Nous rappelons que depuis samedi dernier notre mouvement est victime
d’un déchainement de violences policières suivi d’un acharnement
judiciaire. Il y a une volonté flagrante d’étouffer la voix des
chômeurs.
C’est donc chargés de sentiments de révolte et de colère que nous nous
sommes rendus à quelques dizaines de personnes au conseil municipal de
lundi.
Il s’agissait pour nous de faire admettre à la mairie ses
responsabilités dans les violences policières de samedi dernier, qui
en refusant l’accès à une salle réservée pour une AG, nous laissait en
pâture à des agents des forces de l’ordre désireux de tabasser du
militant.
M. Delavau se prévaut de nous avoir donné l’accès à la salle et à la
parole lors du dernier conseil municipal, au même titre qu’au DAL 35.
La réalité est que si nous nous scandalisions de la restriction
d’accès à 5 personnes par collectif, nous n’avons jamais eu la
possibilité de rentrer dans la mairie, même à 5, l’accès y étant
empéché par les forces de l’ordre.
S’en est suivi un vacarme bien légitime là où la légitimité du conseil
municipal n’existait plus pour quiconque soucieux des libertés
publiques.
Qu’un morceau de porte ait cédé devant la colère des manifestants est
un moindre mal quand la mairie devient un pouvoir qui menace les
libertés publiques.

MANIFESTATION 12 DECEMBRE à RENNES. 15H. Place de la Mairie suivie d’une assemblée des chômeurs et précaires