4 novembre affrontemennts violent a téhéran
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RépressionPremières informations des protestations du 4 novembre
Parmi les nombreuses informations publiées dès ce matin sur le site Revolutionary Road, on apprend que ce matin, des slogans comme “mort au dictateur” ou la chanson révolutionnaire “Yare Dabestani” pouvaient être entendus depuis de nombreux lycées de Téhéran.
Vers 9 h 45, les étudiant(e)s tentent de quitter l’université aux cris de “mort au dictateur” et “tant qu’Ahmadinejad sera au pouvoir se sera la même chose”, mais doivent faire face aux forces répressives, d’où des affrontements. On note également, après 10 heures 30, des charges policières et des tirs de gaz lacrymogènes vers la rue Mofateh et la Place 7 Tir de Téhéran.Vers midi, les étudiantes de l’université de Téhéran se sont assis devant les forces répressives, les hommes se tenant derrière elles, pour empêcher la fermeture des portes de l’université.
Lors du discours officiel d’Haddad Adel, on rapporte aussi que des slogans comme “Mort au dictateur” mais aussi “séparation de l’Etat et de la religion” sont scandés, ainsi que des rassemblements, des manifestations et des affrontements dans de nombreux quartiers de Téhéran. Parmi les slogans, on note “paix dans le monde, démocratie pour l’Iran” et “mort à Khamenei”.
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A BAS LA DICTATURE
A BAS AHMADINEJAD
A BAS KHAMENEI
Agence de Presse Iran Khabar : A Abas Abad (Téhéran), la police ouvre le feu sur le peuple, au moins deux personnes ont été touchées. Le peuple crie “n’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble”. Quelques hélicoptères survolent Téhéran ; on peut entendre l’écho des coups de feu.
Vidéo : manifestant blessé à Téhéran
Gaz lacrymogènes contre les manifestants :
Téhéran, 11 heures : A Karimkhan, il y a beaucoup de monde, autour de Téhéran Vila, un fort rassemblement scande des slogans. La police tire des gaz lacrymogènes sur la foule pour la disperser. L’arrestation d’un jeune a pu être empêchée par l’extension des manifestations.
Tehran, 11 heures : Sept personnes ont été arrêtées à Karim Khan Zand mais la population continue d’avancer sans peur vers la Place Haft Tir. Les mercenaires du gouvernement utilise la mosquée Javad comme base temporaire. La répression est plus violente dans les petites rues et les allées.
Violences policières à Ispahan :
Agence de presse Iran Khabar : Plus de 1000 personnes se sont rassemblées à Chahar Bagh, Ispahan, en chantant “à bas le dictateur”. La police a attaqué la foule avec des matraques et a battu les manifestants. La police a pu conquérir la place et actuellement il y a au moins un policier par personne.