<!–OHAOFP–><!–OHSOSP–><!–OHSOFP–><!– Feature Image change class to “left” to align image left–> Palais de justice de Poitiers, 12 octobre <!– End of Feature Image –>

<!– Edit Summary Text to make feature text if needed –> Nouvelle répression ce lundi soir 21 juin, il y a des gens en prison et un appel à manifester au moment du futur procès le 8 juillet à 16h devant le palais de Justice (?) de Poitiers. Le comité anti-répression de Poitiers a publié un communiqué détaillé sur cette histoire. L’audience concernant la mise en détention (ou non) en attendant le procès a eu lieu le mercredi 30 juin: 5 personnes ont été libérées sans contrôle judiciaire, une reste en taule jusqu’au procès. Le rendu du procès à lieu jeudi après midi. Un rassemblement est prévu la veille à 18 heure devant le palais de justice.

Les inculpés ont également rédigé une déclaration ou ils expriment leur point de vu sur la répression qui les touche.

 

 

Cela n’a échappé à personne la ville de Poitiers est en proie à une agitation inhabituelle ces derniers mois. Bien sur il y a eu la manifestation anti-carcérale du 10 octobre qui a suscité une certaine effervescence dans la ville et sur aussi sur la toile. La répression s’est ensuite abattu sur les militants ayant eu le malheur de se retrouver dans les pattes de la justice. 8 personnes ont été condamnées, 3 à de la prison ferme.

Suite à cette répression aveugle, un mouvement très large de contestation s’est établi, une manifestation se déroule le samedi suivant regroupant 800 personnes. Là encore, elle est réprimée par le commissaire Papineau, le sbire du prefet Tomasini qui vient lui même épauler ses hommes dans l’interpellation de militants pourtant très calme.

Le Lundi 19, une manifestation contre la répression rassemble 1000 personnes. A partir de là, rien ne sera plus comme avant.

<!–OFB–>Pas un rassemblement, pas une manifestation qui ne soit encadrée par les « forces de l’ordre » en nombre disproportionnées (comme lors de l’appel des procès du 10 Octobre).

Parallèlement la répression quotidienne s’abat sur les militants poitevins. Les méthodes utilisés, de type soviétiques (écoute téléphoniques prouvés, suivi par des flics en civil jusque sur le pas de porte de sa propre maison, contrôles d’identité permanents…) se généralisent.

Mais cette répression a franchi un cap ces deux dernière semaine:

Le 26 Janvier, un camarade est victime d’un faux témoignage l’accusant d’avoir « arraché une publicité » alors que les policiers le suivaient de retour d’une soirée.

Le 6 fevrier, la manifestation de soutien au sans papiers, pourtant pacifiste et droit de l’hommiste est violemment chargé par la police (des témoignages et des coupures de presse ici).

Enfin, le 8 au soir, des militants sont une nouvelle fois contrôlés par la police municipale pour un collage d’affiches.

Face à cela des réponses ont été apportés. Depuis Juin 2009 et le début des intimidations policières contre les étudiants, le comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux s’ervertu à lutter contre ce qui semble être devenu un passe temps pour la préfecture de police. Le comité cherche à développer à travers des textes une stratégie antirépressive offensive, refusant la position victimaire et tentant d’apporter politiquement une réponse à la violence d’état (avec notamment la mise en place d’un forum contre la répression en décembre)

 

Solidarité avec les réprimés poitevins! A bas la répression des mouvements sociaux!