On commence a peine a avoir des chiffres exacts des arrestations pour la seule ville de Téhéran, on ne connait pas encore pour le moment les chiffres des blessés et la gravité des blessures infligées aux protestataires du peuple Iranien pour la journée de démos et de protestations qui ont eus lieues dans toutes les grandes villes du pays le 4 novembre 2009
Pour ce qui est du sort de nos camarades Iraniens embarqués et raflés vers la sinistre prison d’Evin nous somme très inquiets, nos amis et camarades occidentaux doivent savoir que quand on part pour la prison d’Evin on n’est jamais sur d’en sortir un jour indemne et doivent savoir les crimes contre l’humanité commis quotidiennement dans l’enceinte de cette prison déjà tristement réputée a l’époque de la dictature pro américaine de la famille du Shah d’Iran et du clan Pahlavi

– Que cette prison est l’une des plus redoutées du pays du fait des conditions de détentions atroces qui s’y déroulent

-que le régime peut demander des rançons exorbitantes aux familles des prisonniers sous la forme de « cautions » qui peuvent atteindre plusieurs millions de Tomans

-qu’on peut y être torturé et violé ce qui est quasi systématique

-que de nombreuses personnes ayant étés détenues a Evin ont « disparues » peu après

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Selon l’Agence de Presse des Militants des Droits Humains (HRANA), 6 novembre 2009

Pour des nouvelles et mises a jours sur les arrestations, détentions tortures et persécutions du régime vous pouvez consultez les pages en persan,anglais,français,allemand de l’agence de presse des droit humains sur :

http://www.hra-iran.net/index.php/

http://www.hra-news.org/

Selon HRANA, 400 nouveaux prisonniers ont été enregistrés entre du 4 au 6 novembre. Ces enregistrements sont relatifs aux personnes arrêtées lors des protestations du 4 novembre à Téhéran et amenées en groupes depuis différents postes de police et centres de détention temporaires à la prison Evin. La plupart de ces personnes arrêtées ont été enfermées à la section 240 et dans la section de quarantaine 7 de la prison Evin.

Il est à noter que beaucoup de rapports indiquent que le nombre des arrestations est bien plus élevé que ce qu’avancent les forces de police et des autorités judiciaires qui affirment que le nombre d’arrestations le 4 novembre serait très faible.

Iran La police réprime les familles de prisonniers vague d’arrestations en chaine dans tout le pays:

Des rapports de Téhéran parlent d’affrontements le 5 novembre entre des
familles de détenus et les forces de sécurité devant le centre de
détention de Vozara. Radio Zamenah a rapporté que plus de 50 personnes,
toutes membres de familles de détenus arrêtés lors des protestations du 4
novembre, se sont rassemblées dès le matin devant le centre de détention
pour connaître la situation de leurs proches.

On avait rapporté que des détenus avaient été transférés dans ce centre de
détention.

Une des mères a déclaré à Radio Zamenah : “Les agents ont matraqué les
familles et se sont adressés à elles en proférant des obscénités et ont
dit à certains d’entre nous qu’à partir de maintenant nous ne devions plus
être vues avant la libération de nos enfants.”

Un témoin oculaire rapporte que les familles ont tenté de barrer la route
à un bus qui transportait des détenus du centre de détention à la prison
Evin.

Le Comité des Reporters pour les Droits Humains révèle que plusieurs bus
et vans ont emmenés des prisonniers le 5 novembre vers la prison Evin.

Lors des manifestations du 4 novembre, de nombreux protestataires ont été
arrêtés. Ces deux derniers jours, les forces de sécurité ont aussi
perquisitionné des domiciles et arrêté de nombreux militants politiques,
pour les droits des femmes et étudiants à Téhéran et dans les autres
principales villes du pays.

Malgré les menaces répétées des forces de sécurité et des forces armées,
des protestations ont eu lieu dans les rues de Téhéran, Mashhad, Chiraz,
Tabriz, Ahvaz, Arak, Qazvin, Sahre kord et Rasht. Les manifestants ont
fait face aux matraques et aux grenades lacrymogènes des forces de
sécurité. On rapporte aussi de nombreuses arrestations à Chiraz et à
Tabriz.

Source et traduction d’après : Radio Zameneh