Violences à l’UTM : ce qui s’est réellement passé.

Aujourd’hui, lundi 1er février 2010, sur l’université du Mirail, des heurts ont opposés
des militants à des individus s’étant déjà fait remarquer auparavant par leurs
actions de sabotage des mouvements sociaux. Aujourd’hui, à midi et demi, des militants
syndicaux sont partis demander des comptes suite à l’agression de camarades
samedi soir en ville. Ce soir là, le ton est monté des coups ont été échangés, nos camarades
ont été clairement visés par des attaques physiques. Suite à cela, des affrontements
de plus grande ampleur ont eu lieu à 16h30 au sein de l’université.
Personne n’a heureusement été grièvement blessé.
Ces attaques ne sont pas une nouveaute : Elles font suite à plusieurs mois de
tensions permanentes entre des militants de lutte et des forces réactionnaires. Le but
de celles ci est l’arrêt de toute forme de contestation qui ne prennent pas une forme
affinitaire et anti-assembléiste.
Présents depuis au moins deux ans sur notre campus, ils n’ont de cesse d’attaquer
toute forme de lutte sociale. Cela par le sabotage d’actions décidées collectivement
et par la multiplication de comportements provocateurs. Depuis quelques mois,
leurs actions montent en aggressivité : ils ont à plusieurs reprises attaqués des militants
en ville, des squatts militants, ont tagués des locaux syndicaux, etc. Ce sont eux
qui ont également attaqués l’AG du 24 novembre, et qui ont saboté le projet de Maison
des Etudiants autogérée.
Ce qui c’est passé n’est que le point d’orgue d’une opposition qui remonte donc
à loin. Ces individus représentent un réel danger, non seulement pour tout ceux qui
souhaitent lutter, mais également pour les cadres auto-organisés.
Face à eux, toute les forces de lutte, syndiqués et non syndiqués, doivent être
unies et répondre de manière collective.

Nous ne nous laisserons pas faire.
Des militant-e-s de lutte, organisé-e-s ou non.