Nouvelles protestations et demos en iran après les facs et les université, se sont les grèves et les manifestations ouvrières et populaires qui se multiplient un peu partout dans le pays

Voici donc les dernières nouvelle de l’insurrection iranienne de ces derniers jours que nous avons pus recueillir et réunir sur divers blogs et site de l’opposition intérieure iranienne pour essayer d’informer le plus largement possible via les médias libres la terrible souffrance que subi le peuple Iranien depuis 30 ans

On attend aussi des nouvelles sur l’organisation de nouvelles manifestations et gréves pour le 4 novembre prochain

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Ahvaz : Les manifestations ouvrières continuent
25/ 10/2009

Dans un communiqué daté du 25 octobre (3 Aban)

http://rowzane.com/0000-2009/e-m10/25-hezb3.htm

, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran indique qu’une nouvelle protestation des ouvriers d’Ahvaz Pipe en lutte pour le paiement de leurs salaires a eu lieu au centre de la ville d’Ahvaz (Khuzestan). Des milliers de personnes ont participé à cette manifestation, malgré les tentatives des forces de répression d’empêcher la population de la ville de rejoindre la manifestation des travailleurs. Des agents des forces de sécurité du régime ont néanmoins pu confisquer des téléphones portables de gens qui tentaient de prendre des photos ou de filmer la manifestation. Lors de cette manifestation, les travailleurs et la population ont scandé des slogans comme “mort au dictateur”, “mort aux capitalistes”, “la vie humaine est notre droit inaliénable” ou “gouvernement incapable, démission, démission !”.

Vidéo de la protestation ouvrière du 25 octobre à Ahvaz :

http://www.youtube.com/watch?v=pHDPVy-KYZs

Cela fait maintenant plus d’une semaine que les ouvriers d’Ahvaz Pipe sont en lutte pour le paiement de leurs salaires. Selon le communiqué du PCOI, cette lutte passionne dans les villes et les villages aux alentours d’Ahvaz.

Protestation étudiante le 19 octobre à l’Université du Gilan (Rasht) :

25/ 10/ 2009

Video

http://www.youtube.com/watch?v=SA9Ox6U0O6Q

Ça bouge toujours dans les universités d’Iran

samedi, 24 octobre 2009

Plus de 2500 étudiants de la faculté de Sciences de l’industrie Charif de Téhéran ont signé une lettre ouverte pour condamner la répression et demander la fin de l’interdiction de cours d’un grand nombre de leurs camarades. Selon le quotidien régional « Kermanchah post », plus de 90 professeurs de la faculté Razi ont adressé une lettre au président de l’université pour qu’il abolisse les mesures de répression touchant les militants étudiants.

Un lanceur de chaussure défie le régime iranien
23 10 2009

A quand les salles de conférence où il faudra laisser ses savates devant la porte d’entrée

Inspiré par « l’attentat à la chaussure », fin 2008, contre George W. Bush, en visite à Bagdad, un étudiant iranien a récemment jeté son soulier à la face… d’un ex-Ministre du précédent gouvernement fasciste d’Ahmadinejad.

La scène s’est déroulée, ce lundi 19 octobre, dans l’amphithéâtre de la faculté technologique de l’université de Téhéran. Ce jour là, Mohammad Hossein Saffar Harandi s’apprête à prononcer une conférence, organisée – selon les témoins – par le bureau des miliciens fascistes bassidjis, sur le thème du « Grand malentendu ».
Mais les étudiants et les étudiantes , remontés à bloc depuis la répression qui a suivi la réélection d’Ahmadinejad, en juin dernier, lui réservent aussitôt un accueil des plus mitigés. A

ssis sur les gradins les cris fusenr. « Mort au dictateur ! Mort au dictateur ! », « Menteur ! Menteur « se mettent-ils à scander avant d’enchaîner : « Assassin dehors ! ». En plein chaos, une chaussure finie par voler dans la salle … pour atterrir sur la tribune.

L’ex-Ministre de la culture et de l’orientation islamique a pourtant récemment pris ses distances avec le président iranien. Il a même démissionné de ses fonctions quelques semaines avant la formation du nouveau cabinet. Cependant, aux yeux des jeunes Iraniens, il incarne « l’islamisation » de la culture et le renforcement de la chasse aux intellectuels de ces dernières années.

Lors de son discours, sa lecture des récents événements a vite fait de les irriter. « Pensez-vous que les 24 millions qui ont voté pour Ahmadinejad se sont tous trompé ? », déclare Saffar Harandi, en précisant qu’il se tient prêt à organiser des voyages en province pour faire le bilan du travail accompli par le précédent gouvernement. Là-bas, dit-il, « 90 % des gens auraient votés pour Ahmadinejad ».
Selon lui, « il n’y a eu que 40 victimes » lors des récents événements, « dont 10 bassidjis ». « 20 d’entre eux étaient des pauvres innocents qui se sont fait avoir par les insurgés et 10 personnes appartenaient au mouvement vert, mais on ne sait pas qui sont leurs assassins », poursuit-il. « Ne vous laissez pas manipuler, surtout par les Etats-Unis. Ici, on est entre amis, on élève peut-être la voix mais jamais la main ! », insiste-t-il.

Les étudiants, eux, ne peuvent effacer de leur mémoire ce qu’ils ont vu cet été : l’attaque des dortoirs, les arrestations, la mort sous la torture de leurs compagnons… “Ce lancer de chaussure, c’est l’expression de notre ras-le-bol”, confie un jeune, contacté à Téhéran.
La scène, qui s’est déroulée à huis clos, malgré la censure et les filtrage du net iranien avec la complicté de Nokia et Siemns est aussitôt relayée sur Internet. Le site de l’opposition mowjcamp et le journal Sarmayeh s’empressent d’en relater les principaux moments. Une vidéo prise sur le vif par un étudiant se propage aussitôt sur la Toile au niveau international Pour l’heure, une question reste en suspens : qu’est-il arrivé au « lanceur de chaussure » ? Son « modèle » irakien, Muntadar Al-Zeidi, avait écopé, à l’époque, de neuf mois de prison. On peut imaginer que le même sort lui soit réservé…

sur le front de la répression :

Arrestations au Kurdistan iranien
21 /10/2009

Source le site Militants des droits humains en Iran,

http://hra-iran.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1945:456456&catid=66:304&Itemid=293

4 octobre 2009 :
Un homme de la ville kurde de Gharveh a été arrêté et emmené dans un lieu inconnu par les agents du ministère des renseignements le 23 octobre.

Le Comité du Kurdistan de Militants pour les Droits Humains rapporte que les agents des renseignements se sont rendus sur le lieu de travail de cet homme, appelé Badi Hossein-Panahi vendredi 23 octobre et qu’ils l’ont arrêté. Les agents l’ont ensuite emmené dans un lieu inconnu. Aucune raison n’a été donnée pour cette arrestation et les accusations portées contre cet homme restent floues.

Badi Hossen-Panahiest membre de la famille d’Anvar Hossein-Panahi, un prisonnier politique kurde actuellement dans les couloirs de la mort. Afshin Hossein-Panahi, le frère d’Anvar, a lui aussi été arrêté il y a quelques jours à cause de la persistance avec laquelle il suit le dossier de son frère. Il n’y a aucune information concernant son lieu de détention.

Nouvelle identification d’une victime de la répression
24/10/2009

L’identité d’une autre victime assassinée lors des protestations post-électorales du mois de juin vient d’être connue : Fatemeh Samsarpour était près de chez elle, non loin de la rue Azadi (Téhéran), avec son jeune fils et tentait d’aider les manifestants blessés lorsqu’elle a était prise sous une rafale de tirs. Elle a été touchée alors qu’elle tentait de protéger son fils.

Ils ont tous les deux été gravement blessés et transférés à l’hôpital, mais si l’enfant a pu être sauvé, les médecins n’ont pu que constater la mort de Fatemeh. Les autorités ont menacé la famille et l’ont forcée de ne rien dire de l’histoire et de tenir des funérailles discrètes dans le nord de l’Iran.

Source : Peykeiran

http://www.peykeiran.com/Content.aspx?ID=8309

Rassemblement des mères en deuil
24/10/2009
Comme quasiment tous les samedis depuis la fin juin, les mères des victimes de la répression et des femmes solidaires se sont rassemblées le 24 octobre au Parc Laleh de Téhéran pour commémorer leurs enfants tués ou emprisonnés par les forces de sécurité du régime et dénoncer la répression.

http://www.youtube.com/watch?v=yL41HIJs_n0

http://www.youtube.com/watch?v=uhHwVwK5eaA

http://www.youtube.com/watch?v=mb1cVah7_xc

http://www.youtube.com/watch?v=hR5HFDjt-dQ

Iran : nouvelles des prisonniers politiques samedi, 24 octobre 2009

–Le prisonnier Ali Saremi a été transféré du mitard de la section des gardiens de la révolution d’Evine, à la prison de Gohardacht dans la banlieue de Téhéran. Ce transfert d’un prisonnier politique dans une section de droit commun et de prisonniers dangereux, avant même d’avoir été jugé va à l’encontre des propres lois des mollahs.

– Le dossier du prisonnier politique Hassan Tarlani arrêté en février 2009 pour contact avec l’organisation des Moudjahidine du peuple et condamné récemment à 10 ans de prison pour cette unique raison, vient d’être envoyé à la cour suprême. Après avoir passé 6 mois dans la section politique 209 d’Evine, et un mois en quarantaine dans la section 7, il est actuellement dans la section 8. Son épouse Mahsa Naderi arrêtée à la même époque que lui, est incarcérée dans la prison du ministère du Renseignement.

– Le 23 septembre, à 7h00 du matin, les agents du renseignement, ont lancé un raid contre le domicile de M. Anvar Hossein Panahi. Après avoir tout mis sans dessus-dessous, ils ont arrêté son plus jeune frère âgé de 20 ans et l’ont emmené vers une destination inconnue.

Cinq travailleurs d’Haft Tapeh interdits d’entrer dans leur usine

Militants pour les Droits Humains en Iran, 20 octobre 2009 :

http://hra-iran.net/

Les bureau de sécurité de l’usine de sucre de canne Haft Tapeh ont interdit l’entrée de l’usine à Messier Ali Nejati, Fereydoon Nikoofard, Ghorban Alipour, Jalil Ahmadi et Mohammad Heydari.

L’unité ouvrière de Militants pour les Droits Humains rapporte que ce matin ces cinq salariés ont été stoppés par la sécurité alors qu’ils entraient dans l’usine. Les gardes de la sécurité leur ont montré une fiche déclarant que ces cinq hommes étaient interdits d’entrer dans l’usine. Ces cinq ouvriers ont été condamnés la semaine dernière par la cour d’appel du Khuzestan.

Aucune raison n’a été donnée pour cette interdiction d’entrée illégale, mais le syndicat des travailleurs et leurs avocats agiront sur un plan légal.

La semaine dernière, la cour d’appel du Khuzestan a condamné Ali Nejati, Fereydoon Nikoofard, Ghorban Alipour, et Jalil Ahmadià six mois de prison ferme chacun et à six mois avec sursis. Mohammad Heydaria été condamné à quatre mois de prison ferme et à huit mois de prison avec sursis.

Les peines ont été ordonnées dans une affaire liée aux protestations ouvrières de 2007. Les cinq travailleurs et leurs avocats ont l’intention de faire appel de ces peines.

Les bureau de sécurité de l’usine de sucre de canne Haft Tapeh ont interdit l’entrée de l’usine à Messier Ali Nejati, Fereydoon Nikoofard, Ghorban Alipour, Jalil Ahmadi et Mohammad Heydari.

L’unité ouvrière de Militants pour les Droits Humains rapporte que ce matin ces cinq salariés ont été stoppés par la sécurité alors qu’ils entraient dans l’usine. Les gardes de la sécurité leur ont montré une fiche déclarant que ces cinq hommes étaient interdits d’entrer dans l’usine. Ces cinq ouvriers ont été condamnés la semaine dernière par la cour d’appel du Khuzestan. Aucune raison n’a été donnée pour cette interdiction d’entrée illégale, mais le syndicat des travailleurs et leurs avocats agiront sur un plan légal.

La semaine dernière, la cour d’appel du Khuzestan a condamné Ali Nejati, Fereydoon Nikoofard, Ghorban Alipour, et Jalil Ahmadià six mois de prison ferme chacun et à six mois avec sursis. Mohammad Heydaria été condamné à quatre mois de prison ferme et à huit mois de prison avec sursis.

Les peines ont été ordonnées dans une affaire liée aux protestations ouvrières de 2007. Les cinq travailleurs et leurs avocats ont l’intention de faire appel de ces peines.

Iran: appel de l’avocat de trois mineurs dans le couloir de la mort

23/10/09
Me Momhamad Mostafaï, avocat de plusieurs mineurs condamnés à mort, a lancé un appel pour sauver deux jeunes condamnés en attente d’être exécutés. Il a notamment sollicité un soutien financier afin de pourvoir au prix du sang des victimes. Il s’agit dans les lois du régime iranien, d’une somme versée à la famille de la victime pour obtenir son pardon.

Trois jeunes qui ont commis des crimes alors qu’ils étaient mineurs, se trouvent actuellement dans le couloir de la mort et les efforts pour obtenir la grâce des familles des victimes ont été vains.

Safar Angouti, né le 20 septembre 1989 a causé la mort du jeune Mehdi Rezaï lors d’un rixe survenue le 25 mars 2007. Il s’était rendu à la police le lendemain du crime. Son exécution était prévue pour le 21 octobre à 4 heures du matin à la prison d’Evin à Téhéran, mais a été reporté.

Mohammad Reza Haddad, attend la mort dans la prison Adel-Abad de Shiraz (centre). Né le 17 mars 1988, il avait 15 ans au moment de son arrestation. La semaine dernière les autorités judiciaires ont communiqué au père de Mohammad Reza que le juge a rendu son verdict et le châtiment devrait être appliqué dans les jours suivants dans la prison d’Adel-Abad. D’après son avocat, il aurait été fourvoyé dans le crime par un autre prévenu et n’aurait pas participé à l’acte du crime.

Amir Amrollahin, né le 1er novembre 1989, est le troisième mineur condamné pour un crime qu’il aurait commis le 19 novembre 2005, à l’âge de 16 ans. Amir s’est rendu aux autorités après avoir causé la mort du jeune, Mohsen Kazemi, dans des circonstances qui pointent à l’absence de préméditation.

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Biographie de Mina Ahadi militante révolutionnaire iranienne
25/10/2009

Petite biographie de Mina Ahadi, membre du Comité Central du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, qui animera une réunion publique sur la situation actuelle en Iran le 6 novembre à Lyon (France).

Mina Ahadi est née en 1956 à Abhar (Iran). Etudiante en médecine à l’université de Tabriz, elle fut active dans l’opposition de gauche contre la dictature du Shah. Après la défaite de la révolution de 1978-1979 et la prise du pouvoir des islamistes, elle participe à l’organisation de protestations et de manifestations contre l’obligation du port du voile décrétée par Khomeini. En tant que militante politique opposée au régime islamique, elle est exclue de l’université et travaille en usine comme ouvrière. A la fin de l’année 1980, alors qu’elle est au travail, la police secrète perquisitionne son logement et arrête son mari ainsi que cinq invités qui seront peu après jugés et exécutés.
Un mandat d’arrêt et une condamnation à mort sont prononcés contre Mina Ahadi qui parvient à s’échapper. Elle vit huit mois dans la clandestinité à Téhéran puis au Kurdistan Iranien. Après une dizaine d’années de lutte au Kurdistan, elle fuit à Vienne en 1990 et vit à Cologne depuis 1996.

Mina Ahadi est la fondatrice en 2001 du Comité International contre la Lapidation, un réseau

http://stopstonningnow.com/main.htm

de 200 organisations internationales, puis en 2004 du Comité International contre les Exécutions.

http://www.adpi.net/

Comme coordinatrice et porte-parole de ces deux organisations, elle travaille avec de nombreuses organisations pour les droits des femmes et les droits humains à l’échelle mondiale. On peut citer à ce propos la campagne menée avec la canadienne Nazanin Afshin-Jamla pour sauver la jeune iranienne Nazanin Fatehi, âgée de 17 ans et condamnée à mort en janvier 2006 et finalement libérée en janvier 2007.

C’est dans ce cadre que Mina Ahadi travaillera pour la première fois avec la Fondation Giordano Bruno où, avec Arzu Toker, écrivaine et journaliste d’origine turque, et d’autres ex-musulman(e)s, sera élaborée la campagne « Nous avons abjuré » et qui mènera à la fondation du Conseil Central des ex-Musulmans

http://www.ex-muslime.de/index.html

En janvier 2007. Elle reçoit alors des menaces de mort de la part de fondamentalistes religieux. La Société Laïque Britannique lui remet en 2007 le pris de la « laïque de l’année »
Mina Ahadi est également membre du Bureau Politique et du Comité Central du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran

http://www.wpiran.org/farsi1/index-farsi.htm

Solidarité avec la lutte du peuple iranien contre la dictature du régime Ahmadinejad-Khamenei

MARG BAR DIKTATOR

MARG BAR AHMADINEJAD

MARG BAR KHAMENEI