Colombie : 195 enseignants et 27 syndicalistes assassines
Category: Global
Themes: Guerre
9 décembre 2009
COLOMBIE : 195 ENSEIGNANTS ET 27 SYNDICALISTES ASSASSINES
ET AUCUN COUPABLE
(ASSASSINATS NON STOP EN AMÉRIQUE LATINE : COLOMBIE , HONDURAS
Sur ces crimes made by neocns pour le New World Order , motus sur les grands medias comme sur indymedia
…. ON a l’Iran … ON ne peut pas tout faire ,n’est-ce pas ? … seulement ce qui est imposé par le Big Brother Washington Tel Aviv … et que les escadrons de la mort travaillent tranquilles)
http://www.legrandsoir.info/+Colombie-195-enseignants-a….html
Bruxelles, le 8 décembre 2009 (CSI en ligne)
: La CSI dénonce et condamne avec véhémence les meurtres de l’enseignante Zorayda Cortés López, professionnelle des arts employée à l’Institut technique supérieur de Pereira, capitale du département de Risaralda, et de Leny Yanube Rengifo Gómez, enseignante et militante syndicale affiliée à l’Association des instituteurs et des travailleurs de l’éducation de Cauca – ASOINCA.
Des chiffres accablants : 195 enseignants assassinés et aucun inculpé à ce jour ; 35 syndicalistes assassinés depuis le début de l’année. Une situation inacceptable qui suscite une profonde préoccupation au sein du mouvement syndical.
Ces nouveaux meurtres viennent, une fois de plus, endeuiller plus d’une famille en Colombie, à commencer par la famille des deux enseignantes, mais aussi aux niveaux régional et mondial. « Les conventions fondamentales de l’OIT ratifiées par la Colombie et donc contraignantes doivent être respectées », a affirmé Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Ces assassinats prouvent que la diminution de la violence à l’encontre des membres et des dirigeants syndicaux tant claironnée par le gouvernement à niveau international n’est qu’un leurre. »
Dans une lettre adressée aux autorités colombiennes, la CSI a demandé instamment au président Álvaro Uribe et à son gouvernement d’assumer leurs responsabilités constitutionnelles relatives à la protection des militants et des dirigeants syndicaux. La CSI a enjoint au Bureau du procureur général de la République d’ouvrir une enquête et de traduire en justice les auteurs intellectuels et matériels de ces crimes inqualifiables et de les punir avec toute la force de la loi afin de briser la chaîne de l’impunité qui entoure les assassinats de syndicalistes en Colombie.
La CSI représente 175 millions de travailleurs dans 311 organisations affiliées dans 155 pays et territoires.
Site web : www.ituc-csi.org et http://www.youtube.com/ITUCCSI
7 septembre 2009
COLOMBIE : DEUX AUTRES ASSASSINATS ENDEUILLENT UNE FOIS DE PLUS LE MOUVEMENT SYNDICAL
http://www.legrandsoir.info/+Colombie-Deux-autres-assas….html
Bruxelles, le 4 septembre 2009 : Cette semaine, deux autres syndicalistes colombiens, GUSTAVO GÓMEZ et MAURICIO ANTONIO MONSALVE VÁSQUEZ, ont été tués, CE QUI PORTE A 27 LE NOMBRE DE MILITANTS SYNDICAUX ASSASSINES EN COLOMBIE DEPUIS JANVIER 2009. Le mouvement syndical insiste auprès des autorités pour qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour en finir avec ce bain de sang.
Le 21 août, des inconnus se sont présentés au domicile de Gustavo Gómez, salariés de Nestlé-Comestibles la Rosa S.A. et membre du SINALTRAINAL. Lorsque ce dernier a ouvert la porte, les individus lui ont tiré dessus à dix reprises. Il est décédé quelques heures plus tard.
Ce crime s’est produit alors que le syndicat avait présenté un cahier de revendications à la société Nestlé Purina PetCare de Colombia S.A.
Mauricio Antonio Monsalve Vásquez était enseignant et avait disparu depuis dix jours lorsque son corps a finalement été découvert, enterré à Ituango dans une zone appelée Santa Lucia. Il n’a pas encore été possible de faire toutes les démarches nécessaires pour le rapatrier afin de lui donner une sépulture.
Les membres du SINALTRAINAL, qu’il s’agisse d’enseignants ou de travailleurs, sont victimes d’une persécution sans merci qui, pour l’année en cours, se solde par la mort de 12 travailleurs de Nestlé, tous membres de l’organisation, et de 13 enseignants, dont 6 étaient affiliés au syndicat.
Dans une lettre adressée aux autorités colombiennes http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/Dos_sindicalistas_asesi…9.pdf , la CSI demande instamment au président Álvaro Uribe de lancer immédiatement une enquête pour traduire les responsables de ces crimes en justice et de prendre les mesures appropriées pour protéger la vie des syndicalistes et s’assurer que toutes et tous bénéficient de la liberté syndicale conformément aux conventions fondamentales de l’OIT que la Colombie a ratifiées. ] , la CSI demande instamment au président Álvaro Uribe de lancer immédiatement une enquête pour traduire les responsables de ces crimes en justice et de prendre les mesures appropriées pour protéger la vie des syndicalistes et s’assurer que toutes et tous bénéficient de la liberté syndicale conformément aux conventions fondamentales de l’OIT que la Colombie a ratifiées.
**** HONDURAS : DISPARITIONS ET DES ASSASSINATS, UNE VAGUE REPRESSIVE CONTRE LA RESISTANCE
MARDI 15 DECEMBRE 2009 (15H02)
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article95668
Le CODEH dénonce un plan de terreur pour en finir avec le processus de fortification d’une alternative politique et sociale dans le pays. Plusieurs demandes d’enquête sont en cours, dont une devant la Cour Pénale Internationale.
Des arrestations et des détentions illégales, des assassinats et des disparitions ont caractérisé les dernières semaines au Honduras, que différentes organisations de droits de l’homme ont classé comme une vraie offensive pour détruire le récent travail d’organisation et de renforcement du Front National de Résistance Populaire (FNRP), dans sa tentative de commencer son cheminement vers la conformation d’une force politique et sociale capable de contrer les partis traditionnels pro-putschistes et d’appuyer l’installation d’une Assemblée Nationale Constituante.
Après les élections controversées du 29 novembre dernier, pour lesquelles au sein d’une abstention significative que 60% a été élu le candidat du Parti National, Porfirio “Pepe“ Lobo Sosa. Depuis dans le pays c’est une vague de répression sanglante contre les membres actifs de la Résistance qui s’est abattue, intensifiant encore celle la répression constante qui sévit depuis le coup d’État du 28 juin 2009.
A L’AUBE DU 14 DECEMBRE, WALTER TROCHEZ, DEFENSEUR DES DROITS DE L’HOMME, SPECIALEMENT DE LA COMMUNAUTE LGTTB A ETE ASSASSINE. Ils l’ont jeté depuis une voiture au centre de Tegucigalpa, quelques jours auparavant il avait été séquestré, cruellement frappé et il avait réussi à se sauver en se jetant du véhicule conduit par des hommes qui l’accusaient d’être un membre du Front National Contre le Coup d’État. [Voir Tentative de kidnapping d’un activiste des droits de l’homme]
LE 6 DECEMBRE, CINQ JEUNES HOMMES, TOUS MEMBRES ACTIFS DE LA RESISTANCE, ONT ETE ASSASSINES de sang-froid à la Colonia Villanueva, dans la partie est de la capitale, tandis qu’un jour avant des hommes armés ont fait irruption dans les installations du journal El Libertador, en menaçant le personnel des rotatives qui durant ces cinq derniers mois a durement travaillé pour dénoncer le coup d’État, et en emportant des ordinateurs et des appareils photos. [Voir Les escadrons de la mort assassinent des membres de la résistance à Tegucigalpa]
Le 8 décembre ont été libérés quatre des cinq activistes de la Résistance qui avait été séquestré quelques jours avant. Le cinquième, SANTOS CORRALES GARCIA, A ETE ASSASSINE ET SON CORPS DECAPITE A ETE TROUVE A 50 KMS A L’EST DE LA CAPITALE.
“Les 4 et 5 décembre, un groupe de cinq personnes avec des passe-montagne et habillées avec les uniformes de la Direction Nationale d’Investigation Criminelle (DNIC), armés de fusils Galil et de pistolets 9 mm -l’armement officiel de la Police- ont arrêté monsieur Santos Corrales García et quatre autres personnes dans la Colonia Nueva Capital de Tegucigalpa, raconte le directeur du Comité pour la Défense des Droits de l’Homme au Honduras (CODEH), Andrés Pavón.
Les personnes enlevées ont été cagoulées pour qu’elles ne puissent pas identifier le lieu où elles ont été emenées, possiblement un centre clandestin de détention. Elles ont été torturées pour donner des informations sur les leaders de la Résistance dans la colonia où ils vivent, et les tortionnaires ont exigé de connaître l’endroit où vit madame Ada Marina Castillo, elle aussi membre de la Résistance. [VOIR LES DISPARITIONS ET LES CRIMES POLITIQUES REVIENNENT]
Nous sommes face à une vraie stratégie de la terreur, continue Pavón, et c’est un plan pour arrêter le processus d’organisation de la Résistance avant la prise de pouvoir de Lobo le 27 janvier prochain. C’est un plan qui va s’intensifier dans les semaines à venir et nous voyons déjà comment la police et l’armée capture les jeunes hommes dans les quartiers et les colonias, tandis que les leaders de la Résistance au niveau national suivent sans pouvoir avoir une vie normale par crainte à ce qui peut leur arriver”.
Andrés Pavón directeur du CODEH JPEGPour le directeur du CODEH la vague répressive vise à décapiter le mouvement de résistance, pour que le nouveau gouvernement, issue d’un processus électoral irrégulier et illégitime, n’ait pas à lutter avec une résistance active et organisée.
“Le CODEH et la Plate-forme que nous composons avec différentes organisations de droits de l’homme demande l’intervention de la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme (CIDH), pour qu’elle mette en application le mécanisme de mesures de précaution en faveur des personnes menacées.
De plus, nous dénonçons tout ce qui se passe dans notre pays devant les organes des droits de l’homme de l’ONU et devant le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), pour qu’une enquête et un jugement soient initiés contre les responsables de ces crimes.
Nous savons, explique Pavón, que l’Accord Tegucigalpa-San José prévoyait la mise en place dans les mois suivants d’une Commission de la Vérité. Cependant, nous croyons que les conditions pour qu’elle puisse sièger ne sont pas réunies, parce que dans le pays il n’y a pas encore de garanties d’État de droit, et beaucoup moins de confiance et de fiabilité dans les organes de justice de ce pays. Il ne peut y avoir une Commission de la Vérité dans le cadre de ces barbaries”.
Des organismes internationaux suivent de près le cas du Honduras
GIFEn septembre dernier, l’Association Pour les Droits de l’Homme d’Espagne (APDHE) et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) ont présenté un communiqué à la CPI, pour qu’elle commence une enquête afin de déterminer la responsabilité pénale de ceux qui ont commis de graves violations aux droits de l’homme dans le cadre du coup d’État au Honduras, tandis que l’Observatoire International sur la Situation des Droits de l’Homme au Honduras (OISDHHN) a lancé un appel urgent auprès de la communauté internationale pour qu’elle reste vigilant face aux graves violations des droits de l’homme dans le pays.
De son côté, Amnesty International a demandé une enquête indépendante qui garantit que tous les responsables d’abus de droits de l’homme soient ammenés devant la justice.
Dans un document rendu public pendant une conférence de presse au Honduras, la délégation d’Amnesty International a exigé “la révocation de toute la législation, tous décrets et de tous les ordres exécutifs émis par les autorités de facto qui affectent directement ou indirectement les droits de l’homme, l’assurance que l’armée revienne dans ses casernes, qu’elle arrête de participer à des opérations policières, et que tous les membres des forces de sécurité rendent des comptes pour les abus commis entre le 28 juin et fin novembre”.
“C’est important, a terminé le directeur du CODEH, que continue la solidarité avec le peuple hondurien et l’observation de ce qu’il se passe au Honduras, surtout en ce moment où augmente une persécution à caractère sélectif”.
[http://www.primitivi.org/spip.php?article135]
De : Primitivi
mardi 15 décembre 2009
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