis 1945, nul ne se dit “antisémite” ni “antijuif”. Mais un nombre croissant d’individus se déclarent “antisionistes”. L’analyse des contextes d’énonciation et la reconstitution des intentions ordinairement voilées conduisent à l’hypothèse que la cible de ces discours dits “antisionistes” est de moins en moins le “sionisme” ou les “sionistes”, et de plus en plus les Juifs. » Vive l’Inquisition et les procès de Moscou !
Plus loin, Taguieff évoque « les supposées “victimes” (Palestiniens, Arabes, musulmans) de “l’impérialisme sioniste” », et défend Ariel Sharon contre « deux décennies de propagande palestinienne et pro-palestinienne » qui lui imputent la responsabilité d’un « fait mal établi et volontairement mésinterprété », le massacre de Sabra et Chatila. PLPL ne formulera pas « l’hypothèse » que l’essayiste-pamphlétaire du CNRS avait pour « intentions voilées » de couvrir par une diversion la sauvagerie répressive de l’armée israélienne. Mais un livre aussi brillant ne pouvait se conclure sans un autre amalgame, destiné celui-ci à racoler dans les eaux saumâtres de l’ordre moral : « Les élites culturelles et politiques […] suivent sans sourciller les groupes néo-gauchistes qui dénoncent bruyamment l’homophobie, mais elles se taisent, à quelques exceptions près, sur la multiplication des indices d’une nouvelle vague judéophobe. » Ceux qui dénoncent l’homophobie seraient-ils des nazis ?
PLPL n°8 (février 2002)
Notes
[1] Le Monde, 08.01.02. Il s’agit d’un article et non d’un point de vue extérieur.
[2] L’Express, 06.12.01.
[3] Entre 2000 et 2001 (calcul sur 11 des 12 mois), le nombre d’actes antisémites serait passé de 119 à 26, les menaces antisémites de 624 à 155.
[4] Pierre-André Taguieff, La Nouvelle Judéophobie, Mille et Une Nuits, 2001, p. 188-189.
[5] Respectivement NEM, 23.01.02 et QVM, 25.01.02.
[6] Pierre-André Taguieff, La Nouvelle Judéophobie, Mille et une nuits, 2001.
le terme “Sharoniards”, pour ceux qui ne le sauraient pas, est une contraction de “Sharon” (ancien premier ministre israélien) et “charognards” (animaux qui se nourrissent d’animaux morts et de matière organique morte, généralement des rapaces)
Ce terme est très péjoratif et n’a pas à être employé par le troll habituel des indymedias, quand il parle de ses “adversaires”.
les sionistes de droite font le sale “boulot”, les sionistes de “gôche” se taisent
Quand l’orage ( la guerre contre un peuple) est passée, ils protestent un peu
Quand une partie de ce peuple est soumis à un blocus inhumain (rappelons que les médicaments passent au compte-goutte), les sionistes de “gôche” se taisent, ce qui vaut approbation
Rappelons aussi que les sionistes de “gôche” étaient prévenus de la guerre de Gaza, que la “colombe” Peretz (chef du parti travailliste, ex SG du syndicat Histadrout, figure historique de la “gôche” sioniste… pacifiste) a ravagé le Liban
Ces “initiateurs” de cette “pétition” sont effrayés des conséquences, non pas pour les palestiniens, mais parce qu’un pays qui se dit “juif” risque de disparaitre en tant qu’Etat raciste, pour devenir à terme un Etat de TOUS ses habitants
Les Palestiniens ne seront pas les Amérindiens …
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Quand un sioniste un peu plus à droite que les “gôche” menace de nucléariser Gaza, les sionistes de “gôche” se taisent, là encore : aucune protestation !
Ce sioniste français n’est pas n’importe qui : membre imminent du CRIF, porte parole du Likoud en France
Les propos reproduits intégralement ci-dessous, prononcés (résumés) lors d’une émission TV FR3 ( Taddeï) , n’ont fait l’objet d’aucune protestation des sionistes de “gôche”
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Gaza doit pleurer
Ma confiance dans les actions de Tsahal et la détermination de nos combattants n’est pas exempte de méfiance envers ce gouvernement et les raisons profondes de notre intervention. Ceux qui ont accepté le transfert forcé des Juifs du Gouch Katif, la destruction des implantations sionistes sur la Terre d’Israël sans mentionner la deuxième guerre du Liban, ne me paraissent pas les mieux placés pour sauvegarder notre avenir. L’opération actuelle de Tsahal aurait du être réalisée dès le tir du premier Kassam. Autoriser dans l’impavide attente qu’un deuxième missile soit tiré contre Sderot a ouvert la voie au lancement de 8000 missiles sur toutes les villes avoisinant Gaza. Le soutien à l’opération “Plomb durci” qui est sans réserve ne doit pas empêcher de considérer que les préoccupations électorales des trois personnages déjà cités ont peut être pesé autant que le souci longtemps oublié de défendre la population d’Israël, de restaurer notre force de dissuasion et rétablir notre honneur national.
La certitude que notre opération militaire sera couronnée de succès est tempérée par la crainte que les decisions politiques risquent une fois de plus de priver Israël d’atteindre les buts recherchés.
Mon inquiétude provient du fait que certains dans l’actuelle équipe dirigeante étaient prêts à un nouveau cessez-le-feu avec les terroristes arabes et c’est finalement l’ennemi qui nous a poussé à la seule option restante qui aurait du être la première réalisable. Si le but de la guerre en cours est d’obtenir un cessez-le-feu, ce ne saurait être qu’une trêve plus ou moins longue. La tumeur à sa naissance peut être traitée par une intervention circonscrite mais laisser la tumeur se développer et devenir un cancer généralisé nécessite une opération définitive.
Le but d’une guerre ne peut en aucun cas être un cessez-le-feu. Il peut être la reconquête d’un territoire et il doit être la victoire sur l’ennemi, sa reddition et la destruction de toute possibilité adverse de nuire. L’ennemi doit subir une défaite telle que même l’imaginaire arabe ne puisse en faire une victoire. Si après la trêve, une seule roquette Kassam est encore tirée depuis Gaza, les terroristes verront la situation comme une victoire. Certes, on nous présentera un éventuel cessez-le-feu comme garantissant la sécurité des habitants du sud d’Israël et on nous affirmera encore une fois qu’au moindre missile, nos forces interviendront!
Pour que notre victoire soit réelle et efficace, un sentiment de défaite et de désespoir doit submerger Gaza et tous ses habitants. Ils doivent ressentir la perte non seulement de leurs “martyrs” qui partent retrouver les vierges au paradis, mais la douleur de la vie quotidienne comme résultat de leur soutien au Hamas et de leur haine viscérale d’Israël.
La guerre contre des barbares assoiffés de sang ne peut être soumise à des lois civilisées. Nous menons un match de boxe anglaise où nous respectons des règles strictes avec une main liée derrière le dos par le regard attentif d’un arbitre partial face à des équipes qui utilisent pieds, poings et armes. Ils tirent sur nos villes et nous ouvrons des passages “humanitaires” pour leur fournir de quoi s’alimenter et se soigner. Ils utilisent les ambulances, les écoles et les mosquées comme lieux de guerre et nous veillons à organiser des frappes “chirurgicales” précises.
Nous devons stopper tout convoi “humanitaire” et n’autoriser exceptionnellement leur passage qu’en échange de Guilad Shalit vivant et en bonne santé. Que la population de Gaza meure de faim et sache que c’est par la faute du Hamas si ce dernier ne veut pas libérer notre prisonnier.
Il est certain qu’une victoire ne s’obtient que par l’entrée de forces terrestres sur l’espace tenu par l’ennemi. Il est pourtant regrettable de voir nos soldats risquer leurs vies pour conquérir des bâtiments et les fouiller. Que l’aviation et les bulldozers rasent des agglomérations serait préférable et que nos journalistes cessent de parler de victimes innocentes gazaouies. Ils ont voté Hamas, défendu le Hamas, participé aux manifestations de haine, ont lancé des cris de joie pour chaque attentat criminel réussi. Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d’Hiroshima ou de Dresde.
Nous devons également clairement déclarer que ceux qui font moult moulinets et s’agitent au Proche Orient pour établir un cessez-le-feu font un acte parfaitement inamical. Certains personnages politiques ne le comprennent pas encore en Europe. S’il faut attendre qu’un Kassam ou une Katioucha soit tiré de Barbes ou de Seine Saint Denis sur l’Opéra ou le Trocadéro à Paris pour qu’ils comprennent, prenons patience. Il n’y a pas longtemps à attendre!
Si le Hamastan persiste après la guerre, ce sera un exemple suivi par les terroristes arabes dits “modérés” de Judée Samarie. Ce sera surtout un encouragement à la cinquième colonne arabe en Israël qui possède la nationalité israélienne. Il est impensable de continuer à permettre à des étudiants arabes parvenus dans nos universités à Jérusalem et Haiffa grâce à la discrimination positive, de manifester en faveur du Hamas. La preuve est faite que ces ennemis de l’intérieur qui prennent la place des enfants d’Israël, qui bénéficient de tout ce que notre société démocratique et parfois masochiste leur accorde, ne deviennent pas des adeptes de la coexistence comme le pensaient nos doux rêveurs. Ils deviennent nos pires adversaires car, nous connaissant parfaitement, ils exploitent notre amour de la liberté contre nous. Ces étudiants et ces manifestants arabes contre notre armée doivent être traités sans ménagement et expulsés du pays.
Toute autre attitude que celle d’une absolue fermeté sur tous les fronts est interprétée par les arabes comme des signes de faiblesse et attise leur espoir de pouvoir nous détruire. Si nous sommes partis du Gouch Katif et avons détruit toute présence juive sioniste, si nous avons crée une zone d’Israël “judenrein”, pourquoi ne quitterions nous pas Sderot, Ashkelon ou Ashdod? Notre prochain gouvernement devra proclamer que le temps des concessions est définitivement révolu et alors, peut être aurons nous la possibilité d’un avenir de sécurité.
Israël et le peuple Juif se retrouvent une fois de plus aux avant-postes de la guerre contre la barbarie et le terrorisme. Israël et le peuple juif doivent vaincre.
C’est pourquoi Gaza doit pleurer. Pas faire semblant pour les télévisions étrangères mais réellement. Gaza doit pleurer des larmes de sang.
Jacques Kupfer”
non seulement Esther Benbassa appelle à signer la pétition de JCall
http://www.rue89.com/2010/05/03/pourquoi-je-signe-l-app…49992
mais aussi le très critique Pascal Boniface en fait une analyse qui appelle à signer
http://www.rue89.com/boniface/2010/05/04/lappel-a-la-ra…50035
une autre pétition recueille encore bien plus de signataires, certaines “prestigieuses” elles aussi, elles aussi ayant parfois protesté très tardivement contre la guerre menée aux Palestiniens de Gaza, ou l’ayant approuvée
Ce qui inquiète les uns et les autres, c’est qu’Israël sera forcé à terme d’intégrer les Palestiniens
“Bientôt Israël sera confronté à une alternative désastreuse : soit devenir un État où les Juifs seraient minoritaires dans leur propre pays ; soit mettre en place un régime qui déshonorerait Israël et le transformerait en une arène de guerre civile.”
Le ségrégationnisme est leur dénominateur commun : parions que si un Etat croupion palestinien était créé ( soutenu par les sionistes de “gôôôche”) , les signataires présents seraient pour la plupart signataires d’une pétition réclamant un Etat “purement Juif”
On se souvient des “Accords d’Oslo”, et plus récemment de la foutaise médiatique de ‘l’initiative de genève” : du vent !
la pétition est nettement contre la colonisation et pour la création d’un état palestinien et ça emmerde bien les antisionistes à la Soral.
S’il y a 1 état palestinien, pourquoi il n’y aurait pas 1 état juif ? où est le problème si les juifs peuvent vivre en Palestine et les Palestiniens en Israël ?
2 états ou pas d’état du tout (mais ça, c’est pas pour tout de suite)
Il faut être gonflée pour signer « anti-troll » et produire des spams à longueur de commentaires.
« le terme “Sharoniards”, pour ceux qui ne le sauraient pas, est une contraction de “Sharon” (ancien premier ministre israélien) et “charognards” (animaux qui se nourrissent d’animaux morts et de matière organique morte, généralement des rapaces) » !!!
Merci de ne pas troller en donnant des explications que TOUT LE MONDE CONNAÎT simplement pour avoir l’air instruite.
Ce terme est en effet « très péjoratif » et particulièrement adapté à un fasciste comme Sharon.
Et merci de ne pas assouvir tes obsessions personnelles contre « le troll habituel des indymedias », vu que ce n’est pas lui qui utilise le terme, mais PLPL. C’est d’ailleurs le titre de l’article. Quelquefois, lire un article avant de le commenter ne serait pas du luxe pour certains.
de l’upjf à l’ujfp c’est la sainte alliance contre l’appel de JCALL
l’ UPJF accuse JCALL de déligitimer israel
l’ UJFP accuse JCALL de légitimer israel
a coté des vociférations de la droite likudnik et la condamnation par le pape du CRIF des hérétiques de JCALL
on à l’ujfp qui publie texte sur texte pour dire qu’ils ne signeront pas…
comme si on leur avait demandé quelque chose…
il faut dire que l’UJFP ( comme les likudniks) recule d’horreur devant l’éventualité terrifiante ( pour eux) d’un état juif ET démocratique
ahad haam
L’usurpateur de pseudos devrait prendre garde que ses comparaisons ne se retournent pas contre lui.
Il y a bien plus de ressemblances que de différences entre l’UPJF, le CRIF, la LDJ, la « gauche » sioniste et La Paix maintenant.
Par contre, leur détestation de l’UJFP est commune et unanime, de même que leurs options racistes fondamentales : pour un Etat spécifiquement juif, contre le retour des réfugiés.
Que des racistes se bouffent entre eux, ça s’est déjà vu, mais c’est pour des broutilles, pas pour remettre le racisme en cause.
seul contre tous l’UJFP continuera sa croisade pour 1 seul état que personne sur place ne demande à part les extrémistes des deux camps.
L’UJFP aussi extrémiste que le Hamas et les colons juifs ?
Sur son blog “Vive le feu”, Sébastien Fontenelle a publié un article assez drôle sur BHL et plus largement sur JCall. A lire :)
http://www.politis.fr/Une-Lecon-De-Modestie-De-Bernard,….html