Le “petit personnel” de “la-bas si j’y suis”
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Un cas de harcèlement moral à Radio France
Le lundi 6 octobre 2003 dans la matinée, j’ai avalé des médicaments à mon bureau de France Inter et depuis, je suis en arrêt maladie. Pourquoi ? Parce que je suis victime depuis de longs mois, en fait depuis des années, de harcèlement moral de la part de Daniel Mermet, dont je suis l’assistante pour l’émission ” Là bas si j’y suis “. Je sais à quel point il est difficile d’établir ce genre de choses et je tiens, pour commencer, à dire que je ne suis pas la première. A ma seule connaissance, au moins une dizaine de collaboratrices de l’émission – attachées de production, comme moi, assistantes de réalisation ou reporters – ont eu à subir les vexations et brimades de Daniel Mermet. Il serait très facile, pour la direction de France Inter qui n’ignore pas ces précédents, de les entendre, car beaucoup travaillent encore pour la maison, après avoir quitté, comme on s’évade d’une prison, une collaboration devenue peu à peu insupportable. Faut-il parler de R.B, plongée dans la dépression, et qui pleurait chaque soir ou presque au cours des derniers mois de sa participation à l’émission ? De C.L, qui vomissait souvent en rentrant de la cantine, à force de stress et de pressions ? De V.B, enceinte, qui laissa tomber parce qu’elle craignait pour sa santé ? De C.L, de S.C, de M.B, et de bien d’autres ? Ces précédents sont même de connaissance publique car Daniel Mermet, qui bénéficie d’une impunité à peu près totale, ose parfois reconnaître une partie de ces faits. Quand un journaliste de l’hebdomadaire Les Inrockuptibles l’interroge en février 2000 sur sa réputation de chef de clan tyrannique, il répond sans détour : ” Je suis exigeant pour les bons, tyrannique pour les médiocres “. Mais qu’on ne s’avise pas de lui faire la leçon, comme la journaliste de Télérama Emmanuelle Dasque, en juillet 2002 ! Pour avoir écrit : ” Capable de se laisser aller aux pires excès de colère, “d’épuiser ses réalisateurs, de faire prendre 25 kilos à son assistante, de la faire pleurer devant la photocopieuse”, s’emballe un journaliste” “, elle fut menacée de procès par Mermet, mais heureusement défendue par sa hiérarchie. Christophe Ayad en revanche, journaliste à Libération – un homme, est-ce un hasard ? – ne s’attira aucun reproche en écrivant, pendant l’été 2002 que Mermet était ” trop dictatorial avec ses collaborateurs, trop tyrannique et méprisant avec le petit personnel pour exercer un magistère “. J’ai fait partie pendant trois ans du petit personnel de Daniel Mermet, et je sais ce que cela veut dire. La saison 2000/2001 J’ai commencé mon travail d’assistante en septembre 2 000, et j’ai envisagé de partir au bout de deux mois. Le travail était difficile, en particulier parce qu’il obligeait à se caler sur le temps personnel de Daniel Mermet. Il arrivait entre 13h30 et 15 heures, et il fallait être là pour l’accueillir. Pendant deux ans, sauf quand il était en reportage, je n’ai presque jamais déjeuné à la cantine. Il fallait l’attendre. Et ne jamais prévoir une soirée, car c’était pareil en fin de journée. Il fallait attendre qu’il ait passé tous ses coups de fil pour faire le point et discuter du programme des jours suivants. Je ne quittais jamais ou presque le bureau avant 20 heures. J’étais en CDD – j’en ai eu sept à la suite avant d’obtenir un CDI – et je savais ce qui m’attendait si je n’acceptais pas ces conditions. Saison 2001/2002 Cette année-là, j’ai bien mieux compris le système Mermet et son fonctionnement maladif. Ce qui rythme le bureau et le travail, c’est son propre rythme de vie. Et sa psychologie propre. A chaque problème professionnel, l’équipe est accusée de ” saboter ” l’oeuvre du maître. Le maître-mot, au coeur des crises rituelles et récurrentes, c’est ” sabotage “. Régulièrement, les membres de l’équipe sont qualifiés d’ “invertébrés”, indignes de travailler pour l’émission. Pour ma part, j’ai perdu les (relatives) faveurs de Daniel Mermet au printemps 2002. A cette époque, il crée avec des chômeurs, dans le cadre de la Maison de la culture d’Amiens, une pièce de théâtre. Et je suis mobilisée pour assurer son succès, notamment en préparant, à l’atelier de reprographie de Radio France, des dizaines de dossiers de presse pour la pièce. Mermet n’est pas satisfait, et m’accusant de ne pas assez en faire, de ne pas aller assez vite dans la promotion d’un travail pourtant extérieur à la radio, finit par me reprocher de mépriser les chômeurs eux-mêmes. La culpabilisation organisée est l’une des clés du personnage et de son fonctionnement pathologique. Travailler pour lui, ce n’est pas travailler, c’est s’engager à son service, au service de son image. Dans ce contexte, être son assistante ne connaît pas de vraie limite. Dès que quelque chose ne tourne pas rond, dès qu’une cassette manque quelque part, ou un micro, jusqu’au moindre détail, c’est la faute de l’assistante. Quand tout fonctionne ce n’est jamais grâce à mon travail et ma disponibilité, mais qu’un problème survienne, j’en porte alors la responsabilité. Saison 2002/2003 C’est à l’automne 2002 que tout s’est définitivement dégradé. Probablement parce que j’ai pu enfin signer, le 31 octobre, un CDI. Mermet en a été très mécontent, disant par exemple : ” Te voilà fonctionnaire ! Les gens qui ont un contrat ne se donnent plus au travail. Avant, quand les contrats n’existaient pas, les gens se défonçaient ! ” Pour moi, ce fut une libération : j’ai commencé à voir des gens en dehors de l’émission, à déjeuner à la cantine, j’ai commencé à m’échapper. Et sa réaction n’a pas manqué : il me reprochait de plus en plus mes contacts à l’extérieur, mes discussions dans les couloirs. Et ma confiance en moi et dans mon travail a peu à peu disparu. En décembre 2002, l’émission tournait mal, et rediffusait beaucoup d’anciens reportages, ce que la direction d’Inter trouvait discutable. Dans la soirée du mardi 9 décembre, Daniel Mermet s’est trouvé convoqué à ce sujet par Jean-Luc Hees, le patron d’Inter. Dans l’après-midi, Annette Lyautey, cadre de production à France Inter, m’a appelée pour me demander la liste des rediffusions déjà diffusées Je lui ai remis cette liste, qui a ensuite été, je crois, présentée à Mermet par Jean-Luc Hees. A la sortie de la réunion avec la direction, celui-ci s’est déchaîné contre moi, me traitant de ” traître “, de ” collabo “, m’accusant de mettre l’émission et le travail de toute une équipe en danger en ayant accepté la demande de la direction – qu’y avait-il de secret ? -, que les reporters auraient moins d’argent pour leur travail, etc. La culpabilisation, encore. Pendant plusieurs jours, il s’est montré très accusateur , et le jeudi soir, le 11 donc, il m’a convoqué le lendemain à 9 heures. Et il a recommencé à me dire que j’étais une ” traître “, etc. J’ai eu envie, ce jour-là, je le jure, de me jeter par la fenêtre. Les semaines suivantes, j’ai commencé à ne plus trouver le sommeil. Des collègues de l’émission, qui connaissaient la chanson, me disaient : ” Quand il commence à traiter quelqu’un comme ça, c’est qu’il veut le virer. Ça va aller crescendo “. Au cours de réunions de travail, à la moindre anicroche, cela retombait sur moi. ” Si on avait une vraie assistante, qui remplisse vraiment son rôle !”, disait Mermet. Un exemple parmi bien d’autres : depuis mars 2002, il y a un site internet de l’émission, avec envoi possible de messages électroniques. On en recevait entre 20 et 100 chaque jour (ce fut le cas au printemps 2003, pendant les semaines de forte agitation sociale), qu’il fallait lire, trier, auxquels il fallait répondre, en trouvant quelquefois des références. C’était un vrai travail, qui m’aurait pris entre deux et trois heures chaque jour si j’en avais eu le temps, ce qui n’était pas le cas. Mermet disait à ce propos : ” Si tu étais une vraie assistante, si tu savais taper comme une vraie secrétaire, tu y répondrais en cinq minutes “. Il a toujours refusé d’admettre qu’il s’agissait d’une charge de travail supplémentaire. Septembre 2003 Tout s’est accéléré en septembre dernier. Chaque jour, depuis le début de ma collaboration avec lui, je devais l’appeler à son domicile dans la matinée, pour faire le point sur l’émission. Mais depuis le printemps, j’appréhendais toujours plus ce moment-là. Le 10 au matin, je l’ai appelée en retard, et il était très en colère. Il m’a dit : ” Bon, je suis obligé de te garder comme assistante, mais fais donc ta vie dans les couloirs et à la cantine, moi je fais mes émissions. Je te demanderai de petites choses comme ça, de temps en temps. ” Exactement comme si, professionnellement parlant, je n’existais plus. Le plus affreux, peut-être, c’est qu’après m’avoir parlé de la sorte, il a demandé à parler au réalisateur, avec qui il a été chaleureux, très cordial. Mermet sait ce qu’il fait, il sait faire souffrir. C’est toujours ainsi qu’il a procédé, adoptant un ton menaçant à mon égard, redevenant très amical pour s’adresser aux autres membres de l’équipe. Il faisait tout pour que je me sente exclue. Pour que je reste seule, comme une idiote. Le 22 septembre, j’ai demandé un rendez-vous à la directrice-adjointe d’Inter, Marie-Christine Meyer, pour lui parler de ces histoires de courrier électronique, et de mon malaise profond. Le jeudi 25 septembre, j’ai pris une journée de RTT, et de même le vendredi et le lundi suivant, le 29. Depuis mon CDI, je pouvais enfin prendre ces journées de repos, mais à chaque fois, Mermet me le faisait payer. Il ne supportait pas. Une remplaçante avait préparé la traditionnelle émission avec Le Monde Diplomatique, et il y a eu une léger malentendu sur la date, que Mermet m’a imputé alors que je n’y étais pour rien. Il m’a dit textuellement : ” Tu vois ce que c’est, rien ? Toi, t’es moins que rien “. Le 1er octobre, je me doutais que ça allait mal se passer. J’étais morte de peur, et je l’ai appelé chez lui, en fin de matinée, tard selon lui. Cette fois, il m’a dit sur un ton glacial : ” Bon, on arrête là. Tu quittes cette émission “. Et il a ajouté que c’était l’équipe qui réclamait mon départ, ce qui n’était pas vrai. Je me suis retrouvée en larmes dans le bureau de Patricia Piffault, a qui il a déclaré, dans l ‘après-midi ” Joëlle, on veut s’en défaire “. Le jeudi 2, je suis retournée au bureau et j’ai dit bonjour à Daniel Mermet. Il m’a regardée, mais ne m’a pas répondu. Ce même jour il a dit à Anne de Giafferri : ” Viens me voir après l’émission, j’ai quelque chose à te proposer. ” Cette proposition, c’était mon poste, ma place. Personne ne disait rien, personne ne me disait rien. J’étais chassée, sans parole, sans aucun moyen de me défendre. Je devais disparaître. Et le 6 octobre, j’ai avalé des médicaments, parce que je ne savais plus quoi faire, parce que j’en avais assez. Je ne suis plus là-bas, je suis désormais ailleurs. Est-ce qu’on doit supporter cela ?
Joëlle Levert
je reste sans voix face a un tel comportement, on a beau clamer de grands et tres beaux discours, de gauche soi-disant, ca n’empeche pas d’etre un beau salaud, en ki peut-on encore croire…?
arno
Tout ce que je peux te souhaiter c’est de te retrouver bien vite sur pieds.
La meilleure des vengeances c’est de vivre bien.
Tiens le coup.
Je t’embrasse et je t’aime.
Dominique Balaou
The New West Indian
http://www.awigp.com
La théorie du complot, c’est toujours le plus mauvais des arguments.
Le texte de la “demoiselle” a des accents
de sincérité, spontannéité dont on
peut parfois douter dans le cas de mermet
que j’adore; quel dilemne !
L’attitude de Mermet est scandaleuse et inadmissible. Ca n’enlève rien à la qualité de ses émissions, mais c’est proprement inique de se comporter de cette manière.
Dès que l’on commence à fragiliser quelqu’un, il est ensuite impossible de lui faire la moindre remarque sans que cela devienne un drame. Il a l’air de bien le savoir pour avancer ses pions de manière aussi cynique.
Bon rétablissement à Joëlle, et en espérant que des auditeurs fassent entendre son message sur le forum ou le répondeur.
A+
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
Si il n’y avait pas d’ auteur anonyme (“Laurent”?)pout protéger cette Joëlle je voudrais bien y croire…
Monde de merde…
Vrai ou pas le message ? Manipulation pour descendre Mermet ?
Une chose est sûr, le doute est installé et le mal est fait. Le message atteint sa cible.
Si son contenu est vrai, le comportement de Mr Mermet est odieux. Si son contenu n’est pas fidèle à la réalité, c’est le rédacteur qui est odieux ?
Allez savoir, tout peut se dire sur le net… Qui vérifiera ?
Enfin des redresseurs de tort, il y en a toujours eu … Verra qui vivra. Le net a tout de même un fort relent vichyste déplaisant parfois…
Déçu, évidemment.
“Là-bas si j’y suis”, même avec parfois ses outrances représente pour moi ce que doit être le vrai reportage, même subjectif. C’est de la vraie radio. C’est pour cela qu’il m’arrive de râler contre les x rediffusions.
Déçu par Mermet sur ce coup-là.
Je souhaiterais que vous lui fassiez parvenir cet article/témoignage en lui demandant une réponse, et que vous publiiez cette réponse … ou la non-réponse qu’il fera.
C’est bien, en tout cas, d’avoir rendu ce témoignage public. On attend tout de même la défense.
Je te souhaite bonne chance, Joëlle.
Effarant…
La seule tranche à peu près écoutable (quand elle ne dégouline pas d’émotion complaisante…)sur Rance intox donne la nausée quand on lit ce qui se passe en coulisse. Beurk.
Joelle remets-toi vite!(pourquoi tu irais pas aux Prudhommes ?)
Quant à Mermet on attend l’émission qu’il ne manquera pas de consacrer au …”harcèlement moral au travail” par exemple. Une “émichion” pleine “d’émochion” avc Thierry Sharf (ou Claire Auther): on en vomit d’avance…
Ah! ces grands patrons d’extrême-gauche!
Manipulation? Complot?
C’est justement parce qu’il sait qu’il y aura toujours des gens pour réagir comme ça que Mermet se permet ce genre de comportement…
Il y a aussi l’article d’Acrimed:
Une chose est tangible: qu’est-ce que c’est que cette histoire de 7 CDD ?? C’est parfaitement illégal. Ah c’est beau de faire par exemple des reportages sur les Chantiers de l’Atlantique qui emploient des petites mains du tiers-monde, mais j’aimerais bien en savoir plus sur l’ensemble des contrats de travail.
Sur l’histoire des 7 CDD, c’est une pratique hélas toujours en vogue dans les grands médias publics (et privés aussi d’alleurs).
Concernant Mermet, c’est un peu le problème avec une certaine culture d’une gauche, qui a su se nourrir aux meilleures écoles du stalinisme voire du maoïsme et qui a très bien appris les méthodes de manipulation. “Soit vous êtes avec moi, soi contre moi. Pour me servir”. Choisir son camp, ça me rappelle un autre ex-trotskyste journaliste, ça…
On peut penser qu’après 7 CDD – rien que ça, en soi… – et un CDI, vu son dévouement pour l’émission, Joelle Levert ne s’amuse pas à descendre gratuitement Daniel Mermet. Ce texte très émouvant témoigne d’une blessure profonde. Je retrouve tout à fait les manières des patrons abusifs que j’ai pu rencontrer à titre personnel. Courage et tous mes voeux à Joelle.
J’ai réagi pour ma part en écrivant à Daniel Mermet pour faire part de mon indignation :
daniel.mermet@radiofrance.com
moi j’y croi pas à cette histoire.
pourquoi, alor Mermet n’est pas deja en proces?
j’croi que la tryanie de D.M c’est une légende.
pour les 7 CDD il faut accuser la direction de france inter et pas D.M
en tout cas D.M est le seul qui est actuellement capable de faire de la radio(en france)
Ce serait pas mal qu’il s’explique sur ce sujet.
Pourquoi ne pas essayer de l’attaquer pour harcelement moral ? Ces personnages publiques doivent etre particulierement sensibles a ce genre d’argument non ?
Courage Joelle.
En réponse au 7 CDD, Radio France est une radio public qui dépend donc de l’état qui peut à sa guise reconduire le nombre de fois qu’il veut ses vacations ce qu’on apelle CDD dans le secteur privée. Il n’est soumis à aucune lois dans ce domaine. D’autre part Joelle Levert aurait du mal à alller au prud’homme puisqu’elle dépend du secteur public, elle peut si elle veut porter plainte au tribunal administratif. D’autre part si elle n’avait pas eu un CDI après c’est cette CDD, elle n’aurait pas toucher les assedics puisque relevant du secteur public elle n’y cotisent pas. Juste une petite parenthèse sur les contrats précaire au sein du secteur public qui ne font qu’accentuer la précarité.
Joelle, tu as tout mon soutien et mon amitié.
Je pense que pour contribuer à “là bas si j’y suis” il faut un réel engagement.
“Engagement politique”.
Cela fait longtemps qu’il y a des tentatives pour descendre cette émision, que beaucoup voudrait voir disparaître. Elle dérange parce qu’elle donne la parole à ceux qui ne l’ont jamais.
Elle montre ce qui est caché.
Il faut avoir envie et le courage de faire une telle émission.
C’est un engagement de tous les instants.
Cheyenne a écrit :
“Je pense que pour contribuer à “là bas si j’y suis” il faut un réel engagement. “Engagement politique”. (…) Il faut avoir envie et le courage de faire une telle émission. C’est un engagement de tous les instants.”
C’est une plaisanterie ? Tu défends vraiment ces comportements au nom de l'”engagement” ? Au nom de l'”engagement” on a le droit d’humilier les autres et de pratiquer le harcèlement moral ?
Pour quoi ? Pour la cause ? On rêve !
A Cheyenne.
Malheureusement, il ne faut sans doute pas voir de “complot réactionnaire” dans ce témoignage. Le cas de Joelle serait d’ailleurs affreusement banal s’il n’avait comme contexte cette émission de radio en particulier et son talentueux animateur. De plus, le communiqué de l’intersyndicale est très éloquent, sans qu’il n’y ait besoin de chercher beaucoup derrière les lignes.
Quant aux propos sur l'”engagement”, je ne peux m’empêcher de les comparer au discours managerial du type “MacDo”…
Sourires.
Pas pour Joëlle dont la souffrance est réelle.
Mais pour ceux qui découvrent que le monde n’est ni noir ni blanc. Ainsi l’icône Mermet a des griffures. Comme le FSE a ses ombres !
Ma mère, comme la vôtre, n’est ni une sainte, ni une pute. Le saviez vous ?
La souffrance de Joelle est réelle, donc il faut faire quelque chose. Il faut que Mermet s’explique.
Le numéro du répondeur de Là-bas si j’y suis : 01 56 40 37 37
le silence de daniel Mermet sera parlant s’il ne donne aucune explication. attendons et écoutons…
Les anges n’existent pas dans notre monde, ou alors ils ont du rouge et du noir sur les mains.
J’adore l’émission de Mermet, mais souligner que son travail n’est rien sans celui de tous ceux qui ont le courage de l’accompagner serait encore mieux.
Mermet, t’es vraiment un crétin de traiter les gens comme ça, à la fin ils finissent par mordre la main que les nourrit, et c’est toi qui finit par saboter ta propre émission.
Merci de ton témoignage Joëlle et courage, on est tous avec toi
Moi je ne connais pas ce Mermet ni son émission qui semble tellement plaire par ici. Mais qu’il soit tel que nous le décrit ce texte, ça ne m’ etonne pas. J’ ai eu, et beaucoup d’ entre nous ont eu, l’ ocasion de voir la face cachée de choses qui, vues de l’ exterieur, semblent idéales. Et de savoir que la verité est viciée. Ce Mermet est une ordure, c’ est tout à fait possible.
Moi j’ ai un chef qui pratique la meme politique d’ humiliation, et qui vers l’ exterieur donne le visage d’ un etre super sympathique et ouvert. Un fumier de la pire espèce en verité.
Je compatis. Mais je ne connais pas l’ emission, et ne telephonerai pas à Mermet, ce qui pourrait en plus causer du tort à Mselle Levert. Je suis bien dressé, je ne me soulève pas contre les tortionnaires du genre, contre mon chef en face duquel je courbe le dos, parce qu’ on se retrouve TOUT SEUL A LE FAIRE !
Mon patron n’est pas gentil… il faut le dénoncer aux prud’hommes… Joelle et les autres vous êtes-vous une seule fois posé une question sur votre manque de courage? Si elle s’est rendue compte que Mermet était un “méchant” seulement après 7 CDD… Il y a un sérieux doute. Tu n’est pas contente tu te barres, c’est simple. Que veux-tu ? Prendre la direction de l’émission et virer Mermet? OU davantage de RTT ? Si tu as voulu travailler pour cette émission c’est que tu la savais exceptionnelle. Oui mais tu voulais travailler pépère, tu ne savais pas que c’était une préoccupation de tous les instants. L’intérêt de cette émission est à ce prix et du métier en général. Un conseil quittes cette branche et fais toi fonctionnaire, cela t’ira beaucoup mieux. Ce monde de l’audiovisuel souffre trop d’une nonchalance et d’un miroir aux alouettes due à la célèbrité d’un animateur, ou d’une TV, et ceux qui y travaillent oublient un peu vite que c’est un vrai boulot auquel il faut consacrer du temps et de l’investissement personnel. Alors je comprends le sentiment de Mermet face à des gens qui ne sont pas motivés comme lui et qui ne sont pas prêts à en payer le prix comme il le fait. Ces gens là ne méritent pas son émission. Il n’y a rien de plus simple que de partir et non bas de cracher au bassinet après 7 CDD… Un comportement louche surtout lorsque l’on connait les attaques récentes subit par mermet par les sionistes… Joelle aurait-elle été achetée ?
Bon,
le travail de Mermet à la radio est utile, c’est certain.
Est-ce une raison pour l’idolatrer ?
Non, il n’y a malheureusement aucune raison pour que Daniel Mermet soit un ange. Ce n’est pas une nouveauté.
Visiblement (si j’en crois ce témoignage) ce type se comporte comme un petit Baron Seillière radiophonique. C’est moche de l’imaginer en train de faire l’apologie de la précarité au travail comme moteur de la motivation !
Il y une chanson des Fabulos Trobadors qui dit :
“Je n’idolatre pas le Che..” et encore moins Daniel Mermet (makou makou, c’est bien, ça c’est bien toulousain !)
Pour l’auditeur de droite, Mermet c’est du harcèlement et il ferme la radio ou va faire un petit tour dehors. J’aime pas Mermet, j’écoute pas. J’aime pas travailler avec Mermet: je m’en vais.
Quel bonheur d’avoir le choix!
Je crache sur macDo, je bosse pas chez Macdo. C’est aussi simple. Et çà evite les prud’hommes ou le pétage de plombs devant cette terrible épreuve qui est celle des
assistants roadies stagiaires qui veulent recevoir les éclats de lumière de la star adulée.
Quelle vie difficile que celle de Claudette qui ne veut plus danser comme Claude l’exige…
Causette is back.
Je doute des gens qui parle de harcèlement moral, sauf à bosser à la chaine ou dans le telemarketing.
Je suis atterrée par les messages précédents ! “Ou tu es contente ou tu te casses”. “Joelle a-t-elle été achetée” – difficile de faire plus dégueulasse. Quel manque d’humanité. Quelle absence de conscience sociale ou politique. Quelle brutalité égoïste.
Je pense qu’en effectuant 7 CDD successifs, elle a assez montré qu’elle ne rechignait pas au travail, en restant parfois tard le soir.
Qu’elle veuille un CDI, pouvoir planifier son avenir, se projeter dans le futur en ne dépendant pas chaque jour du bon vouloir d’un sadique, quoi de plus normal ?
Que vous lui reprochiez, c’est tout simplement abject.
Bravo Joëlle. Tu as du courage. Bas-toi et sache que tu as du monde derrière toi. Tous ceux, du moins, qui savent encore ce que c’est qu’être de gauche.
Pour avoir connu quelques cas similaires à celui de Joêlle Levert, je sais la détresse et l’appel à l’autodestruction qu’il engendre, chez le bouc émissaire. Un patron “progressiste”, ouvert, affable, soucieux des problèmes des autres… Sauf chez lui, où il se comporte en véritable tyran. C’est un cas finalement banal où le chef valorisé par l’extérieur, révérencé par ceux qu’il juge dignes de recevoir son message, mis sur un piédestal (car atypique) se croit un peu en mission. Il finit alors par péter les plombs. Malheur alors au subalterne qui, pour lui , le freine (ici dans sa mission rédemptrice).
J’adore les émissions de Mermet. Je les écoute tous les jours. Voyez, moi aussi, j’ai dit “Mermet”, alors que je devrais dire l’équipe de Là bas si…
On tombe vite dans le panneau.
Alors “Prétentieux” et “Médiocre” ce Mermet?C’ est bien sûr tout le contraire … à l’antenne.
Je pense qu’il est trés difficile aux organisations syndicales de constater ce qui se passe, dans la seule émission de gauche de France-Inter. C’est très amer pour moi aussi. Mais le rôle d’un syndicat est ici bien rempli : combattre le fort qui opprime le travailleur faible. En tout cas, aucun combat de gauche ne peut justifier le comportement de M. Mermet sur ce cas précis.
Ce que tu écris me donne envie de gerber.
“je comprends le sentiment de Mermet face à des gens qui ne sont pas motivés comme lui et qui ne sont pas prêts à en payer le prix comme il le fait.”
Pauvre couillon…
Tu sais que quand il y a une grève à France-Inter, Mermet en fait la pub à l’antenne, mais, contrairement à son équipe, il se déclare non-gréviste?
Et puis ces gauchistes qui se retrouvent à cracher sur les fonctionnaires et la RTT, je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer… Tu crois que c’est une émission engagée, un sacerdoce? Tu parles… Le progressisme, pour Mermet, c’est un fonds de commerce, une entreprise. Les salariés ne sont pas au service d’une cause, mais de l’image et de l’ego d’un homme.
C’est le droit de Mermet de ne pas faire grêve non ? Et c’est tout à son honneur d’en parler à l’antenne.
Et quant au nombre de cdd, sachez que n’importe quel intermittent enchaîne les cdd, qu’il soit technicien, animateur,
ou attaché. Et n’en fait pas toute une histoire… Je le répête: si les lumières du spectacle médiatiques vous brûlent les ailes, allez bosser chez Mac Do ou chez
AZF. Les métiers de radio, c’est comme la restauration, le rythme de travail n’est adapté à tout le monde.
Et si finalement le vrai scandale était d’employer trop de gens pour faire les émissions de radio ? Après tout sur NRJ il y a un animateur seul pendant 4 heures et 12 % d’audience !!!
Quand Inter sera privatisée, certaines ne pleureront pas sur le harcèlement mais sur les plans de restructuration.
Et le débat d’aujourd’hui paraitra bien stérile.
Le mieux est parfois l’ennemi du bien.
Je suis journaliste et syndiqué CGT. Ce témoignage n’a rien de nouveau pour moi, malheureusement.
Pour beaucoup de gens, Daniel Mermet sur France Inter fait un travail exemplaire.
Dans les syndicats de journalistes, tout le monde le connaît comme étant un tyran limite psychoptahe et s’il est proche de José Bové dans le discours, il l’est plutôt d’Alain Madelin dans les méthodes!
Assez pitoyables, ces relents staliniens avec le discours “si vous écorchez la statue du commandeur Mermet, vous affaiblissez la Cause et faîtes le jeu de l’ignoble ennemi capitaliste”.
Méfiance à ceux qui transmettent le témoignage de Joëlle Levert, de petits commissaires du peuple risquent de vous envoyer en camp de ré-éducation au fin fond de la Moselle juste après le Grand Soir.
Après Bertrand Cantat transformé en meurtrier, voilà Daniel Mermet métamorphosé en tyran.
Daniel Mermet peut être exigent pour ses émissions (excellentes, faut-il encore le rappeler) mais quand on devient le miroir de ce qu’on dénonce, il est temps de se remettre en question. J’attends de connaître sa version, et s’il est vraiment l’allier de la vérité, j’attends pour le moins son mea culpa.
Je vais finir par écouter la Star Ac’ et RTL avec ces révélations ! Putain de nature humaine !
Voici venue l’heure des constats.
Daniel Mermet produit une super émission
(de gauche).
Daniel Mermet a fait beaucoup souffrir
Joëlle Levert(comme un salaud de patron de droite).
Daniel Mermet est donc un tyran et Joëlle Levert sa victime.
C’est dingue ce que la diversité des sentiments et comportements humains peut
faire couler d’encre!
ps: et bravo à machin pourl’éternelle litanie sur les fonctionnaires! (ouarf,
ouarf)
Ironie de la situation: ton “aventure”, Joëlle, résonne avec celle que j’ai dû affronter lorsque j’étais assistante à France-Info en 1999. Il y a quelques temps, j’ai appris qu’une responsable d’antenne-FIP aurait eu un procès pour harcèlement moral! S’agit-il d’une “méthode made-in-Radio-France”? Cela laisse des “traces” que seul l’humour parfois gomme.
J’ai fini par remonter la pente en travaillant pour la presse, loin des rédactions pour l’instant encore.
Bon courage à toi.
Malheureusement, cette histoire est très banale. Pour avoir des amis à France Inter, je peux vous dire que ce témoignage est juste et sincère.
Au crétin qui dit que si Joëlle n’est pas contente elle n’a qu’à aller voir ailleurs et que cette émission demande un certain engagement, je réponds qu’il ne faut pas confondre un métier et un sacerdoce. C’est justement comme ça qu’on se fait bouffer sa vie. On a le droit de faire un boulot intéressant sans être enchaîné 10 heures par jour.
J’ai moi-même été licencié par des rédacteurs en chef, anciens gauchos, se disant toujours de gauche, progressistes. Ce sont les pires pour faire marner le petit personnel. Justement, ils vous entreprennent sur le ton “on est une équipe, soudée, on tire dans le même sens, etc”.
En tant que pigiste, j’ai eu des problèmes avec des journaux “engagés”, “de gauche”. Comme ils sont souvent en difficultés financières, c’est le pigiste qui est payé au lance-pierre, quand il est payé.
C’est la même chose dans bien des secteurs. Le directeur d’une compagnie de théâtre qui fait bosser quasiment à l’œil sa troupe “en attendant les subventions…” En général, lui n’oublie pas d’être payé.
Quant à dire “y-a qu’à aller au Prud’hommes”, ce n’est pas toujours si facile, surtout si l’entourage a peur de témoigner
Alors merde aux donneurs de leçons !
bon, ben voilà, daniel Mermet est bien un abruti… ayant eu pour ma part la joie de travailler avec des crétins de gauche comme de droite, (etc) je crois qu’on peut dire en conclusion que tant qu’on sera assez débiles pour statufier des héraults (à quand un Bové de 10m gravé dans le marbre?), et continuer (par exemple) à accorder aveuglement notre foi (bonne, mauvaise…) à des “représentants” (élus ou non…), on ne peut qu’être déçus.
Mais ça risque de ne pas changer grand chose.
A tous les donneurs de leçons,
merde!
et pour joelle: merci de ce rappel à la réalité! & bon courage!
D’abord tout mon soutien et ma sympathie pour Joëlle qui lève un coin du voile. je me suis toujours demandé ce qui clochait avec mermet. comme avec foulquier et sa réaction insupportable lors du conflit avec les intermittents lors des francofolies.
Au fond ces types là se comportent comme des curés. Incapables de comprendre que tout le monde n’est pas guidé uniquement par la foi qui les animent. Je suis désolé travailler pour une émission qui assure une fonction sociale n’empêche pas d’être aussi un salarié classique avec des droits et des exigences de considération. Au nom de leurs beaux idéaux, ces types se croient tout permis. Comem serge july par exemple. En quoi sont ils différents des patrons de droite qui croient peut être aussi sincèrement à leur théories économiques et sociales à la noix. Joëlle n’était pas bénévole dans une asso mais salariée du service public. En faisant ce qu’elle fait, elle mériterait d’avoir la possibilité de s’exprimer dans une émission de gauche genre là-bas si j’y suis par exemple.aucun idéale n’autorise à traiter les gens comme de la merde. Courage joëlle
Incroyable !
Vous pensiez que Mermet était un ange ?
Le personnage est un faux cul de première.
Pour seule preuve, l’indicatif de son émission (entre nous pas si géniale que ça, mais bon…)
Mermet est bien connu pour détester les Amerloques et il ne s’en cache pas. Mais pour mettre en valeur “son émission à lui personnellement”, il n’a rien choisi de mieux que de “bruiter” avec le son du moteur d’une Harley Davidson.
Autrement dit, “pour mettre en valeur “Moi je”, je suis prets à renier toutes mes valeurs affichées.”
Un sacré faux cul, oui.
Courage Joëlle
PS : Je vais peut-être lui envoyer un e.mail à pépère … (daniel.mermet@radiofrance.com)
Il faut envoyer des mails :
daniel.mermet@radiofrance.com
ou téléphoner au répondeur de l’émission :
01 56 40 37 37
SVP ARRETONS DE DEIFIER; sachons être autonome et critique, mais putain que cette nouvelle sur Daniel M fait mal mais après tout c’est pas le 1er à nous decevoir…ce qui oblige vraiment à être vigilant et très critique sur tout.
MAIS UNE REACTION DE DANIEL S’IMPOSE.IL NOUS DOIT BIEN CA NE SERAIT CE QUE PAR CE QU’IL NOUS LIVRE QUOTIDIENNEMENT COMME MESSAGE. SINON PLUS RIEN N’A DE SENS ET IL VAUT MIEUX QU’IL FASSE SES VALISES, PRENNE LA ROUTE, MEDITE et ARRETE DE NOUS ABREUVER DE MOTS ET D’IDEOLOGIE CREUSE ET DENUEE DE SENS. SI SEULEMENT C’ETAIT UN CAUCHEMAR OU UNE MANIP DE MAUVAIS GOUT??? Daniel ne nous decoit pas plus et expliques toi, en dehors de tout EGO mal placé.
Quant à je ne sais plus qui disait qu’un contractuel dans le public c’était différent…GROSSE ERREUR, DANS le public ou dans le privé, les REGLES SONT LES MEMES POUR TOUS et une boite publique employant du personnel PRIVE est soumise, elle aussi AU MEME CODE DU TRAVAIL…a bonne entendeuse….MAIS STP Daniel, DIS NOUS QUE C’est pas VRAI, PAS TOI !!!?????
J’aimerais bien que toutes ces réactions apparaissent sur le répondeur de Là-bas si j’y suis. Chiche, M. Mermet…
Comment espérer se faire respecter par un petit cheffaillon si on lui laisse tout passer jusqu’à en arriver à la tentative de suicide ?
Mermet me rappelle un peu Acrimed ou Schneiderman : des donneurs de leçons qui n’existent que par le rabaissement d’autrui, incapables eux-mêmes de supporter la moindre critique.
Ce n’est pas parce qu’un trou du cul a en charge une émission de radio qu’il est autre chose qu’un trou du cul.
Autant je comprends qu’il demande à son assistante de se coller à ses horaires, autant dès qu’il s’est mis à disjoncter il fallait le rappeller à sa condition de trou du cul.
Eventuellement par l’entremise d’un syndicat…
Mais je reconnais que c’est dur d’être journaliste sans lécher des culs de temps en temps. Et comme on vit dans un monde réel…mais RIEN ne justifie de bousiller sa santé.
Tout ça doit se règler entre gens civilisés, aux prud’hommes, voire au pénal.
Deux p’tites infos :
– En premier lieu, ci-dessous (en lien), vous trouverez la réaction des syndicats de Radio France au sujet de cet article.
– Ensuite, juste pour rappeler que les insultes, injures et autres condamnations que l’on peut lire ci-dessus me semble déplacées.
Les journalistes le savent (devraient le savoir), liberté d’expression va de pair avec responsabilité. Injurier Daniel Mermet (trou du cul, faux-cul, abruti, etc.), c’est aussi minable que son comportement semble inacceptable.
Un petit effort à ce sujet, svp !
oui, un peu de retenue quand-même. Ayez la sagesse, avant de vous enflammez, avant d’hurler avec les loups sur un tel ou une telle, dès la première info venue publiée. Cette info est grave, et il faut qu’on sache réellement ce qui se passe et ce qui s’est passé dans les cuisines de là-bas si j’y suis. Et on finira bien par savoir.
Eh be non…y’a rien eu !!!
pas assez de pression peut etre…
a suivre …
c’est ce que l’on appelle un silence assourdissant…
Je ne peux m’empêcher de penser au pauvre petit gars qui s’occupe de son répondeur…La pression qu’il doit subir…Faut-il en parler au Patron ?Est-ce que j’efface les messages à mesure ?Et si je n’en laissais qu’un ou deux?…etc etc Horrible.
Silence assourdissant en effet…Hier il m’a cpdt semblé entendre , dans sa voix, comme 1 sorte de colère rentrée ? Pas de la gêne non mais comme s’il se forçait à la bonne humeur…
Comment ça se fait qu’il y a tant de commentaires sur Nantes alors qu’il n’y en a jamais d’habitude ?
(essayons d’envoyer ce commentaire : la dernière fois pas moyen, c’était tout bloqué, on va voir…)
Hourra ! c’est passé. J’en profite pour signer
Toujours le silence sur le répondeur… “On est là pour être critiqué, pour être discutable” dixit Mermet aujourd’hui.
Mais visiblement, on ne peut pas TOUT discuter, ni TOUT critiquer. Et surtout pas la façon dont il traite ses assistantes. Pourquoi un type est-il capable d’aller en Tchétchénie, au Rwanda, d’en ramener un reportage poignant et pourquoi le même type manque-t-il de courage lorsqu’il doit s’expliquer sur ses propres actes ?
Abajour
Quand même il a un problème le gars Daniel ou alors c’est un malin !!
J’ai eu vent des problèmes de Joëlle en allant sur le site LBSJS sur le forum.
Comme disait un célèbre betteravier : “Que l’on parle de moi en bien ou en mal le principal c’est que l’ on parle de moi”.
Respire Joëlle, repose toi bien, lève toi et repart vers d’autres taches. Ne perd pas ton energie dans la rage et la haine (facile à dire je sais) mais ça n’en vaut pas la peine.
Bonne journée
Mermet t es là ?…t’es pas là ?
Réponds nous savons que tu es là.
Courage Joêlle
Bonjour à tous,
malheureusement tous les patrons paternalistes sont impitoyables pour leurs proches collaborateurs et serviles pour ceux qu’ils veulent séduire.
On peut leur reconnaître des qualités purement professionnelles, mais un homme seul ne sera jamais une équipe gagnante, un homme seul c’est un perdant qui croit gagner. L’illusion de gagner justifie tout pour eux, à tel point qu’aucun défaut ne peut leur être imputé.
Ces individus veulent choisir d’aimer ou de détester qui ils veulent. Ils maîtrisent tout, sauf le sens du mot AIMER, paternalistes d’un côté et serviles de l’autre.
J’ai moi aussi connu la situation que décrit Joëlle, j’ai dû pour me préserver ignorer mon patron, pour pouvoir me concentrer sur mon boulot aussi. J’ai fait mon boulot jusqu’au bout et je suis parti au moment où je l’ai choisi. Lui laisser le plaisir de me virer aurait été beaucoup trop généreux de ma part.
Je pense que “La bas si j’y suis” peut exister sans Daniel Mermet. Je pense que Daniel Mermet peut exister sans “La bas si j’y suis”. Je pense que vous accordez beaucoup trop d’importance à ce que pense M. Mermet.
Joëlle, je te conseille de préserver soigneusement un enseignement que t’a sans doute transmis M. Mermet: Vas jusqu’au bout de ce que tu crois. Le harcèlement moral est puni d’amende et de prison ferme, voir la page ci dessous où M. Mermet est cité. (citer “La bas si j’y suis” aurait été plus judicieux)
Joëlle, tu payes aujourd’hui ta dette (Injuste et lourde) pour avoir eu le droit de travailler décement, M. Mermet doit lui aussi payer la sienne.
Je trouve qu’il y a des réactions lamentables dans ce forum, leurs auteurs se reconnaîtront. La naïveté et l’honnêteté n’ont jamais été des défauts, c’est d’en profiter qui en est un.
Mermet…t’es là ??
Habitué aux critiques souvent sévères (la qualité est à ce prix….) D.Mermet serait il devenu sourd ?
Le petit personnel de “Là bas si j’y suis” se plaint de la gestion autocratique de D.M.
Souvent Il ne faut pas répondre à ses détracteurs,
anti-jeunes, anti-vieux, anti-gauche, anti-mermet….anti-tout
Mais quand la critique vient de gens et d’auditeurs qui apprécient l’émission et le bonhomme qui la dirige, ce dernier doit se fendre d’une explication même succincte…
Cordialement
G.GAUTHERON
toujours rien aujourd’hui… Silence éloquent… Au moins, on a la réponse. Adieu Mermet ! Je t’aimais bien, tu sais.
Tout le milieu savait que Mermet se comportait en petit patron hargneux.
Pourquoi ce silence complice ? ceux qui bossent avec lui, je comprends qu’ils plient l’échine de peur de perdre leur job et ne leur jetterai pas la pierre…mais les médias qui lui ont consacré des portraits hagiographiques
tout en connaissant son attidude scandaleuse sont aussi salauds que lui.
JL
01 56 40 37 37 tjrs muet…
C’est sûrement pcq personne n’a téléphoné…
Pourtant : moi, si…
Salut Joelle, et chapot,
7 CCD de courage et 1 CDI pour t’achever.
Il t’a fallu être forte, pour le vivre, et pour le dire.
Et après, il y aura d’autres CCD, pour toi, et pour lui aussi.
Le chemin du bonheur n’est pas toujours celui que l’on crois.
Et ce chemin, je crois que tu t’en rapproche.
Ce traitement, il ne se l’applique qu’à lui même. Au bout du compte, tu en a souffert, mais je pense que le plus grand mal c’est d’en faire.
Peut être un jour tu lui pardonneras, parce qu’il t’aura appris à ce que cela ne t’arrive plus jamais.
Qui lance une pétition pour Joelle Levert ?
Quelqu’un peut écrire un texte ?
Courage Joëlle.
Deux mots sur Mermet. Je ne suis que modérément surprise de ce comportement quand on a connu Mermet à ses débuts. A TSF dans les années 80, il avait déjà les prémices de ce comportement de petit patron tryranique. Il essayait de s’entourer d’une équipe qui bossait pour LUI et satisfaisait SON image. Puis vint Inter et la renommée, qui sait la reconnaissance ? Quant au reste, son comportement… pas de changement.
Moi, c’est à Jean-Luc Hesse que je demande de réagir. Il a la responsabilité de France Inter, qu’il assume cette responsabilité et au moins demande (intime l’ordre, devrais-je dire), à Mermet de réagir publiquement. Ce silence est inadmissible face à des actes aussi grave.
Ema
Un dernier mot pour te dire Joëlle combien je te soutien. Je te souhaite de remonter la pente et de revenir très vite.
Pour qui fréquente la Maison Ronde, le témoignage de Joëlle ne fait que confirmer le comportement parfaitement anormal de Daniel Mermet.
Le fait est que derrière l’icône il y a un homme, un homme à la limite du sadisme dans son activité professionelle. Mermet est décevant. Ses idées, son don de la parole, le micro tendu à ceux qui ne l’on pas et un bouquin avec des témoignages et des textes plutôt bien foutus…rien qu’une façade. Ecoeurant, c’est le mot.
La radio ce n’est pas ça Daniel. Ton message n’est plus crédible si toi aussi tu ne l’es pas. Tu n’es plus journaliste, juste producteur, le terrain avec des assistants et des ingé-son c’est bien, mais quand le micro terminé, les autres bossent encore pour l’émission. Une équipe ? Non, une cours, voilà ce que tu fais de “Là Bas…” Gâchis et déception.
Daniel passe la main.
Respect et courage Joëlle. Tu vas surmonter l’épreuve, même si les traces vont sans doute te poursuivre un moment. La radio ne se limite pas à Mermet.
Ya des commentaires qu’ont sauté je vs signale
Tiens ils sont revenus lorsque g cliqué sur “Voir ce message avt de le poster!?
Sinon : toujours rien évidemment…
Quant à J.L. Hess : ah ah ah !!! ET pourquoi pas Kavada tant qu’on y est ?
Pour la pétition : bonne idée mais je suppose que les Finkielkroutons et autres A.Adler s’empresseraient de signer…
Olà
Etant d’un naturel méfiant, je respire quelque peu la vape dans ce déchainement de réactions plus ou moins “innocentes”.
Le Net n’est-il pas un merveilleux moyen de propager une rumeur ?
Pour situer, j’écoute quand je peux “Là bas si j’y suis” et j’aime ça (en général). Je ne milite pas, je ne suis engagé nulle part sauf dans des impasses, politiquement je suis assez proche des indépendentistes du Val de Loire qui veulent libérer de l’opression le Sauvignon et les Rillons de Touraine, une cause noble s’il en est.
J’aime, ça veut dire que ça éveille mon intêret, pas que je partage benoitement tout ce qui s’y dit. Alors la personalité du boss pensez s’y j’m’en tape. Dire de L.F Céline qu’il avait du talent est-ce nécessairement cautionner son antisémitisme ? (quoique vu les temps qui courrent !).
Les réactions qui me viennent comme ça,
premier degré :
1-moche de se mettre minable comme ça au boulot Joelle, requinque toi au plus vite.
2- t’a été bien patiente ma belle, maso peut-être? Quand tu peux pas encadrer le boss faut se natchav, ou faut lourder le boss, y pas d’alternative soft vois tu.
3- Les faits rapportés sont assez graves pour faire l’objet d’une procédure, dans ce cas le net, n’est pas le lieu d’en débattre, y a un machin qui s’appelle tribunal avec des mecs qui s’appellent juges, ta salade c’est leur job. Quoi t’est-ce que t’attends poulette pour lui rentrer dedans au méchant Mermet ? Apparement t’as c’qui faut dans ta musette.Après on pouura tous se lacher, commenter à n’en plus finir la chute de l’infâme, pourquoi, comment, sa vie son oeuvre, ses chaussettes sale et sa mauvaise haleine de notoriété publique.
4- La suite du précédent, quand y a procès, y accusation, y a défense y a jugement et des fois mais pas toujours y a coupable.Là, on a accusation, jugement, condamnation (par des gens qui n’ont pas qualité à le faire)moi j’appelle ça lynchage …
5- Que Mermet soit un sale con, c’est vrai que ça me minerait un peu le moral,mais bon, quand je vois le torrent de haine qu’il déchaîne, je me dit qu’il est bien utile.
Il est vrai qu’un journaleux Stalinien, Trostkiste (faudra m’expliquer !) antisémite, faux-cul, petit patron gaucho haineux, tyranique, facho etc… dans le paysage médiatique (morne plaine) français, ça gêne un p’tit peu, surtout dans un media public, payé aque not’oseille, c’est carrément provoc.
Donc démolir son boulot à moindre frais, vu que les procès ça marche pas, c’est une putain de bonne idée ça coco.Raffarien et les rapetouts, Nénesse, le Baron brigand qui détrousse les pôvres pour donner aux riches, le Mandrin libéral quoi, plus tous les autres craignos qui nous lobotomisent
(j’vous la fait cool, bien élevé) patiement, y bichent comme des fous à l’idée.
Donc Joelle te gourre pas de combat, si Mermet est sorti des clous y doit casquer recta.Dura lex sed lex.
Mais joue la propre, dans les règles, pas façon western série B, sinon ma belle, si tes intentions ne sont pas pures, gare! Ca va fumer because on joue pas avec l’espérance des cocus…
Tcho, restez souples car la vie est un petit ruisseau déchainé
Thierry “rav@cHoL”
En réponse au message précédent…
On dirait du Audiard. “Fais attention, poulette, si tes intentions sont pas pures, t’auras affaire à Raoul. Y discute pas Raoul, il disperse, il ventile…” Et s’il prenait le temps de réfléchir, Raoul ? Parce que si cela ne s’appelle pas de l’intimidation, son message, ça y ressemble fortement…
Il faudrait quand même rappeler que les syndicats de Radio France soutiennent Joelle Levert, voir :
http://www.acrimed.org/article.php3?id_article=1376
Courage Joelle. Tu n’est pas seule. Tu n’est pas isolée. Si des Raoul sont prêts à te menacer plutôt que de remettre en cause leurs idoles, n’y fais pas attention.
Bien joué Thierry, t’as presque réussit à nous faire croire que Joëlle a personnellement lynché M. Mermet. (Médiatiquement parlant)
Mon poulet, t’aurais intêret à te blinder le péteux, gare à pas’t’r’trouver avec un cocard là ou j’pense!
Dixit M. Mermet, que je me garderais bien de juger,:
“L’inquiétant n’est pas tant le crime d’une minorité que l’indifférence de la majorité ”
Alors si tu veux faire parti de la majorité, welcome pti poulet.
Alors, n’arrêtez pas de témoigner, il faut soutenir Joëlle.
Faire des erreurs, ça arrive à tout le monde, et on a tous un jour ou l’autre payé une dette liée à une erreur. Ya moins de mal si il y a repentance. Ya un truc qui s’appelle arrangement à l’amiable. Ya aussi un truc qui s’appelle conscience, M. Mermet il sait ce que c’est la conscience, malgré un EGO surdimensionné. Ya aussi un truc qui s’appelle intégrité, et là faut pas toucher!
Cette histoire est en train de passer à la trappe.
Joëlle, vas tu enfin porter plainte?
Daniel, vas tu alors enfin te foutre un coup de pied au cul et ASSUMER?
Chacun sa merde, moi j’dis juste que comme toujours c’est le petit personnel qui a le vrai pouvoir, comme toujours le patron a une trouille bleue de ce pouvoir là, et comme toujours le petit personnel n’arrive pas à croire qu’il possède ce genre de pouvoir. Moi je dis que les collaborateurs, témoins, collègues de Joëlle doivent utiliser ce pouvoir. Le minimum syndical (La réaction des syndicats de Radio France qui a déclenché tout celà, je te le rappelle M. Thierry, le pti poulet de service) a été fait, le débat c’est du vent, mais les gens concernés (voir plus haut) doivent maintenant AGIR!
Comme dirait Bourdieu,
“on peut continuer à brûler des voitures mais il faut un objectif”
Atchao.
Il faut écrire aux médias : Liberation.fr, lemonde.fr, humanite.presse.fr
Il se trouvera bien un journaliste pour en parler, quand même !
les réactions sur Catégory.net
http://www.categorynet.com/fr/boards/viewtopic.php?t=2173
moi aussi j’ai appelé…
Juste une interrogation: n’y a t il pas derrière tout cela, pas meilleure façon de faire descendre Mermet (pas forcément bien vu par Cavada et le gouvernement) par les siens, c’est à dire par ses auditeurs qui apprécient son soutien aux alters???
N’y a-t-il pas simplement derrière tout ça, sans évoquer la sempiternelle théorie du complot, le cas d’une énième assistante de production tyrannisée par son patron. Voyez la réaction des syndicats de Radio France :
http://www.acrimed.org/article.php3?id_article=1376
Combien il se trouve de gens pour chercher des excuses au grand homme pendant que, comme d’habitude, le petit personnel encaisse… Triste.
bonjour à tous, voici ce que j’ai écrit à D.Mermet il y a quelques jours, parce que j’en ai un peu assez de son cinéma. vous en penserez ce que vous voulez :
Cher Daniel,
Je me permets de t’écrire car cela fait maintenant 25 ans que nous vivons ensemble (enfin ! surtout moi…), depuis “vous avez souri”, et j’ai l’impression que ton émission prend une mauvaise direction depuis quelques temps.
Je vais te donner mon sentiment, issu d’une analyse dont tu pourras bien entendu contester tous les points si tu juges utile de me rassurer quant à la justesse de ta démarche.
En préalable, et pour ne pas passer après ce que je viens d’écrire pour un nostalgique d’Ugly, des fictions érotiques ou des balades de par le monde, je te confirme que « là bas si j’y suis » est à mon sens, encore aujourd’hui, la meilleure émission que tu aies produite, parce qu’elle manifeste une réelle conscience sociale et que c’est terriblement rare, peut-être même unique, dans l’audio visuel. Mais quelque chose me gène depuis la saison dernière, précisément depuis la série d’émissions sur « mon village à l’heure du FN ».
Mon sentiment, c’est que « là bas si j’y suis » est progressivement et sans doute inconsciemment devenu l’équivalent radiophonique de « strip tease », au mieux, et de « c’est mon choix », au pire. Je veux dire de cette prétendue télé-réalité qui est en fait une mise en évidence subjective et partiale, donc manipulatrice, de certains aspects de la réalité. Ton émission relève honnêtement du documentaire mais l’accumulation, jour après jour, me fait craindre une dérive.
Le principe de « La bas si j’y suis » est de nous faire entendre des « vrais gens », et chaque émission prise dans sa singularité est remarquable, à quelques exceptions près sur lesquelles je reviendrai. Les bonnes émissions se divisent en deux type selon qu’elles parlent du malheur ou du bonheur de vivre. Pour ce qui est du malheur de vivre, de la dureté de l’existence le plus souvent due à l’injustice des rapports sociaux, merci d’en parler : c’est touchant, nécessaire et peut être motivant pour agir. Pour ce qui est du bonheur de vivre, que nous présentes tu ? « le club échangiste », « brève histoire des fesses », « le proctologue »…
Qu’en conclure au bout du compte sur les « vrais gens » et de leur vie ? qu’ils sont souvent pauvres, faibles, accidentés de la vie, parfois moches et pervers ? Bien sur, ils ont des excuses, mais qu’est ce que cela change à l’impression générale que génère l’accumulation 5 jours par semaine ? Et cela se confirme avec ce que je pense être des mauvaises émissions, comme celles consacrées à « Mon village à l’heure du FN » ou celle intitulée « l’assaut du château » (1) (12/12/2001) : ici, le reporter se retient à peine de dire « vous êtes pas beaux, hein, vous les pauvres » ou « ils sont pas beaux, hein, les riches». En bout de processus, l’amalgame donne une curieuse idée de notre société et de ses faits.
J’en viens donc à ce qui me fait conclure que « Là bas si j’y suis » atteint, involontairement sans doute, les mêmes objectifs que la télé réalité. Je crois, comme certains observateurs, que la finalité de celle-ci, en montrant l’excentricité de certains individus, est en premier lieu d’augmenter chez le spectateur « banal » le sentiment de crainte de l’autre et sa résolution au conformisme, en second lieu d’encourager celui qui se veut « pas banal » à rechercher une affirmation dans un anticonformisme très convenu, le plus souvent attaché à des phénomènes de mode et de consommation ; dans les deux cas, de nourrir la culture du narcissisme et la satisfaction égoïste pour le plus grand profit des marchands qui prospèrent sur le terreau fécond de l’idéologie libérale et de l’amoralité capitaliste. Pour faire simple, « à bas le sens commun, à bas le lien social et vive moi ! ».
L’analyse ne serait pas complète si je passais à coté du répondeur. Ah ! ce répondeur ! image « fidèle » de l’auditoire de « là bas si j’y suis ». Je ne m’y retrouve pourtant pas et j’ai peine à croire que les centaines de milliers de mes concitoyens qui partagent ce moment avec moi se répartissent de manière aussi franche entre une grosse majorité de « peuple de gauche plein de bonne conscience » et une petite minorité de « bourgeois réactionnaires de droite fermés à toute compassion »(2). Certains t’accusent d’entretenir ton fonds de commerce. Je ne te crois pas capable d’une telle petitesse d’esprit boutiquier. Mais je crains que le répondeur ne participe lui aussi au phénomène que j’ai tenté de d’analyser précédemment. Le manichéisme qui s’y exprime est décidément trop simplificateur et ne peut que confirmer chacun dans ses convictions. Pourquoi n’entend-on jamais un message militant pour la conciliation ? Voilà où je te conseille la vigilance : bien que sincèrement consacrée à manifester une préoccupation pour la « conscience sociale », bien qu’animée par l’intelligence d’un esprit critique audacieux, ton émission risque de rassurer les uns et les autres dans leur convictions et de les maintenir dans leur narcissisme et leur autosatisfaction, et cela pour le plus grand profit du Parti du Pouvoir et de l’Argent(3).
Pour te donner une idée de ce qui me semble être une bonne émission de radio, je trouve que Kriss, qui ne tombe comme toi que très rarement dans la promotion, ce dont je vous félicite, montre de façon généreuse des gens simples et « de bonne volonté ». Je te signale également que j’ai entendu une excellente émission sur France Inter consacrée à la guerre en Irak, et plus convaincante qu’aucune autre sur le cynisme du Parti (International) du Pouvoir et de l’Argent. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’était à « Rue des Entrepreneurs ». Etonnant, non ?
Pour compléter mes conseils et en expliquer la cohérence, je t’invite à t’interroger sur l’idée que beaucoup de « gens de gauche modernes » n’ont pas encore accepté de prendre leur part de responsabilité, voire de complicité dans le développement du libéralisme économique. Il semble qu’ils veulent toujours ignorer que celui ci est aussi, à l’origine, une idée « de gauche » contre les règles et valeurs de l’ancien régime et qu’il s’est construit sur la destruction d’une forme de « morale collective », de « sens commun » archaïque mais fondateur de toute civilisation. On ne peut pas continuer à prétendre, comme un archéo-charliehebdiste, que le Baron Sellière et Raffarin sont des réactionnaires, alors qu’ils ne font que continuer la révolution individualiste et capitaliste de la bourgeoisie commerciale et industrielle de 1789. Et la grande intelligence du Capitalisme est d’avoir confié à la gauche libérale le soin de détruire petit a petit ce que la gauche socialiste radicale avait tant bien que mal réussi à maintenir en développant les services publics, le syndicalisme, les mouvements de jeunesse, les régimes de solidarité sociale… je veux dire, le « sens commun ». Et les « insurgés de mai », les « tonton, reviens ! » et aujourd’hui les « blairiste français » ou « socialistes libéraux » y apportent chacun leur contribution(4). Après tout, si l’on se conforme à une vision « moderne » et consensuelle, nos riantes zones d’urbanisation prioritaire, sont aujourd’hui peuplées de jeunes gens dynamiques qui ne rêvent que de développer en toute liberté leur petite entreprise individuelle en organisant par leur propres moyens une nécessaire déréglementation, quitte à « niquer les keufs ». La lecture des essais de Jean Claude Michéa m’a considérablement éclairé sur ce point que je sentais confusément. En ce début de siècle, cet essayiste me semble intéressant pour retrouver, d’urgence, une pensée de gauche, socialiste radicale, insoumise aux idées béatement progressistes des libéraux de tous poils, en particulier des gauches « caviar » et « pétard ». Quand l’invites tu ? Peut-être ne partages tu pas ses idées mais il serait juste que, comme pour Tarik Ramadan, tu trouves nécessaire de « tout faire pour qu’il puisse les exprimer ».
Chaque année tu sembles craindre d’être viré de « la France Inter », et je peux comprendre que tu en tire une « modeste et géniale » fierté. Je ne suis pas aussi inquiet que certain des tes auditeurs. A mon avis ce n’est pas comme cela qu’il faut s’y prendre : Offre à tes auditeurs une analyse objective et approfondie des fondamentaux du capitalisme et du libéralisme, de leur amoralité, ne crains pas de débusquer les collabos de toutes obédiences, les « faux nez du libéralisme », les fourriers plus ou moins conscients de la dictature de la marchandise, profite de ton audience pour dénoncer les petits égoïsmes du quotidien qui font la fortune des grands égoïstes, laisse s’exprimer ceux qui croient qu’il n’est pas déjà trop tard pour reconstruire une forme plus généreuse de « vivre ensemble »… Est-ce que ce ne serait pas beaucoup plus subversif, plus moteur pour le développement d’une « conscience sociale » et une façon plus efficace de te faire virer ? J’avoue que j’ai de la peine à t’imaginer en honorable Evelyne Thomas de la France Inter, encore moins dans le rôle de « Goldstein » (5).
J’espère que tu ne m’en voudras pas trop de me mêler de ton boulot et que mes conseils t’auront paru un tant soit peu judicieux.
Bien amicalement,
Pierre Darcel
(1) au passage, je t’invite à réécouter cette émission avec le flash d’info qui le précédait. Tu t’entendras commettre, à propos de la mort d’un homme, une confusion qui m’a beaucoup choqué. Ce jour là, j’ai eu l’impression que tu te foutais un peu de tes auditeurs.
(2) et quand un message n’est pas de cette teneur, il est le plus souvent complètement surréaliste, comme ceux de ce mystérieux auditeur à la voix calme et posée qui nous fait partager ses sorties sibyllines, au demeurant assez poétiques. J’imagine que vous recevez beaucoup de messages sur ce répondeur. Peut être serait il plus « démocratique » de procéder à un tirage au sort plutôt qu’à un tri, forcément sélectif.
(3) je suis aussi un lecteur assidu et critique de PLPL et je me demande pourquoi tu n’en parles pas plus souvent.
(4) pourquoi toujours Bové et jamais Riesel ?
(5) une lecture de 1984 appliquée au monde présent est terriblement instructive.
bien entendu il ne m’a pas répondu…
Courage Joëlle !
J’ai déjà eu des échos par d’anciens collaborateurs de Mermet qui, sans aller aussi loin que celui de Joëlle, me laissent à penser qu’elle ne caricature pas du tout la personne. Il est lamentable qu’un individu soit capable de bonnes émissions (grâce à qui, si ce n’est au “petit personnel”…) et puisse être aussi odieux avec ses collaborateurs. Qualité des productions mise à part, cela me rappelle Guy Lux, que j’ai un peu connu “en coulisses” dans une vie antérieure ;-)).
Quoi qu’il en soit : ne brûlons pas nos idole, N’EN AYONS PAS !
Joelle, je ne sais pas si tu liras ceci, mais j’ai connu en d’autres temps, pas dans ce milieu, le harcèlement moral au travail. Les dégats sur ma vie ont été graves, je pense que c’est entre autres à l’origine de mon divorce.
Ton témoignage est poignant et je sens à travers chaque ligne tout ce que tu n’as pas pu dire, les humiliations quotidiennes, la rage, les pleurs.
Daniel Mermet fait de très belles émissions, mais je ne savais pas à quel prix.
Je ne te connais pas, mais sache que le “petit personnel” se sent solidaire de ta galère.
bises d’ici car j’y suis
Marc
Une petite réponse plus particulièrement destinée à Caroline et Phil.
olà
Alors là les biquets (vous préferez? c’est moins nave que poulets ?) vous m’estomaquez, si, si je vous assure.
Soit y a maldonne, soit y a malhonnêteté, soit y a relouserie ou handicap profond du coté de la comprenette !
Le principe qui consiste à isoler un argument, un mot d’une reflexion pour le reservir tout chaud aux accents enflammés et sincères (oeuf corse – ça c’est du San A)de l’indignation moralisatrice, c’est bien connu et c’est vil… Bien que très en vogue actuellement !
Mettons les points (pas les poings) sur les i, brave gens. Apprenez à débattre, c’est à dire mettre un peu de distance entre les faits, sa propre opinion et celle des autres. A vous lire on voit bien que vous avez l’accusation (la gachette ?)facile! Et ça apporte quoi au propos ? En quoi apportez vous une aide efficace à la cause de votre copine en utilisant les méthodes de la rumeur et de la diffamation?
Je réclame simplement un peu d’éthique dans la démarche à savoir avant de condammner quelqu’un laissons lui le loisir de s’expliquer ou de se défendre.
Vos pleurnicheries soirnoises sur l’air du ” c’est bien connu dans le mileu”, “tout le monde le sait dans la maison ronde” c’est d’une lacheté crasse. Si certaines personnes doivent dénoncer les comportements de l’accusé Mermet, quelles le fassent au grand jour, en sigant leur contribution en citant des noms et des faits vérifiables. Eh oui c’est plus risqué mais faut savoir ce qu’on veut, lutter, se battre ou tondre les femmes quand la baston est finie.
Bon je m’agace, je m’emporte mais “vous me les avez brisé menu” (Les tontons flingeurs)faut dire.Y a rien qui me fout plus en rogne qu’un procés d’intention Stalinien pur jus.
Que Joëlle porte plainte au plus vite et ce débat à la noix n’aura plus de raison d’être, il existe bien des lois dans ce putain de pays, rassurez-moi ?
Quand à l’impunité dont pourrait jouir un type comme Mermet, me faîtes pas rire j’ai les lêvres gercées, c’est même tragique de dire des conneries pareilles.
Pour clore ma petite poussée d’urticaire, oui j’ai lu la réaction des organisation syndicales de Radio France, quel courage, quel engagement puissant à défendre les droits bafoués d’un travailleur injustement débarqué.
Pas étonnant que nos chers syndicats ne représente pas lerche.
Non je ne menace personne, contrairement à l’ami Phil à l’aise pour se la jouer gros dur derrière l’anonymat d’un pseudo, je mettais simplement en garde Joëlle devant les conséquences de ce qu’elle déclenche.
Elle a allumé un pétard, alors maintenat “y a pas d’arrangement” (Zebda), faut aller au bout.
Courage Joëlle, bats toi fait triompher ta cause et toi Mermet courage bats toi défends toi des accusations qui te sont faîtes.
Si je suis pas clair, je vous la referais en dialecte Biélorusse, je suis très fort aussi en Biélorusse.
Tcho et restez souples car la vie est un petit ruisseau déchainé.
Thierry “rav@cHoL”
En attendant, c’est le silence radio sur le répondeur de Mermet depuis le début de cette histoire, alors que pas mal de monde semble lui avoir laissé des messages.
Pourquoi ne pas s’expliquer ? Ne serait-ce que pour démentir ?
Quant à une action judiciaire, le conseiller c’est une chose. Bien à l’abri derrière son clavier, on peut tout envisager. Quant à le faire, c’est autre chose. Surtout quand on est en dépression. Surtout quand on a fait une tentative de suicide sur son lieu de travail – car c’est de cela qu’il s’agit, il faut quand même le dire.
Dans ces cas-là, il n’y a rien de choquant à apporter son soutien à la salariée concernée, en attendant d’avoir plus d’informations. Bien au contraire. Et il est assez surprenant de devoir le justifier ici…? Si l’employeur n’était pas Daniel Mermet, la situation serait bien différente. Pas de chance pour Joëlle. Elle aurait mieux fait de travailler chez TF1.
Pas de chance Joelle décidément : de “Charlie hebdo” à “Là bas si j’y suis” c comme passer de Val-Charybde en Mermet-Scylla!Qui l’eût cru ?
T’inquiètes : au bout ya Ithaque . Quand même…
Sur le site officiel de l’émission (labasijysuis.org) on peut toujours trouver ceci :
”
Les reporters : Giv Anquetil, Thierry Scharf, Claire Hauter, Anne Riou
Réalisateur : Antoine Chao
Colspé : Antoine Dabrowski
Chef du répondeur : Christophe Imbert
Assistante : Joëlle Levert
”
Courage Joëlle.
Une citation extraite d’une interview de Daniel Mermet au journal l’Oeil électrique, qui, avec le recul, devrait donner à réfléchir à ceux qui pensent que l’on est obligé de souffrir au boulot quand on travaille pour une émission d’une aussi bonne qualité…
Bizarrement, Mermet ne défend pas la cause du CDD…
“La peinture de Van Gogh est expressive, mais il aurait très bien pu vivre en souffrant moins et peindre avec autant de talent. C’est vraiment l’idéologie ultra-libérale qui trouve sa source dans : “Il faut souffrir pour faire quelque chose de beau.” Et donc “l’inégalité est la source du dynamisme social”. Mais c’est faux, les mecs ! Actuellement la meilleure émission de télé en Europe, c’est Strip-tease, qui est produite par des fonctionnaires de la RTBF, qui sont sûrs de leur salaire, et ça fait la meilleure émission, voilà. T’as des tas de gens qui vivent dans l’inquiétude, dans la précarité professionnelle, eh ben, qui font de la merde et voilà tout. C’est votre génération : vous passez les trois quarts de votre énergie à survivre, un tout petit peu à penser, à bosser… Donc faut pas accepter du tout ! C’est un piège la saltimbanquitude ! On est au centre ! Vous faites un canard, c’est vous qui pondez des idées, vous vous battez, vous faites chier… Qui vous traite de saltimbanque ? Nous sommes au centre ! C’est de nous que ça sort les idées, de nos luttes, de nos envies, nos attentes.”
Petit rappel : La fonction publier de indymedia Nantes est là pour publier une information et la fonction commentaires d’un article est là pour preciser une information, la démentir ou l’analyser, MAIS ce n’est pas un forum de discussion :)
amicalement,
Il y a quelques mois, un article de Libé décrivait la brutalité, le cynisme… de D. Mermet envers des personnes pour lesquelles il n’a aucune considération, aucun respect. Ce que nous révèle Joëlle est un cas concret de ce que décrivait cet article qu’il doit être possible de retrouver.
Le livre de la psychiatre Marie-France Hirigoyen, Pocket – Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, décrit clairement ce type de situation, la victime : travailleuse, dévouée, douée…peu ou pas capable de se protéger, de se défendre, collaboratrice idéale et recherchée par personne avec un profil psychologique particulier.
Joëlle, merci d’avoir eu le courage de témoigner, vous donnez ainsi la possibilité à d’autres personnes de se protéger. Nicole
Daniel Mermet, une icone sur le déclin qui se maintient en rabaissant et humiliant ses collaborateurs? Possible, vraisemblable, mais les tyrans sont faits pour être renversés. DM n’est pas irremplaçable,même s’il est ultra protégé, un(e) autre peut prendre sa place ! Quelqu’un de moins nombriliste, moins méprisant, moins démago, plus sérieux dans ses commentaires, un(e) tel(le) personne doit bien exister. Mermet présente les émissions, mais ne les fait pas alors?!
Portrait de Mermet dans Libé :
“Don Quichoque
La castagne, ça oui il aime. Mais pas à ce point-là. Se faire traîner au tribunal par l’Union des étudiants juifs de France, Avocats sans frontières et la Licra, se retrouver dans un prétoire, collé au mur par le trio Finkielkraut-Adler-Taguieff… Forcément, il le vit mal, Mermet, producteur-animateur-reporter-démiurge de Là-bas si j’y suis, l’émission culte de France Inter, de se voir épingler l’étiquette de «judéophobe», d’antisémite de gauche, pour des propos antijuifs et propalestiniens de ses auditeurs diffusés à l’antenne il y a un an. «Qui s’explique s’excuse, et qui s’excuse s’accuse. Quand on est accusé de ça, le soupçon s’installe.» C’est accessoire mais ce qui l’a blessé, lui, le fils de prolo de la banlieue rouge, c’est que des intellos, des «super-tronches» comme il dit, «ne sortent de leur bunker de mépris que pour aller droit au tribunal», sans même avoir écouté ses émissions, sans polémiquer, sans l’appeler. «Les intellos, c’est comme les curés, on les vénérait.»
En attendant le jugement prévu aujourd’hui, il essaye d’écrire là-dessus pendant que c’est chaud, d’oublier en s’abrutissant devant le championnat de France de pétanque à la télé. Sevré de sa dose quotidienne d’antenne, il tourne en rond dans son appartement encombré de souvenirs de voyages. Appelle les copains : «Dis donc, tu voudrais pas donner le site de la pétition dans ton émission.» Il raccroche, sert rasade d’auto-ironie pour faire passer la pilule : «C’est le Mermethon ! Avec les cons, il y a que les trucs cons qui marchent : les pétitions, les chiffres, ça les impressionne.»
Des amis, Daniel Mermet en a, comme tout le monde, mais ceux qui comptent vraiment ce sont ses ennemis. Il les aime grands, beaux et forts. Comme lui quoi, qui se voit en belle gueule, burnée et burinée. Les amis, on peut en changer, mais les ennemis, faut pas se tromper, question de standing. D’habitude, Don Mermet ne se trompe pas de moulins à vent, ce coup-ci, il n’a pas vu venir. Mais, sûr, il ne regrette rien : il ne refuse aucun combat.
Mermet est né chez de gens de peu promis à des «vies minuscules». Il y a du «à nous deux Paris» chez ce gars-là. «Je n’ai pas de complexe avec l’envie de réussir. J’étais comme tous ces peigne-culs qui avaient la rage et la légitimité: Coluche, Cavanna… On a tous pris l’ascenseur social.» Lui a appuyé sur le bouton du haut. Mais il continue de dire «ceux d’en face», de parler «la langue de l’ennemi». «Je suis resté là-dedans.» Il n’est pas mondain mais habite un appartement trop étroit et mal fichu en plein Boboland, dans le quartier de Montorgueil, qui a l’avantage d’être en territoire «ennemi».
Depuis le procès, Mermet s’est un peu amadoué et tient sa morgue en laisse. D’ordinaire, il est en guerre ouverte avec la rédaction de France Inter. Il ne peut pas s’empêcher de chambrer. «Je les ramène à leurs rêves d’adolescents, ils ne supportent pas de se voir rappeler qu’ils restent le cul derrière leurs ordinateurs.» Les professionnels de la profession détestent ce type qui la ramène, leur donne des leçons de «journalisme de rupture», mais fait leur métier mieux que la plupart d’entre eux. En treize ans de Là-bas si j’y suis, Mermet ne s’est pas beaucoup trompé : Sarajevo en 1992, le Rwanda en 1994, Grozny sous les bombes, la chute de Suharto en Indonésie, la Tunisie d’Ubu Ali, l’Afghanistan en plein media circus, etc. Il a toujours été là où il fallait. C’est un drôle d’oiseau qui passe son temps à se payer la tête des Michael Kael mais porte des vestes multipoches, qui se moque des «charlots au journalistan» mais qui harcèle les envoyés spéciaux pour qu’ils lui expliquent les subtilités de la hiérarchie tribale pachtoune. Mermet n’est pas un modeste, ni un faux, ni un vrai. Son émission mensuelle avec le Monde diplo, il trouve que «c’est bien pour eux, pour leur notoriété». Quand il fait la liste de ses amis, ce sont des trophées de chasse : «Vidal-Naquet, Maspero et Casto [riadis]». C’est comme lorsqu’il s’attaque à un sujet pour Là-bas si j’y suis, il lui faut le meilleur, la pointure. Il l’essore jusqu’à la corde pour en faire son jus à lui : un objet radiophonique non identifié, ni un programme de divertissement, ni une émission d’information, mieux que tout ça, ce que le service public peut faire de mieux tout en restant grand public. Ce qui sort du poste, c’est l’essentiel, la vie.
Il y a eu les moments de radio au-delà de la radio : Valentine, la petite Rwandaise qui a passé quarante-trois jours sous les cadavres, Hans Münch, le dernier médecin nazi qui coule une retraite paisible en Bavière, le brûlot censuré de Pierre Carles sur la télé… Et il y a les perles quotidiennes : les Parisiens embrumés, cueillis au saut du lit, à qui l’on demande ce dont ils ont rêvé dans la nuit ; le type qui bâtit une soucoupe volante en bois dans son jardin… Mermet est un sensuel, il flaire les gens plus qu’il ne les écoute, il digère les livres que d’autres ont lus pour lui, il sent les sujets plus qu’il ne les décortique. Il aime bouffer et baiser, il a les dents du bonheur. C’est un vampire, un cannibale qui se nourrit de ses fréquentations et les abandonne du jour au lendemain, lassé de voir ce qu’il croit être son reflet.
Avant d’entrer par effraction à Radio France, Mermet a fait, avec un talent égal, du dessin, des jouets en bois, de la peinture sur textile, du théâtre alternatif, du fromage de chèvre en Ardèche, des contes érotiques et d’autres pour enfants. Le point commun ? «L’engagement et le sens de la composition.» Ce qui l’a sauvé du militantisme plan-plan, c’est son amour de la radio. «Aujourd’hui, c’est un média sous-développé, du papier peint sonore. Mais ça s’améliore. Il y a des gens formidables venus des radios libres.» Il cite ses collaborateurs ! A la radio, ce qui le fascine c’est le son. Même les mots, il les choisit pour le bruit que ça fait quand on les frotte. «Mes auditeurs ne sont pas que des militants d’Attac, des fans de Bové. Il y a plein de VRP qui me disent : “M’sieur Mermet, je suis pas toujours d’accord, mais c’est comme si on y était.”»
Bourdieu avait beau voir dans son émission «un pôle de radicalité», Mermet est trop égoïste pour se laisser enfermer dans une chapelle, même de gauche. Trop perso pour devenir le porte-parole de quiconque : il vote Besancenot mais joue les briseurs de grève à France Inter. Trop dictatorial avec ses collaborateurs, trop tyrannique et méprisant envers le petit personnel pour exercer un magistère, même à Radio France. Ce qui compte, c’est ce qu’il fait, pas ce qu’il est. La retraite à 60 ans ? «Dans une dizaine d’années», promet-il à 59 ans, grand-père, père envahissant de trois garçons, qui n’a commencé à croquer aux joies du grand reportage qu’à l’âge où d’autres songent à raccrocher.
Mermet a toujours été là où il fallait, avec ceux qu’il fallait, mais toujours à la marge, prêt à faire ses bagages pour aller voir ailleurs. Son acte de naissance politique à lui remonte au 17 octobre 1961, les Algériens jetés à la Seine par la police de Papon. Il porte des valises dans le réseau Jeanson. Mai 68 est une confirmation plus qu’un baptême. «A ce moment-là, j’avais déjà trois enfants, j’étais dans la vie active. On n’a pas attendu 68 pour commencer à se libérer. Mais ça a été comme des cloisons qui tombent : chacun a découvert que son voisin faisait la même chose dans son coin.» Il a été de toutes ses époques sans se laisser engloutir, jouant à saute-mouton avec les cases prison. «Que du bonheur !» Et, aujourd’hui, «le bonheur, c’est 6 heures du matin, je suis à Etienne Marcel avec ma valise et mon Nagra (magnétophone professionnel) à attendre un taxi pour l’aéroport.».
Bonjour, Thierry “rav@cHoL”
Avant d’en arriver à lire ton couriel, sans remettre en doute la réalité des faits, tous les commentaires me laissaient un goût amer de lynchage. Tu m’évites d’écrire un courrier laborieux, dans lequel j’aurais peut-être écrit la même chose, un peu moins bien ? Tant pis.
Qu’avons-nous comme éléments pour nous permette de juger cette affaire…
Joëlle qui a accepté de faire 7CDD ? Quelle inconsciente, vit-elle sur un petit nuage ? Sa responsabilité n’est-elle pas engagée pour n’avoir pas dénoncer immédiatement cette situation ? Il n’y a pas que le MEDEF à la Maison de la Radio ? Non ? La CGT, CFDT, FO… existent, oui ? S’ils avaient eu vent de cette situation, ils se seraient fait un devoir de dénoncer une telle situation… ? Leur communiqué est pour le moins prudent sur ce point, sans rejeter quoique ce soit.
Si Mermet est coupable, les prud’hommes ne sont pas fait pour les chiens…
Sinon, toutes ces vociférations ne sont que du pipi de chat, mais c’est tenace et ça pue !
Je ne dédouane pas Mermet, qui doit être un tantinet dictatorial, hélas, mais cette campagne me rappelle trop les accusations d’antisémitisme, et autres qui n’avaient de toute évidence aucune raison d’être sinon que de le foutre en l’air. Même à gauche il a de nombreux ennemis.
Et tu as raison, de mettre en exergue la contradiction entre les accusations de stalinien et de trotskiste, pourquoi pas anar en plus… ça en dit long sur la culture politique de ces soi-disant personnes de gauche… Si en employant un mot précis on ne désigne pas la même idée… comment arriver à se comprendre.
C’est comme lorsque que l’on fait l’amalgame entre antisémitisme, et antisionnisme !
Je suis persuadé que nombreux sont les chiens enragés qui crient avec les loups sur Mermet qui ne savent même pas la différence !!!
Je ne suis pas toujours d’accord avec Mermet, il fait cependant principalement oeuvre de salubrité publique.
Il n’est pas indéboulonnable, mais pour le faire tomber, ces discours haineux sont méprisables.
Allons, un peu de recul, élevons et le débat et notre angle de vision.
Bonobo
“Trop dictatorial avec ses collaborateurs, trop tyrannique et méprisant envers le petit personnel pour exercer un magistère, même à Radio France.” ça s’appelle lire entre les lignes ou du journalisme langue de bois?
– “Joëlle qui a accepté de faire 7CDD ? Quelle inconsciente, vit-elle sur un petit nuage ?”
Oui, c’est dingue, pourquoi ne vit-elle pas dans une société de plein emploi, où la précarité n’existe pas ? Le village dans les nuages, par exemple.
– “Sa responsabilité n’est-elle pas engagée pour n’avoir pas dénoncer immédiatement cette situation ?”
Si, bien sûr. Qui nous dit qu’elle n’a pas provoqué Mermet, en plus ? Et c’est bien connu, dans ce type d’affaires, c’est la patron qui est la victime de ses employés.
– “Il n’y a pas que le MEDEF à la Maison de la Radio ? Non ? La CGT, CFDT, FO… existent, oui ? S’ils avaient eu vent de cette situation, ils se seraient fait un devoir de dénoncer”
Euh… C’est ce qu’ils ont fait.
– “Leur communiqué est pour le moins prudent sur ce point, sans rejeter quoique ce soit.”
Prudent ? Oui, mais ils mentionnent explicitement le comportement tyrannique du producteur et prennent position pour Joelle Levert sans aucune ambiguité.
– “Si Mermet est coupable, les prud’hommes ne sont pas fait pour les chiens… ”
Tout à fait d’accord. A ce stade dans le déni et l’aveuglement, il faut un procès. Dommage.
– “Je ne dédouane pas Mermet, qui doit être un tantinet dictatorial, hélas,”
Mais je le dédouane quand même, en passant. “Faites ce que je dis, pas ce que je fais” et tant pis pour le droit du travail.
– “Allons, un peu de recul, élevons et le débat et notre angle de vision.”
Chiche.
Bah, après tout, on pourrait être des gens bien et à la fois accorder un présomption d’innocence à Daniel ET le bénéfice du doute à Joëlle.
Malgré cette évidence pétrie de bon sens, je constate que beaucoup ont choisi leur camp, comme d’hab …
Soyons réalistes, tout le monde se contrefout de cette histoire, et d’ailleurs même moi j’en ai ras la casquette.
Je vous donne rendez vous pour la prochaine histoire:
Joëlle manipule ses collègues de travail pour monter un dossier contre Mermet aux Prudhommes. Elle les soudoit et ils témoignent contre Daniel, Daniel est condamné au franc symbolique et à un petit sursit. Tout le monde s’en fout et Daniel retourne à sa géniale émission ( Ca c’est sincère ) ET JOELLE PEUT ENFIN RELEVER LA TETE ET CONTIUER SA PETITE VIE comme nous tous ….
PS: ( “Joëlle manipule”, “Joëlle soudoit” c’est pour contenter ceux qui voient inévitablement des complots partout, ceux qui considèrent les petits qui se rebellent comme de la vermine…)
PS2: pour Thierry, moi aussi j’affiche clairement mon identité, vois mon adresse E-mail!!
Atchao les amis, et à la prochaine!
“Joëlle manipule”, “Joëlle soudoit”…
C’est de l’humour…? On dirait plutôt de la calomnie. En fait, non, on ne dirait pas : c’est de la calomnie.
Daniel Mermet ferait mieux de s’exprimer sur le sujet. On peut espérer qu’il ne recourerait pas à des arguments aussi “bas de plafond”.
Personnellement, j’espère qu’il le fera et qu’il avancera une explication crédible. Que quelqu’un prétende être ce qu’il n’est pas devant des millions d’auditeurs, cela me gênerait.
Je veux dire que c’est quelque chose de grave. Pas un événement anodin. Pas un truc “qui arrive”. Une tentative de suicide sur le lieu de travail, quoi qu’il arrive, c’est grave. Tu comprends ça ? Tu as été de gauche récemment ?
Tu parles de la “petite vie” de Joëlle Levert…
Quel mépris… Quel manque de sensibilité et d’intelligence humaine. Je me demande quelle taille a ta vie pour que tu puisses ainsi parler de celle de quelqu’un d’autre.
Elle doit être très grande, énorme, à tes yeux. Et pourtant, elles ont toutes la même taille.
Une fois par semaine je vais au resto chaque fois je bouffe comme un roi, le cuisinier est super sympa, il me gate et viens papoter avec moi après le repas. Il m’offre même une bonne bouteille de temps en temps. Un jour, j’apprends qu’en cuisine, l’apprenti coupe les oignons, balaye, fait les corvées et en plus reçoit des grands coups de pieds au cul!
1 d’abord j’essaye de savoir si c’est vrai
2 si c’est vrai je vais voir le cuisinier et je lui pose des questions
3 s’il refuse de m’écouter que fais-je? et vous?
Je change de restaurant.
Tu connais un resto sympa ou on peut manger pour pas cher??? Mermet c’était quand même de la bonne cuisine. Dommage..
Texte à paraître dans le numéro 7 de CQFD,
http://cequilfautdetruire.org,
disponible en kiosque le 15 décembre
T’en baves là-bas si j’y suis
L’émission « Là-bas si j’y suis », sur France-Inter, est un bol d’oxygène pour des milliers d’auditeurs en quête d’information non lyophilisée. A tel point que son animateur, Daniel Mermet, est devenu une icône pour une grande partie la gauche critique. Mais c’est aussi un taulier redoutable et redouté qui maltraite ses secrétaires et exploite ses pigistes. Embarrassant.
Il y a des choses qu’on n’a pas envie de savoir. Des choses pas belles dont on voudrait laisser le monopole aux patrons fouettards, aux cheffaillons du marché, à tous les potentats tordus auxquels Daniel Mermet, de sa bonne voix chaude, s’attaque chaque après-midi sur France Inter. Oui, on aimerait mieux ignorer que Mermet, lui aussi, se comporte en négrier. Pour ne pas désespérer Billancourt, déjà pas très en forme. Pour, surtout, conserver une chance de se voir un jour invité à la belle antenne de « Là-bas si j’y suis », quasiment la seule émission nationale accessible aux dissidents, aux réfractaires, aux critiques des médias, aux acteurs du mouvement social, aux journaux et éditeurs indépendants. Mermet, la voix des sans-voix, détient sur la contestation un monopole qui le protège des contestataires.
Mais voilà, y a plus moyen d’y échapper. Dans un témoignage qui circule depuis novembre, une collaboratrice de l’émission, évincée après trois années de corvées fastidieuses, raconte l’envers de l’idylle. Le texte est long. Voici le début : « Le lundi 6 octobre 2003 dans la matinée, j’ai avalé des médicaments à mon bureau de France Inter et depuis, je suis en arrêt maladie. Pourquoi ? Parce que je suis victime depuis de longs mois, en fait depuis des années, de harcèlement moral de la part de Daniel Mermet, dont je suis l’assistante. » Déjà, on en entend qui s’écrient : règlement de comptes personnel ! Qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas de la calomnie ? A CQFD, certains d’entre nous connaissent la signataire de ce récit, Joëlle Levert. Ce n’est pas une complice du journal, nous n’avons rien à gagner à lui faire plaisir, mais nous savons que ce qu’elle dit est vrai. Nous le savons pour en avoir été les témoins directs à certains moments, et parce que d’autres anciens collaborateurs de Mermet nous ont fait part des mêmes griefs. S’ils ne les ont jamais exprimés publiquement, c’est par crainte de se griller encore plus, de ne pas retrouver de boulot, d’être soupçonné de traîtrise à la cause. La solitude du harcelé est plus grande quand le harceleur incarne la quintessence du bien. Joëlle le précise elle-même : « A ma seule connaissance, au moins une dizaine de collaboratrices de l’émission – attachées de production, comme moi, assistantes de réalisation ou reporters – ont eu à subir les vexations et brimades de Daniel Mermet [ ] Faut-il parler de R. B., plongée dans la dépression, et qui pleurait chaque soir ou presque au cours des derniers mois de sa participation à l’émission ? De C. L., qui vomissait souvent en rentrant de la cantine, à force de stress et de pressions ? De V. B., enceinte, qui laissa tomber parce qu’elle craignait pour sa santé ? De C. L., de S. C., de M. B., et de bien d’autres ? ».
Sans compter les pigistes floués qui découvrent les vertus du travail gratuit et du respect zéro. Mermet, en effet, ne consent à rémunérer un reportage qu’après sa diffusion. Or, comme il ne prend pas toujours le temps d’écouter les bandes qu’il a lui-même commandées, ou qu’il les juge pas bonnes, ou qu’il a changé d’idée entretemps, elles risquent de finir à la trappe sans rapporter un centime à son auteur. Pas mal, pour quelqu’un qui combat avec ardeur l’exploitation. « Le maître-mot, au coeur des crises rituelles et récurrentes, c’est “sabotage”, poursuit Joëlle. Régulièrement, les membres de l’équipe sont qualifiés d'”invertébrés”, indignes de travailler pour l’émission. [ ] Dès que quelque chose ne tourne pas rond, dès qu’une cassette manque quelque part, ou un micro, jusqu’au moindre détail, c’est la faute de l’assistante. » Exemple d’amabilité lancée par l’interviewer du sous-commandant Marcos à sa subordonnée, qui bossait dix à onze heures par jour, parfois sans déjeuner : « Tu vois ce que c’est, rien ? Toi, t’es moins que rien. »
Les humiliations récoltées par Joëlle Levert, trop nombreuses pour se résumer ici, convergent toutes vers la même conclusion, amère, désanchantante : la voix de la critique des dominants s’épanouit dans la domination. Enoncer ce fait, c’est peut-être offrir à la direction de France Inter, qui n’attend que ça, un prétexte pour virer une émission qui la défrise. Le dandy poudré Jean-Luc Hees en rêve de jour comme de nuit. Mais fermer sa gueule, c’est approuver l’impunité, c’est encourager la récidive. Si Mermet peut s’adonner librement et depuis si longtemps à la perversion — largement répandue, il est vrai — qui consiste à reproduire au bureau ce que l’on fustige en public, c’est justement parce qu’il y a des gens qui l’ont laissé faire. Il y a les victimes qui tendent le bâton pour se faire battre en croyant que, comme ça, ça fera moins mal : à peu de choses près, elles sont des millions dans le même cas. Mais il y a surtout les autres, les prestigieux, les porte-paroles reconnus, les amis de Mermet, les invités à répétition qui savent ce qui se passe et n’ont jamais moufté. On parle d’une communauté d’intérêts qui justifie le silence par toutes sortes de bonnes raisons, qui toutes conduisent à une seule, très mauvaise : on ne dit pas de mal de celui qui nous ouvre le micro. Bizarre. C’est pourtant tellement plus marrant de s’organiser autrement, sans se coltiner les schizos, et avec les vrais collègues…
auteur: La rédaction de CQFD
A noter que la courageuse démarche de Joëlle Levert a aussi été relayée par le site d’Indymédia-Nantes (http://nantes.indymedia.org) et celui de l’Acrimed (http://www.acrimed.samizdat.net).
Si mermet ne parle pas, je vais tomber de haut!
Il parle…
comment la “gauche critique” peut elle manquer à ce point de sens critique à l’égard de ce vieil épouvantail gauchiste aigri par l’échec de la génération 68 dont l’idéologie pseudo libertaire n’aura finalement réussi qu’à installer durablement l’ammoralisme et le laisser faire libéral ? comment cette “gauche critique” peut elle s’aveugler devant la manipulation quotidienne exercée par LBSJS qui n’est rien d’autre qu’un abcès de fixation toléré par le pouvoir sur le service public (ben tien !) pour faire croire à un semblant de démocratie sur les ondes marchandes ? Comment ne pas être perturbé par l’incohérence idéologique quand, d’une semaine à l’autre, Mermet condamne les libéraux du pouvoir et sympathise avec les libéraux des cités ? Et comment la “gauche critique” peut elle ne pas voir que sur le fonds et sur la distance, les émissions de Mermet délivrent le même message que le journal de Bilalian ?
PS : à propos de Melle Levert et de la “défense” de Mermet, avez vous remarqué comme il nous la joue “séquence émotion” depuis quelques jours avec des messages répondeur bien lacrymogènes ?
la réponse de Mermet n’est guère convaincante…
http://www.acrimed.org/article.php3?id_article=1399
quelle est la teneur des messages du répondeur?
à lire sur le site de cqfd un edito sur l’omerta de la gang du diplo, Bové et autres citoyennistes qui fricotent regulièrement avec Mermet, donc qui devaient forcément savoir. C’est par icite : http://cequilfautdetruire.org/actu.html
Aussi un rapprochement assez facile mais pas futile avec les relents phalliques qui ont servi à intoxiquer la madame de attac lors de la kermesse fse-ramadan-labas.
Quelle est la teneur du répondeur ? Oh mais c’est qu’il est sous haute surveillance le répondeur! Ainsi: pas 1 mot sur l’histoire en question ni sur quoi que ce soit pouvant y faire allusion…
Sinon c’est varié.Enfin il y eut qq chose (les 5 et 8)sur les chômeurs (1 peu comme s’il voulait revenir aux fondamentaux pour se dédouaner)alors qu’il faut bien dire il les avait oubliés jusqu’à maintenant (ils sont pourtant victimes d’une attaque sans précédent et n’ont absolument aucun droit à la parole)mais c’est toujours pareil : le tout est noyé sous le misérabilisme/micro-trottoir/larmes/émotion/compassion radiodiffusée et musique de fond…
Quoi d’autre ? Ah, oui : on a eu droit à l’anniversaire d’1 papy de 93 ans et on n’aura pas échappé à celui souhaitant une bonne fête à …Daniel Mermet.
Broum…brrrrrrroum
j’ai passé l’après-midi dans son bureau avec antoine c..daniel n’était pas là et on est encore en train de se farcir des redifs..classique..je connais très peu le personnage..bien que captivant et impressionnant physiquement ..il dégage quelque chose d’étrange..je ne l’ai pas rencontré souvent mais je connais suffisament de gaucho du même genre..qui n’assument pas leur malaise de ne pas oser reconnaitre qu’ils sont plus psychorigides et intolérants que des tas de gens de droites que je connais qui sont souvent plus tolérants et plus humains que ce genre de mec qui ne veut pas laisser sa place et qui est si nostalgique d’une époque qu’il n’a pas comprise et qui est aujourd’hui aux oubliettes..enfin ..que dire sinon te souhaiter de faire une croix là dessus et de passer à autres choses..y’a aussi des gens très bien à radio-france alors un conseil fais ta propre émission et surtout ne deviens pas comme lui..
Aprés avoir livré une “réponse”(?) à Acrimed qui le lui demandait (depuis le 27/11 et qui finit par apparaître le…12/12 !!!) le bougre a fait ses valises en emportant le répondeur (la confiance règne…)!
Et c’est ainsi que depuis lundi et toute la demaine on s’est bouffé des redifs…
On espère que,dans sa fuite , il aura emporté le dernier n° de “CQFD” : outre l’article de dernière page le concernant (voir plus haut : 11/12 19h01), figure un dessin qui résume le bonhomme…
De quoi, dans l’avion, méditer.
Adieu Metmer.
LÀ-BAS SI J’Y SUIS : C’EST AILLEURS…
Dommage que je n’aie pas téléphoné quelques années plus tôt. J’aurais appelé Mermet par son prénom, l’aurais tutoyé, félicité, remercié pour cette heure de réconfort que je m’efforçais alors de ne pas rater. Qu’il m’arrivait même d’enregistrer pour en faire profiter mes élèves. Et mon sincère compliment aurait très probablement été diffusé !…
Malheureusement je ne ressens plus maintenant qu’irritation et ennui à l’émission, ses rediffusions de plus en plus fréquentes, son répondeur muselé. Manifestement l’animateur désanimé en en marre, et ne pense plus qu’à étirer les rares reportages originaux entre deux voyages qui profitent sans doute au principal intéressé et à son équipe, mais creusent d’autant le budget dont il dispose. En tout cas, pendant ses évasions personne ne saurait remplacer le maître des lieux, de moins en moins génial et modeste. Pas même question en son absence de diffuser les messages, sans doute moins caricaturaux que ceux retenus par le chef : quelques râlantes de vieux réacs pour épicer le concert de louanges. Pour ne rien dire d’un théâtre pour patronage, tout juste bon à amuser les participants. Et occuper quelques heures d’antenne.
De cette dégradation, le ci-devant fidèle auditeur que je fus s’en trouve non seulement lésé, mais encore et surtout désolé. Faute d’avoir le courage de démissionner, le responsable de ce qui fut une stimulante heure de liberté défoulatoire chercherait-il à se faire virer ? Naguère j’aurais pétitionné pour le défendre. Maintenant je ne regretterais plus qu’un heureux souvenir…
Heureusement, il reste sur les ondes de France-Inter et F.-Culture les transfuges de “ Là-bas s’y j’y suis ” : Zoé, Sonia et d’autres que j’oublie… En partant, auraient-elles volé l’esprit du maître ?
ceux qui auront écouté LBSJS hier 5 janvier auront tout de même pu entendre le “retour du refoulé” dans la modeste mais géniale réponse au “faux ami” Philippe Val. Ca fait un peu règlement de compte à OK Chorale (des interluttants) mais ça fait plaisir à entendre.
Je n’ai pas trouvé sa réponse géniale: aller nous chercher sa pauvre maman de plus de 80 ans qui fait des pélerinages à Lourdes et qui risque d’être choquée par l’allusion aux poils du cul de Jésus, c’est franchement grotesque. Charlie-Hebdo est un journal satyrique,seuls les intégristes chrétiens s’en offusquaient jusqu’ici.Ils lui ont d’ailleurs fait maints procès. Et voilà que Daniel Mermet les rejoint!A quand une fatwa ,avec sa bénédiction ,contre Charlie, pour avoir caricaturé Tariq Ramadan un voile sur le pénis? Sa pauvre maman risque plus d’être choquée par ses émissions sur l’échangisme, qu’elle peut écouter,( je suppose qu’elle écoute son fiston de temps en temps) que par Charlie-Hebdo, qu’elle ne doit pas lire.
Assez interloqué par ce qu’on appelle déja l'”affaire Mermet”, j’ai parcouru le web à la recherche des faits et des dires des différents protagonistes ….
Résultat : deux versions totalement opposées ….
Conséquence : comme d’habitude, dans ce genre d’affaires, personne d’exterieur (comme nous le sommes tous) n’est en mesure d’esquisser une vérité et je pense que même les acteurs de ce drame mélo-radiophonique sont empétrés dans un débat plus passionnel que raisonné…..
D’ou une interrogation ou plutot un questionnement personnel : comment pouvez vous ou osez vous porter un jugement sur un individu et faire ensuite des digressions plus que navrantes sur son emmission alors que vous ne vous fiez qu’à un témoignage ??
Jusqu’à présent, la présomption d’innocence existe et justement c’est en ces moments qu elle devrait prendre sa vraie valeur : ne vous immicez pas dans un conflit dont vous ne connaissez ni les tenants, ni les aboutissants….
Je me permet de vous écrire à tous car je suis en effet révolté de l’opprobe que vous tentez de jeter sur un homme au motif que potentiellement, selon les dires d’un seul individu ( je ne pense pas que les C.L ou autres initiales peuvent être considérées comme des sources crédibles…. quoi que…. à y réfléchir… vu le caractère parfois basique de vos reflexions…),il ne respecterait pas les principes qu’il défend…
Mesdames, messieurs : en tout cas et ce n’est pas potentiel : vous faites exactement la même chose : vous jugez qq un d’avance et vous êtes par là même les seuls responsables d’une violation des droits de l’homme (sans aucune exagération) : art 6 de convention européenne des droits de l’homme : respect de la présomption d’innocence et droit à un procés équitable….
Veuillez donc rengainer votre haine, messieurs les accusateurs et tentez de distiller plutot l’amour et la paix….
Merci
Amen; AAAAAAAAAAAAAAAmen
Il faut distinguer deux choses :
– Une accusation invérifiée
– Une rélle dérive de LBSJS, dont l’animateur multiplie les rediffisions et bien trop souvent rallonge la sauce
Cher Laurent, cher Taurin (que j’ai déjà rencontré sur le forum de LBSJS),
Je vous conseille d’aller faire un petit tour sur le forum de LBSJS:
Celui-ci a aussi pas mal relayé l’histoire de Joëlle Levert.
Vous y découvrirez un message énigmatique qui en dit long sur l’ouverture d’esprit et l’attachement à la liberté d’expression de l’ami Mermet…
Ciao,
Steph
Bonjour à tous; moi aussi j’allais depuis peu sur le forum de lbsjs et me demande ce que signifie cette interruption ; quelqu’un peut-il répondre à la question suivante: va-t-il y avoir procès ? Un message du forum de lbsjs le laissait entendre.Et si oui,qui porte plainte contre qui? Merci par avance d’éclairer malanterne. J’ai posé la question sur le forum de lbsjs mais plus de forum, même pas les anciens messages.
Arsène.
Salut Arsène,
A ma connaissance il n’y a pas eu, jusqu’à présent, de dépôt de plainte de Joëlle Levert contre Mermet.
Par contre, ce qui est sûr, c’est que la médiatisation de cette histoire déplaît beaucoup à Mermet qui aimerait bien mettre en veilleuse les remarques des internautes…
Ciao,
Steph.
Merci Steph,ciao.
Arsène.
Le forum du site Lbsjs http://lbsjs.free.fr
a-t-il été fermé sur ordre de Mermet ?
C’est ce que le message laissé à la place du forum laisse entendre… Ecoutez-le, c’est édifiant !
Salut Stéphanie,
Ordre non. Disons plutôt un conseil d’ami…
Et le site Lbsjs a accepté de fermer le forum sans broncher ? Et il prétend défendre l’altermondialisme ? Cherchez l’erreur…
Salut Stéphanie,
Humm, l’équation était difficile à résoudre:
fallait-il mieux refuser de céder aux pressions staliniennes de Mermet pour conserver son intégrité morale ou prendre le risque de ne plus pouvoir diffuser une excellente émission de radio faisant un gros travail d’éducation populaire?
En gros, cela revient à se demander si la fin justifiait les moyens…
A chacun de prendre position sur ce débat en fonction de ses convictions…
Pas facile non plus de se battre contre un ami (au sens politique du terme) pendant que les véritables enemis redoublent de virulence et mène une politique incroyable de casse sociale.
Au fait Stéphanie, tu me sembles particulièrement intéressée par cette affaire, pourrais-je savoir pour quelle raison?
Ciao,
Steph.
La fin ne justifie jamais les moyens…
Quant à l’éducation populaire, cette émission est un bon prétexte et surtout un moyen que des gens qui se posent des questions n’aillent pas voir ailleurs que dans le grand cirque politico médiatique…
Donc c toujours à double tranchant “l’éducation populaire”, surtout vue comme un entonnoir ou se déverse la bonne parole sociale démocrate.
ça reste du grand spectacle ce truc.
Steph Acchiardo écrit :
“fallait-il mieux refuser de céder aux pressions staliniennes de Mermet pour conserver son intégrité morale ou prendre le risque de ne plus pouvoir diffuser une excellente émission de radio faisant un gros travail d’éducation populaire ?”
Donc des staliniens sont les mieux placés pour “éduquer” le “peuple” et c’est la raison pour laquelle on les autorise à harceler leurs employés ? C’est bien ça, en résumé ?
Steph Acchiardo écrit :
“Au fait Stéphanie, tu me sembles particulièrement intéressée par cette affaire, pourrais-je savoir pour quelle raison ?”
Intéressant. C’est assez typique : lorsque l’on a rien à répondre sur le fond, on essaie de mettre en cause la personne… Un peu court, non ? Assez révélateur, en tous cas, de procédés décidément staliniens. Heureuse que vous ne soyez pas au pouvoir.
Salut Stéphanie,
Juste quelques petites précisions:
D’abord, je n’ai absolument aucun lien avec Daniel Mermet. Je ne le connais qu’à travers son émission de radio.
En ce qui concerne la fermeture du forum de LBSJS, je n’en suis pas le webmestre, je n’ai donc là encore rien avoir avec cette décision.
J’essayais simplement de t’expliquer que, à mon sens, le stockage sur le net des émissions de LBSJS est une très bonne chose et qu’il serait donc peut-être intéressant de dissocier le personnage de Mermet et ses émissions.
Ceci étant dit, à la place du webmaster de LBSJS je n’aurais peut-être pas pris la même décision. Mais je n’étais pas à sa place.
Quant à ma question finale, inutile de t’énerver vraiment, je ne cherche pas à te “mettre en cause”, il se trouve simplement que tu as beaucoup réagi à propos de cette affaire sur plusieurs forums ce qui a éveillé ma curiosité. Voilà tout.
Sur ta remarque finale je peux te rassurer:je ne suis candidat à aucun mandat. Si cela devait arriver un jour prochain je peux t’annoncer en exclusivité que je ne procèderais pas à de grandes purges précédées de procès publics. Je n’insulterais pas non plus ma secrétaire ni ne la traiterais avec mépris. Incroyable non!
Sans rancune,
Steph.
“il se trouve simplement que tu as beaucoup réagi à propos de cette affaire sur plusieurs forums ce qui a réveillé ma curiosité”
Et ça continue. Selon le même procédé. Fascinant.Y’a pas à dire, l’école stalinienne sait former ses cadres. Réveille-toi, on est plus dans les années 50 !
Alors, je suis intervenue sur plusieurs forums… Bizarre, non ? Mais, j’y pense, tu es aussi allé sur ces forums. Sinon, tu ne m’y aurais pas vue. Alors, cela signifie que les internautes qui s’intéressent à LBSJS et qui écoutent LBSJS, parce que cette émission est importante pour eux, suffisamment importante pour ne plus continuer à l’écouter si le contrat moral est rompu par Mermet… Que ces internautes vont et réagissent, s’indignent sur les forums consacrés à LBSJS… De quoi être curieux : quand on leur apprend à se servir de leur cerveau, les auditeurs s’en servent ! Etonnant, en effet.
à priori ça n’a rien à voir, et pourtant, je vous invite à lire “le complexe d’ubu ou la névrose libérale” de jean claude liaudet (fayard). Si l’auteur appuie utilement sa critique sur le versant “droit” du libéralisme, son analyse vaut pour tous les libéraux, y compris ceux de gauche (gauche pétard, gauche plumard, gauche fêtard…), et peut-être comprendrez vous mieux pourquoi on se dirige (inexorablement ?) vers un monde ou l’être humain n’est plus qu’un pion pour son prochain, ceci étant particulièrement vrai pour les grands monstres narcissiques que sont nos femmes et hommes publics et médiatiques.
bonne lecture.
petite précision pour un message qui dit que mermet ne fait pas gréve:
la plupart des gréves de france inter sont là pour revendiquer un salaire égal aux journalistes télé(c’est à dire mirobolant)
renseigne toi sur le motif des gréves avant de dire n’importe quoi:
il y a aussi des gréves de droite,
c’est tout à fait conforme à ses idées qu’il refuse de participer à ce genre de gréve.
quant à ce débat sur le harcélement ,
chacun des deux partis peut mentir(joelle,incapable de s’adapter au rythme de l’emission/ Mermet tyran caché).En general on s’en remet à la justice pour savoir ,plutot que FANTASMER sur l’une ou l’autre version de la verité.
Ce qui me désole ,c’est que dans ce débat ,les “pour” et les “contres” sont également aveuglés par leur passion.Que l’on aime une émission ou que l’on se delecte de pouvoir clamer “tous pourri,je vous l’avait dit” il me semble que le niveau d’un débat devrait s’attacher plutot à la recherche de la vérité qu’à vouloir la travestir pour n’y voir rien d’autre que ce que l’on veut y voir.
Bonjour,
je suis JRI à France 3 (plus de 200 CDD !)
et j’ai eu l’occasion il y a quelques années de partir en reportage avec deux anciennes collaboratrices de Mermet. Ces deux filles m’ont fait un portrait du Monsieur qui ressemble en effet au témoignage de Joelle (humiliations qui les ont poussés à craquer puis à pleurer puis à partir). C’était il y a deux ou trois ans.
Impossible que ces deux là aient menti: il s’agissait d’une conversation privée sans suites médiatiques. Ces deux journalistes avaient l’air sincérement chamboulées par cette expérience professionnelle avec la Diva du Grand Reportage (à propos, ne nous laissons pas abusé par les titres: on devient GRAND REPORTEUR par ancienneté et par changement automatique d’indice sur sa feuille de paie. mort aux mythes !)
PS: aprés 200 cdd, j’attaque France 3 aux Prud’hommes et je demande 100 briques.
Au revoir à tous.
NONO
La précarité selon Mermet
La valse des collaborateurs continue dans l’équipe de Daniel Mermet. Il y a quelques mois, c’était son assistante, Joëlle Levert, la énième d’une longue série de collaborateurs épuisés, psychologiquement à bout, qui était débarquée.
Aujourd’hui, c’est au tour de Claire Hauter et Thierry Scharf, deux reporters permanents de l’émission, d’être sanctionnés pour cause de “fonctionnarisation” et “manque de rendement” (ou bien pour avoir soutenu Joëlle Levert ?)
Tous deux se sont vu signifier en juin dernier que leur contrat de grille ne serait pas renouvelé à la rentrée.
Pour justifier cette décision, Daniel Mermet leur a tenu un discours digne des patrons les plus brutaux : dorénavant ils seraient payés à la pige ce qui les stimulerait et les ferait travailler plus vite et plus efficacement.
Selon lui, en substance, les reporters au contrat s’avachiraient, relâcheraient leurs efforts et prendraient en otage le reste de l’équipe en les démoralisant par leur manque d’ardeur à la tâche. En s’organisant mieux, ils pourraient produire davantage.
Cela n’a pas empêché le même Daniel Mermet de rediffuser à la rentrée dans son émission des reportages de ces deux “fonctionnaires”, sans mentionner, bien sûr, le sort qui leur a été réservé !
Claire Hauter et Thierry Scharf ont refusé, comme le droit du travail les y autorise, ce changement de contrat imposé autoritairement alors qu’ils travaillaient depuis plusieurs années pour cette émission exigeante, sans compter leurs heures.
Le comportement de Daniel Mermet est d’autant plus inadmissible, que ce producteur connaît très bien les conséquences désastreuses de la précarité puisqu’il les dénonce, à juste titre, dans ses émissions.
Mais il y a visiblement un fossé entre ses dénonciations et ses pratiques.
Pratiques qui profitent largement aux directions de France Inter et de Radio France !
Pour toutes ces raisons, mais surtout pour le respect des salariés et notre lutte sans faille contre la précarité, nous refusons le double jeu de la direction et de Daniel Mermet.
Nous refusons le licenciement de deux collègues qui ne demandent qu’à exercer leur métier !
Et pour un prochain numéro de l’émission, nous proposons un excellent thème de reportage : la précarité à “Là bas si j’y suis”.
Paris, le 22 septembre 2004.
SNRT-CGT | SNJ-CGT | CFDT | FO | CFTC Radio France | SNJ | CGC | SUD
Pour tout contact à propos des salariés de Mermet licenciés de Radio-France pour avoir refusé de casser leur contrat et de repasser en piges (après 13 ans de bons et loyaux services !) : precairesdelabas@yahoo.fr
Je viens de lire le témoignage de Mermet, sa version est radicalement différente de celle donnée par ses détracteurs. Il nie totalement les propos qu’on lui rapporte. La stratégie du mensonge éhonté…Alors qui dit la vérité? j’aurai tendance à croire ses collaborateurs…:)
Je viens de lire la réponse au témoingnage de Daniel Mermet par Claire Hauter et Thierry Scharf sur le site acrimed.édifiant…
A vous de juger…
http://www.acrimed.org/article1774.html
Salut!
Petit retour sur ce forum après les dernières prouesses de l’ami Mermet. A mon sens elles ont au-moins le mérite de venir conforter les précédents témoignages qui nous avaient laissé dans le doute à l’époque de l’affaire Levert.
Encore une fois, et à titre personnel, je redis mon attachement aux émissions de LBSJS (les meilleurs de la radio à mon sens) mais mon dégoût de l’attitude de Mermet.
Ciao,
STEPH
Bonjour, savez-vous pourquoi certains messages ont été effacés?
Lorsqu’un responsable de n’importe quoi, reste trop longtemps à un poste de responsabilité et qu’en plus il est adulé, ça lui monte à la tête et il devient un petit chef autocratique. C’est systématique.
La seule manière d’eviter cette déviance, c’est de bouger, de changer, de faire quelque chose de nouveau où on n’est plus connu et où tout reste à prouver.
C’est pourquoi la démocratie devrait prévoir quelle que soit la responsabilité assumée, de ne pas pouvoir rester plus de 2 périodes de 3 ans.
Encore faut-il qu’il n’y ait pas de complaisante tolérance lorsqu’un mini dictateur en herbe contourne le principe.
Salut,Daniel!
il est des témoignages dont on se passerait bien!
Aucun engagement ne peux justifier un tel comportement,je suis simplement déçu par ton comportement de “petit chef”!Si tu as “des couilles”,réponds au moins aux auditeurs qui te demandent une explication.
je ne serai pas à”Làbas”,tant que tu n’auras pas donné une explication claire et nette.
bon courage joelle!
Joel,un vieux con de breton, qui ne supporte pas les comportements d’un autre age avec les dames .Surtout,si ce monsieur à la prétemption de nous la jouer “Chevalier blanc” sur les ondes.
On en cause quand tu veux Mermet!
joel, de Qestembert dans le morbihan!
Les bras m’en tombent….je suis une “fidèle” de Mermet depuis presque le début de l’émission et j’ai vraiment du mal à croire qu’un mec qui fait passer autant d’émotions sur les ondes puisse se conduire de la sorte…
Y a t-il moyen de connaitre la suite de cette histoire ? Que fait cette personne pour se défendre et pour faire connaître son histoire ? Personnellement je lis énormément d’hebdomadaire et j’écoute beaucoup France Inter et je n’en n’ai jamais entendu parler.
Je suis vraiment septique ???? Je n’avais jamais entendu dire que Mermet se comportait comme un tyran…
Si c’est le cas, je n’aurai plus le même plaisir à écouter l’émission…
je suis un peu confus. Daniel Mermet propose à la france chaque jours de l’année des émissions qui nous permettent de sortir de ce désert médiatique à la solde des puissants. Maintenant, il est possible que dans l’enceinte du travail son caractère, qui lui a permis de rester dans l’enceinte de radio france tout en permettant à des idées différentes de faire surface, soit plus dure que d’autres.
Je dois par ailleurs, que les personnes qui veulent “descendre cet empecheur de tourner en rond” ont des moyens puissants et sont prets à tout pour écraser le moindre bout d’herbe qui permette de faire réfléchir le peuple. Ces mêmes personnes ont les moyens de mener une campagne en s’appuyant de vrais arguments (s’ils le sont) pour faire taire tous les moutons qui souhaitent relever la tête et prendre un autre chemin.
Pour ce qui est de joelle, j’espère qu’elle a trouvé un travail qui convient, et ne peut que lui conseiller, elle le peut encore (les faits remonte à moins de cinq ans) de se présenter devant les instances juridques adéquates.
julien, brest
Mermet et Serge Halimi
Mermet se sert d’Halimi
Mermet se sert d’ alibis
Mermet, le juge Burgaud d’Inter
Mermet, “le journaliste brejnévien” [copyright Adler, NDLR]
Mermet et ses précaires
Mermet et Thierry Scharf
Mermet et Claire Hauter
Mermet éclaire, hautain
Mermet et son Christophe Imbert
Mermet n’y est pas !
Mermet est à côté d’la plaque
Mermet est à côté d’la planque
Mermet a des alibis
Un répondeur tronqué est un répondeur truqué
Les repaires de là-bas sont les repères d’ici pour les RG
Les révolutions se sont faites sans Mermet
C’est pas la rue qui gouverne, c’est les urnes
Des urnes bien garnies à 82 %
Grâce à Mermet qui réfléchissait à qui mieux-mieux
Le 1er mai de 2002
Mermet à la trappe ?
Jamais !
Il est l’alibi… du Pouvoir !
Jeudi 9 février 2006
Hein ?
http://www.acrimed.org/article1399.html
Mermet… un patron comme les autres?
J estime beaucoup le travail de Daniél Mermet et je sais combien les pouvoirs de l’argent revent de le voir disparaitre.Je souhaiterais vivement qu’il s’exprime sur cette affaire qui si elle se revelait vrai e, porterait un coup mortel au credit dont il jouit aupres de citoyens qui mettent au coeur de leur conduite de pensée et de vie ,l’etre humain.