Occupation des usines ! comme à philips-dreux :
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes salariales
Mardi 5 janvier à 9 heures du matin près de 150 salarié-e-s de Philips EGP de Dreux prennent le contrôle de leur entreprise, l’occupent et décident en assemblée générale de relancer la production sous contrôle ouvrier. L’usine produit des téléviseurs et la marchandise est stockée. Les travailleurs et travailleuses se sont attaqués aux divisions hiérarchiques dans l’entreprise et les ont abolies.
Saluons avec enthousiasme cette initiative exemplaire et assure les salariés de Philips de son total soutien à l’expérience autogestionnaire qu’ils sont en train de mener. Les «Philips» de Dreux démontrent qu’une boîte peut tourner sans patron. Ils et elles témoignent ainsi, dans les faits, de la capacité autonome de la classe ouvrière à trouver ses propres solutions à la crise du capitalisme. Non, les pertes d’emplois ne sont pas des fatalités. Oui il est possible d’occuper, de réquisitionner et d’autogérer les entreprises qui licencient ! Le groupe Philips a annoncé un bénéfice record au troisième trimestre 2009 de 176 millions d’euros. Cette richesse, Philips l’a accumulé sur le dos des travailleurs et des travailleuses qu’il licencie aujourd’hui. Il est juste et légitime que ceux-ci reprennent leur dû.
En 1973, les LIP accrochaient une banderole sur le mur d’enceinte de leur usine. Il y était fièrement proclamé : «On fabrique, on vend, on se paie». 37 ans plus tard, les «Philips» leur emboîtent le pas. Alternative libertaire appelle toutes et tous les salarié-e-s à lutter contre les licenciements en suivant leurs exemples.
Droit de veto des travailleurs
sur les licenciements !
Réquisition et autogestion
des entreprises qui licencient !
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Contrôle ouvrier chez Philips EGP Dreux
Pour le maintien de production de télévision de Philips EGP Dreux, les salariés du site depuis des années ont organisé grèves, mobilisations régionales, batailles juridiques … tout a été tenté pour bloquer la machine destructrice de l’emploi. La CGT Philips EGP Dreux s’est battue sans relâche pour la mobilisation massive des salariés de Philips. Car comme partout, derrière ces emplois directs supprimés, ce sont des milliers d’autres qui ont été liquidés avec l’installation dans le chômage et la misère de milliers de familles.
Le groupe Philips annonce un bénéfice record au 3e trimestre 2009 de 176 millions d’euros soit trois fois celui du 3e trimestre 2008. Quant au bénéfice d’exploitation, ce dernier a été multiplié par six et s’élève à 344 millions d’euros.
Aujourd’hui depuis 9H00, les travailleurs du site de Dreux ont pris le contrôle de l’usine et de l’organisation des productions afin de dénoncer la fermeture de celui-ci et de démontrer que l’activité TV est toujours possible à Dreux.
Tous en grève avec occupation des lieux d’exploitation !
Vive le Mouvement des Occupations
Une révolte contre le spectacle se situe au niveau de la totalité, parce qu’elle est une protestation de l’homme contre la vie inhumaine ; parce qu’elle commence au niveau du seul individu réel et parce que la communauté, dont l’individu révolté est séparé, est la vraie nature sociale de l’homme, la nature humaine : le dépassement positif du spectacle.
Il faut saluer la lutte des ouvriers de Philips, mais il ne faut pas être aveugle sur ses besoins !
Il faut partir des besoins de la lutte, ce que ce texte ne fait pas.
Une lutte a besoin de S’ÉTENDRE pour l’emporter. La classe ouvrière n’a d’autre arme que son unité et sa conscience : il lui faut retrouver son unité, et ce n’est pas en étant enfermée dans l’usine qu’elle le fera !
A propos des occupations d’usines de 1936, Blum disait déjà, au procès de Riom, que « les ouvriers occupaient l’usine, mais l’usine occupait les ouvriers ». C’était un bourgeois qui parlait, et il savait bien que la classe ouvrière n’est réellement dangereuse que lorsqu’elle redevient une classe collective, unie face à la bourgeoisie et à l’État. Tous seuls dans leur usine, les ouvriers sont totalement impuissants !
C’est bien pourquoi les LIP ont fini en débandade : que signifie l’autogestion dans le contexte concurrentiel du capitalisme ?
Une seule chose : les ouvriers s’exploitent tous seuls ! Aucun des mécanismes fondamentaux du capitalisme n’est touché ; le capitalisme, c’est bien autre chose que les patrons ! C’est un rapport social de production, et quand on parle du Capital, il n’y a aucun besoin qu’il soit représenté obligatoirement par un bourgeois en haut-de-forme avec un cigare ! La plus-value existe encore, elle est INDISPENSABLE au fonctionnement de l’usine puisqu’il faut bien, d’une façon ou d’une autre, investir ; par conséquent, l’exploitation est parfaitement possible SANS CAPITALISTE : c’est le Capital en tant que rapport social qui dicte les règles ! La preuve : le texte d’AL est bien contraint de nous parler des résultats d’exploitation de Philips, ET DE NOUS SOUTENIR QUE L’ENTREPRISE DE DREUX PEUT FAIRE DES PROFITS !
Qui génère le profit dans le capitalisme, si ce n’est la classe ouvrière ?
Lénine disait déjà : « parler de contrôle ouvrier sans parler des conseils ouvriers, c’est discuter sur du vent ». Lorsque la classe ouvrière s’érigera en force POLITIQUE concurrente de la bourgeoisie, lorsqu’elle aura formé des conseils ouvriers qui centraliseront son activité, elle pourra s’attaquer au contrôle ouvrier des usines, qui ne peut se faire qu’en fonction des BESOINS GÉNÉRAUX DE LA CLASSE, et non en fonction de l’anarchie de la production capitaliste. Pourquoi produire des téléviseurs ? N’y a-t-il pas plus urgent à fabriquer ?
C’est bien pourquoi ce texte ne montre qu’une chose : en croyant échapper à la tutelle capitaliste, les ouvriers de Dreux sont en train de s’enfermer dans l’isolement qui les mènera fatalement à la défaite ! Ce n’est malheureusement qu’une question de temps…
Je suis en grande partie d’accord avec l’auteur du message précédent. Cela dit, les ouvriers de Dreux peuvent, s’ils se débrouillent bien, non pas réaliser du profit mais gagner une grosse somme d’un seul coup comme l’avaient fait les LIP, en revendant très vite les stocks produits avec le capital en leur possession, puis cesser le travail ensuite (saboter leur usine…), ce que les LIP n’avaient pas fait. Il pourraient de la sorte autofinancer pendant des mois une belle lutte contre leurs patrons.
Ce qui compte c’est que la classe prolétarienne lutte en france !
L’occupation des usines avec remise en route par les producteurs eux-même.
La télé est haïssable certes, c’est un piège a cons, une marchandise à détruire. L’idéologie passe depuis 4O ans par la télé, c’est la contradiction à résoudre.
Mais pour la résoudre il faut se l’approprier et c’est le cas ici.
Tous en manif le 13 avec les CONTI
Quant une lutte se fait connaître c’est qu’elle refuse l’enfermement donc pas de danger qu’ils se replient sur eux-même. C’est un nouveau point d’appui pour les luttes futurs.
Leurs communiqués sont relayés partout
http://mai68.debithost.net/spip/spip.php?article928
http://debord-encore.blogspot.com/
La lutte contre l’enfermement, ce n’est pas d’utiliser les médias et de faire connaître sa lutte, c’est ce que font tout le temps les syndicats et si ça marchait, ça se saurait !
La bonne question, c’est de savoir ce qu’est la solidarité ouvrière dans la lutte ; et là, on est loin du discours syndical : c’est la tenue d’AG communes, la prise en main de la lutte au-delà du site, de la boîte, du secteur, de la région. Il faut sortir du lieu de travail, aller en délégations massives dans les autres boîtes, manifester en commun, pousser le plus possible d’autres entreprises à entrer en lutte, établir la jonction privé-public en allant voir les employés dans les administrations. Des intérêts communs, des revendications communes, il y en a ; il faut refuser les revendications sectorielles, catégorielles, bref, tout ce qui nous divise au profit de mots d’ordre dans lesquels tout le monde peut se retrouver.
Ce n’est pas exactement ce qui se passe chez Philips à Dreux, si j’ai bien compris. L’enfermement n’est pas en marche, il est malheureusement DÉJÀ une réalité.
Quant à « gagner une grosse somme » en vendant le stock, qu’est-ce qu’on peut gagner à faire ça ? On a une chance de s’en sortir temporairement, et après ?
Ce qui nous intéresse en tant que révolutionnaires, c’est de faire progresser la lutte, de montrer des perspectives, de montrer que NOUS nous avons des perspectives. Toute lutte défaite est utilisée par la bourgeoisie pour démoraliser les exploités ; ce n’est pas en se suicidant qu’une lutte permet de gagner quoi que ce soit, ni de montrer l’exemple…
Aucune lutte n’est parfaite en soi, mais il y en a d’exemplaires et de porteuses de sens, à parfaire à l’infini, mais commencer par quelque part, les lip fabriquaient des montres de Bourgeois, leur contradiction était au départ, mais l’emblématique fut l’autogestion, et de se souvenir de les avoir vu vendre à la criée leur production Ave d’Italie Paris XIII en a marqué plus d’un, il y avait acte d’insoumission et auto organisation, c’est cela qui en est resté, les fabricants autogestionnaires de téléviseurs ne seront pas responsables des programmes mais la forme de leur lutte peut donner des idées fortes aux équipes chargées des programmes, l’insoumission ne peut se vivre réellement qu’en phénomène de tache d’huile, et de questionnement sur ce que l’on veut vivre ou non dans une société humaine complexe, peut-être auront ils l’idée de fournir en matos neuf des réseaux de télés libres, il faut bien commencer quelque part, les soutenir c’est aussi se donner une possibilité très éventuelle d’intervenir dans ce débat.
Courage et lutte, donc
Et gare aux coucous arrogants le jour du procès des contis.
Salut au camarade marxiste (non-debordisé)
Il n’existe plus de force capable d’étouffer en interne (PCF/CGT/gauchistes) les luttes ouvrières, c’est la leçon des CONTI.
La répression ne peut plus que s’exercer en externe (police,médiats)
Dans ces conditions nouvelles la communication directe est possible entre les différents pôles de luttes et c’est pourquoi nous devons soutenir sans failles les occupations d’usines et plus généralement les luttes salariales, cela sans faire de syndicalisme évidement.
Plaquer les anciennes analyses marxistes ne suffit pas nous devons inventer de nouvelles formes concrètes et immédiates de combats.
Salutations libertaire
« l’insoumission ne peut se vivre réellement qu’en phénomène de tache d’huile, et de questionnement sur ce que l’on veut vivre ou non dans une société humaine complexe ».
Je ne crois pas que la question se pose ainsi.
Le problème central dans l’affaire, c’est de faire en sorte que chaque lutte apporte des leçons qui seront utilisées par la classe ouvrière dans son ensemble pour faire fructifier les luttes futures.
La seule chose qui importe, c’est de monter un rapport de force, et de le monter en se souvenant de ce qui a été fait ailleurs, dans d’autres luttes ; à quoi sert-il de renouveler des erreurs à l’infini ? À quoi sert-il de dire « vive la lutte » sans montrer comment il faut faire, d’après l’expérience que l’on a pu tirer des autres luttes, EN FRANCE COMME À L’ÉTRANGER ? Si l’on dit qu’il y a des luttes « exemplaires », l’important n’est-il pas de pouvoir montrer EN QUOI ELLES LE SONT ?…
1) On peut parler d’insoumission, d’autogestion et de tout ce qu’on veut à propos de l’usine de Dreux, pour l’instant, on a les ouvriers de l’usine Philips de Dreux contre la maison-mère de la multinationale Philips, l’État capitaliste français, le patronat, le secteur de la grande distribution, les concurrents sur le marché de l’électronique grand public. Où est le rapport de force ?
2) Semblable lutte a déjà été menée il y a trente ans chez Lip, qui fait partie des mythes syndicaux ; avec quel résultat concret exactement ? En science, on explique que les mêmes causes dans les mêmes conditions produisent les mêmes effets, alors pourquoi le refaire ?
3) Y a-t-il besoin des syndicats pour mener une politique syndicale, qui mènera dans les mêmes culs-de-sac que la politique des syndicats officiels ?
4) « nous devons inventer de nouvelles formes concrètes et immédiates de combats » : que peut-on inventer de « nouveau » dans les formes de combat ? Le système capitaliste fonctionne toujours de la même façon, il y a toujours des bourgeois et des prolétaires, un État capitaliste et des entreprises et administrations. Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir de « nouveau » à proposer ? En quoi les besoins de la lutte ont-ils changé ?
5) « nous devons soutenir sans failles les occupations d’usines et plus généralement les luttes salariales, cela sans faire de syndicalisme évidement. » En quoi les occupations d’usines ne sont-elles pas du syndicalisme ?…
« Le problème central dans l’affaire, c’est de faire en sorte que chaque lutte apporte des leçons qui seront utilisées par la classe ouvrière dans son ensemble pour faire fructifier les luttes futures. »
Et si les leçons on cherchait à les apprendre plutôt qu’à les donner, les conditions historiques de maintenant sont radicalement différentes dans plusieurs sens des conditions de1973 LIP.
Et gérer une production locale n’apporte aucune perspective de dépassement des conditions d’exploitation et du salariat, sous forme de scop ou autre; mais il faut commencer quelque part, les leçons ne peuvent venir que du mouvement et du débat au sein de ce mouvement lorsqu’il démarre.
Ensuite tout le monde connait les possibilités rapides de récupération et d’intégration des pouvoirs, mais ce qui aura été fait enrichira le futur;
« mais il faut commencer quelque part, les leçons ne peuvent venir que du mouvement et du débat au sein de ce mouvement lorsqu’il démarre »
On en reste à l’idée qu’on « démarre » le mouvement.
Ce qui signifie que toute l’expérience de 200 ans de combat ouvrier n’existerait pas ? On n’est pas au début d’un mouvement, les luttes actuelles s’inscrivent dans une situation historique dont j’aimerais bien savoir en quoi elle est « radicalement différente » de celle de 1973. N’oublions pas qui plus est que nous parlons forcément ici de quelque chose qui dépasse les frontières de la petite France.
On peut apprendre des luttes, mais quand une lutte répète un schéma que l’on connaît et qui n’a mené à rien, il faut le dire ! Et nous n’apprenons en positif que des luttes qui ont abouti à quelque chose pour les exploités. La lutte chez Lip était déjà à l’époque condamnée à l’échec, du fait qu’elle ne prétendait concerner que les ouvriers de chez Lip ; tous les révolutionnaires depuis le début du XXe siècle ont montré en quoi il n’est plus possible de lutter sur des bases aussi étroites. Quelle lutte isolée au sein d’une entreprise, voire de la région, a bien pu gagner quoi que ce soit depuis un siècle ?
Il n’y a pas d’un côté les principes, de l’autre la pratique ! En théorie, la force de la classe ouvrière réside dans son unité et sa conscience. Dans la pratique, quand on ne va ni vers l’un, ni vers l’autre, que peut-il bien se passer ?
En matière de récupération, la bourgeoisie ne peut pas tout ; mais quand la lutte part sur des bases fausses, elle peut être récupérée. Je renvoie à la citation de Blum, qui savait de quoi il parlait…
Dire que les situations économiques, sociales et politiques de 1973 et de maintenant sont les mêmes confine à l’aveuglement discourtois.
Dire que le mouvement des luttes date de deux cents ans est faux, c’est plusieurs millénaires d’oppression et de luttes, mais le mouvement des Phillips dont il est question ne date que de très récemment, il est donc juste de dire qu’il démarre.
Les pinaillages de ce genre se veulent ils proposer quelque chose?
Par les passé cela faisait fuir l’immense majorité de ceux que l’on prétendait vouloir rassembler, est-ce fait pour?
Vouloir internationalisation du rapport de force alors que ce rapport de force est embryonnaire en France en 2010, n’est-ce pas vouloir confier toute direction future (dans tous les sens du terme) à ceux exclusivement qui ont les moyens de cette communication, donc suspects à plus d’un titre, les forums sociaux et les attac l’ont clairement démontré
Il ne s’agit pas de pinaillage, mais de compréhension différente des données dont nous parlons.
Séparer les luttes les unes des autres ne mène qu’à une chose : ne rien comprendre aux leçons qu’il y a à en tirer ! Ça semble bien d’ailleurs être le cas : donner l’exemple de Lip pour parler de la lutte chez Philips sans dire clair et net qu’il s’agit d’une DÉFAITE est bel et bien l’expression de cela.
On le voit également dans l’affirmation suivante : « ce rapport de force est embryonnaire en France en 2010 », qui ne tient aucun compte de l’évolution qu’il y a eu entre la défaite et la manipulation de 1995 et la reculade de l’État en 2006 face au mouvement anti-CPE, par exemple.
D’autre part, ça fait bien de parler de « situation économique, sociale et politique » différente entre 1973 et aujourd’hui, mais pour la démonstration, on repassera ! Il n’y a RIEN qui a changé depuis qui a modifié les conditions de lutte entre cette période et aujourd’hui ! La situation a empiré, mais c’était prévisible.
Quant aux extrapolations sur l’internationalisation, elles n’ont rien de commun avec ce qui en est dit ici ; la seule remarque que je ferais, c’est que la classe ouvrière est internationale et que le simple empirisme permet de constater que l’évolution des luttes se fait conjointement dans tous les pays. La méfiance vis-à-vis des syndicats, de leur politique, de la Gauche, la recherche de la solidarité, de l’extension géographique, la généralisation des AG souveraines sont autant de phénomènes qui existent partout dans les pays développés.
La vision syndicale de la lutte de classe, c’est que chaque lutte est différente des autres, que les ouvriers sont séparés les uns des autres par leur appartenance de boîte, de corporation, de région, de pays ; la vision des révolutionnaires montre l’unité de la classe ouvrière, contre tout ce qui la divise dans le monde capitaliste et qui sert la bourgeoisie.
Dans quel camp croit donc se placer M. Hivert ?
Dans quel camp croit donc se placer M. Hivert ?
Dans celui du prolétariat il me semble et toi ?
5) » En quoi les occupations d’usines ne sont-elles pas du syndicalisme ?… »
J’avais écrit ceci:
« Dans ces conditions nouvelles la communication directe est possible entre les différents pôles de luttes et c’est pourquoi nous devons soutenir sans failles les occupations d’usines et plus généralement les luttes salariales, cela sans faire de syndicalisme évidement. »
Le syndicalisme existe c’est un fait, la question c’est d’agir sans passer par cette médiation. Le dialogue direct ne passe pas par les orgas syndicalistes mais, d’assemblée autonomes à assemblé autonome. De conseil à conseil, de soviet à soviet. Transversalement de la base à la base !
2) » Semblable lutte a déjà été menée il y a trente ans chez Lip, qui fait partie des mythes syndicaux ; avec quel résultat concret exactement ? En science, on explique que les mêmes causes dans les mêmes conditions produisent les mêmes effets, alors pourquoi le refaire ? »
Et alors ! les Lip sont un moment de lutte. Tu souhaite que les ouvriers deviennent de bons capitalistes capable de gérer leur aliénation ? son bien gentils les Lip et « travailleurs » blabla bla
Tout est différent, nous sommes en 2010 et plus dans les 30 glorieuses qui intégraient les ouvriers au système spectaculaire-marchand en les poussant vers la consommation de marchandises débiles.
Nous on veut détruire le capitalisme
Merde c’est clair
Le VSGI est donc toujours aussi manipulateur, quelle arrogance sénile et sterile
en rajouter ne serait d’aucune utilité.
Soutien à ceux qui luttent, pour les embrouilleurs, ils font partie du décors hélas.
Ça fait deux fois que je constate que quand on pose des questions à M. Hivert, il est bien embêté pour répondre…
Le soutien SANS CONDITIONS ne fait pas partie des choses intelligentes. Il me semble clair que le discours de Tisan et de M. Hivert, c’est que du moment qu’il y a une lutte, qu’importe ce qu’elle est, du moment qu’elle existe.
C’est EXACTEMENT le discours réformiste, et donc syndicaliste : le but n’est rien, le mouvement est tout. Qu’ils ne le comprennent pas ne change rien à cette réalité.
Le syndicalisme est TYPIQUEMENT l’enfermement sur l’usine, la corporation, le secteur, la région. Je repose donc ma question à Tisan : en quoi le fait qu’il n’y ait pas d’organisation syndicale empêche-t-il de faire la même chose qu’eux ? Quand Tisan nous parle de « dialogue d’assemblée autonome à assemblée autonome », il nous montre clairement qu’elles doivent être indépendantes. La pratique de la classe est exactement l’inverse : les luttes qui échappent à l’emprise syndicale ont AU CONTRAIRE tendance à unir leurs forces, à rassembler leurs AG, à faire nombre. Pas à faire son truc chacun dans son coin, ce qui est EXACTEMENT ce que prônent les syndicats !
Là où nous divergeons clairement, c’est sur la question suivante : y a-t-il des bonnes et des mauvaises méthodes de lutte, ou pas ? Je réponds qu’il y a des méthodes de lutte stériles et qui mènent droit à la défaite, ce sont toutes celles utilisées par les syndicats ou prônées par eux, qui n’aboutissent qu’à un repli sur soi, à un enfermement local ou corporatiste. Je crois que MM Hivert et Tisan ne sont pas d’accord. La preuve : quand Tisan nous dit : « Le syndicalisme existe c’est un fait, la question c’est d’agir sans passer par cette médiation », ça signifie agir pour faire n’importe quoi ? Si ce n’est pas le cas, il faudrait savoir QUOI faire…
Ce qui fait la force d’un mouvement, c’est justement son élargissement, pas seulement sa prise en main par les ouvriers eux-mêmes. Où en est l’élargissement de la lutte chez Philips ?
Mais c’est qu’il s’énerve le papy,
effectivement je ne réponds pas aux logorrhées électroniques, ces tentatives qui sont constantes apparemment chez VSGCI de diviser ou de voir des oppositions inconciliables ou d’imposer un délire maniaque de théorie autant fumeuse que celle qui prétendrait son contraire sentent à plein nez la volonté absolue de diviser tout le monde,
en tout cas ce n’est pas avec ces incohérences que l’élargissement se fera, là c’est tout droit la fossilisation de la chapelle dans la cristallisation de l’atomisation, mais à propos, qu’en pensent les Phillips? Sont ils tous d’accord sur des éléments de théorie si obtusément avancés, leur truc est certainement plus simple, à savoir également plus efficace, pour le reste c’est en mouvement qu’il peut y avoir ou non avancés et saut de conscience.
Ce sera tout pour le moment.
N’en déplaise aux chamailleux et à leurs techniques habituelles de manipulation par tentatives vexatoires interposées.
Il est toujours intéressant de constater, et ce n’est pas une première, que quand M. Hivert n’a rien à répondre ou préfère ne pas s’y risquer, il s’attaque à celui qui parle plutôt qu’à ce qu’il dit !
C’est beau de dénoncer les syndicats officiels, mais si c’est pour proposer la même chose qu’eux, mieux vaut s’abstenir !
Effectivement, il y ceux qui se soucient des besoins de la lutte et ne sont pas amnésiques, et les autres.
Du côté du prolétariat, M. Hivert ? En paroles, oui. En actes c’est plus difficile…
Un délire comme celui de VSGCI ne passe pas dans une assemblée car il se trouve toujours un camarade pour faire taire un tel fâcheux et le virer manu militari…
Ça devient très drôle : quand les nervis syndicaux se mettent à parler d’expulser les « fouteurs de merde », c’est que ces derniers ont tapé juste !
Décidément, j’avais parfaitement raison de vous dire que vous n’êtes, Caramel vert et consort, que des syndicalistes sans carte !
Mêmes méthodes, même réflexion au ras des pâquerettes, et surtout, surtout, même usage de la violence quand vous n’avez plus rien à répondre !
Une belle carte de visite, décidément…
Vous m’avez tous fait bien marrer,
Bon maintenant soutien aux phillips,
Et ceux qui veulent une pureté doctrinale avant de faire la moindre erreur comme par le passé peuvent toujours rester derrière leur clavier à gober d’ennui les mouches.
Laissez tomber les discussions avec ce VSGCI, c’est un menteur qui prétend que les camps de travail et les exactions léninistes sont le fait de Staline. Il vaut mieux passer son chemin quand on a affaire à un tel ignare, on perd son temps à coup sûr à risquer de s’empêtrer dans sa rhétorique rance d’autoritaire rouge.
Tiens donc, on retrouve dans la clique le fameux Contre-poison, qui nous soutient quant à lui qu’une révolution, ça se fait sans taper sur la bourgeoisie !
Quant à la définition « d’autoritaire rouge », je laisse à ce soi-disant érudit de la révolution russe – qui a des lectures sélectives ! – le soin de la donner !
Non, tu mens encore, nos discussions concernaient la répression qui s’était abattue sur les anarchistes en particulier et sur les autres opposants aux bolchéviks en général. Quant à « taper » sur la bourgeoisie, c’est un débat qui n’a pas eu lieu, d’autant que dans le terme « taper » on peut mettre beaucoup de choses. Il semble que pour VSGCI, « taper » c’est créer une police politique et des camps de travail.
Le terme de « clique » par contre est souvent utilisé par les paranoïaques et les fachos rouges ou non. On retrouve le même procédé que pour la création par les services de police de « milieu anarcho-autonome », faire des liens là où il n’y en a pas pour stigmatiser. Ceux qui s’opposent à la rhétorique nauséabonde de VSGCI sont donc désormais pour lui, « une clique ». C’est noté.
Il va de soi, par contre que « clique » peut être utilisé pour « Lénine et sa clique » puisqu’ils revendiquaient leur appartenance à un même groupe, celui des bolchéviks. (VSGCI va encore victimiser Lénine si on ne précise pas). VSGCI aime manipuler les propos d’autrui, comme il l’a souvent montré, ne l’oublions pas.
Pour ramener le sujet sur la table, il semble que pour certains dès que l’on pose des questions gênantes on soit un « manipulateur ».
Mais le manipulateur n’est-il pas celui qui change de sujet ou lance des attaques personnelles dès qu’il n’arrive pas à répondre à une question ?
Donc je repose ma question : en quoi les ouvriers de chez Philips à Dreux ont-ils la moindre chance de faire mieux que ceux de Lip il y a trente ans ?
En quoi les modalités de lutte qu’ils ont choisies ont-elles la moindre chance de faire plier la bourgeoisie ?
PS : en ce qui concerne le dénommé Contre-poison, je lui rappelle que d’autres intervenants que moi lui ont signifié où menaient ses prises de position ; mais il pourra certainement nous défendre la soi-disant autogestion chez Philips avec j’en suis sûr autant de talent qu’il en a usé pour nous mettre l’histoire de la Révolution russe à l’envers !
Je terminerai pour dire que la manipulation sur les propos de l’autre n’est pas de mon fait : contrairement à ce que raconte Contre-poison, personne ne s’est opposé à mes propos, puisque personne n’a été capable d’y répondre…
VSGCI ne manque pas d’air comme d’habitude mais pourra-t-il répondre lui aussi aux questions ?
VSGCI, qui a initié les camps de travail et la police politique en URSS ? Qui a commandé la répression et les exactions contre les anarchistes à l’époque ?
Bon à savoir: VSGCI aime aussi l’inversion des rôles qui consiste à attribuer à ces détracteurs les critiques mêmes qu’ils lui font, à savoir réécrire l’Histoire, selon son filtre autoritaire léniniste.
La Tchéka et les isolateurs en Russie sont-ils le sujet du texte ci-dessus ?
Quand je parle de volonté de ne PAS RÉPONDRE aux questions posées, je crois que la démonstration est claire…
Oui ça peut être le sujet aussi du débat puisque tu sembles plus accorder de « crédit révolutionnaire » aux « modalités » de lutte léninistes bolchéviks (camps de travail, police politique), qu’aux occupations d’usines comme à Dreux ou LIP.
La démonstration du camps que tu as choisi visiblement n’est plus à faire. Tu choisis la bureaucratie bourgeoise contre-révolutionnaire à l’action directe des ouvriers.
Il n’a pas fallu bien longtemps pour que les prévisions les plus pessimistes se révèlent les plus réalistes !
Le dénommé Contre-poison va répondre quoi sur ce qui s’est passé à Dreux : http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/16/a-l-u….html ?
De toute façon, la logique est parfaitement respectée : quand on dit que la Révolution russe a péri, non parce qu’elle était isolée, mais à cause de la Tchéka, on prend la conséquence pour la cause. Reporté sur la situation à Dreux, la lutte dans l’usine Philips a péri :
1) à cause de la Tchéka,
ou
2) parce qu’elle était totalement isolée par la politique des syndicats, soutenue à bout de bras par Alternative Libertaire ?
Il vaut mieux être un peu sérieux et avoir des principes politiques, parfois ça sert !
Et qui défend ici RÉELLEMENT les intérêts des prolétaires ?
certain s’évertue à critiquer du faut de son « savoir » toutes les luttes ouvrières, s’appuyant pour ses « démonstrations » sur leur échec.
Plutôt que de citer les journaux bourgeois, il pourrait prendre ses sources auprès des camarades : il pourrait y lire les conditions de cette lutte, et les raisons objectives de son échec
Notamment, « Mardi 12, la direction a profité de la situation d’inquiétude créée la veille pour intimer à quatre caristes l’ordre de sortir les téléviseurs de l’entrepôt réquisitionné, sous peine de licenciement pour faute lourde. La CGT est immédiatement intervenue en faisant valoir que l’obéissance à cet ordre mettrait en danger les quatre salariés, car cela revenait à leur faire prendre en charge seuls la fin d’une décision collective, avec un risque de pression psychologique, voire de représailles. Mais la direction a refusé de convoquer le Comité d’hygiène et de sécurité ou d’attendre l’avis du médecin du travail. C’est alors que, au lieu de développer le rapport de forces, le syndicat FO est intervenu à son tour pour dire aux caristes d’obtempérer, sous prétexte de ne pas risquer le licenciement. Pourtant, il était possible d’organiser un débrayage collectif et de mettre les salariés en grève afin de sauver le contrôle ouvrier. Mais FO estimait qu’il fallait au contraire y mettre fin, craignant que les travailleurs n’avancent dans l’illégalité. En se pliant ainsi aux exigences de la propriété privée et de la loi bourgeoise, FO a trahi la lutte des travailleurs en aidant le patron à mettre fin à l’expérience de contrôle ouvrier pourtant décidé quelques jours plus tôt en Assemblée générale (sans que FO ose alors s’y opposer).
http://cgt-egp-dreux.over-blog.com/article-udovic-w-43335543.html
Curieusement (?) , certain ne fait jamais que taper sur la CGT, épargnant la direction et ses alliés
Il est vain d’attendre de certain un message quelconque de solidarité (la « discution avec Christian hivert est éloquente) : doit-on lui suggérer de se rebaptiser « pisse vinaigre » ?