Communiqué suite à la repression du 10 octobre
Category: Local
Themes: RépressionVivonne
Places: Poitiers
Ce samedi 17 octobre 2009 s’est tenu un rassemblement de soutien aux inculpé-e-s de la journée anti-carcérale du 10 octobre à Poitiers. A la fin de ce rassemblement, nous avons eu l’occasion d’assister à une énième démonstration de force de la part des représentants del’ordre. Malgré une ambiance qui ne prétait aucunement à quelconque intervention, les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations, interpellations dont l’origine est une provocation policière. Nous pouvons désormais vous informer de la libération des trois interpellés. Des flash-balls en position de tir tendu à la fermeture et au quadrillage d’un parc public, cette manifestation n’est qu’un préambule aux diverses provocations et répressions qui s’ensuivront, comme l’a indiqué le commissaire Papineau : « Aujourd’hui c’était une mise en bouche, lundi on veut des têtes ».
En effet, ce lundi se tiendra un nouveau rassemblement de soutien aux inculpé-e-s du 10 octobre, à 17h30 Place d’Armes. Une soirée de soutien est également organisée jeudi 22 octobre, à partir de 19h à la Maison de Quartier des 3 Cités, avec concert, bouffe et discussion.
Pour tout don solidaire, adresser un chèque à l’Acratie (CAR), à l’adresse : ACRATIE 86310 LA BUSSIERE. Pensez à annoter « Solidarité Poitiers » au dos de ce chèque.
Lundi 19 octobre : Rassemblement de soutien à tou-te-s les inculpé-e-s 17h30 Place d’Armes
Jeudi 22 octobre : Soirée de soutien, 19h Maison de Quartier des Trois Cités
Venez nombreux et nombreuses !
Solidarité avec tou-te-s les inculpé-e-s
ça fait chier d’être aussi loin de poitland !!!
De tout cœur avec vous toutes et tous pour lundi et les autres jours. Bon courage et bonne chance surtout !!!
Tactiquement, je crois qu’il va falloir la jouer dans le style Gandhi (qui n’était ni un mou du genou, ni un trouillard, ni un abruti, c’est le moins qu’on puisse dire).
Je dis ça vu comment le pouvoir en place semble vouloir imposer de jouer la partie sur le terrain de la confrontation et de la répression violente.
Ne lui accordons pas l’honneur de choisir le terrain, d’autant qu’il est impossible de gagner sur ce terrain face au pouvoir d’Etat.
Stratégiquement je dirais qui faudrait surtout apprendre à arrêter de se la jouer. Gandhi, Malcom X ou un autre ! Bref apprendre à fermer sa gueule de temps en temps et surtout dans des moments comme celui-là. Bonne manif !
C’est peut-être pas tant que l’État veuille “jouer la partie sur le terrain de la confrontation” plutôt que le fait que l’État veuille rogner les acquis sociaux que lui et ses amis patrons ne supporte plus. Il sait que revenir en arrière sur ces choses provoquera inévitablement au bout d’un moment des réactions violentes, vu comment ça plonge une bonne partie de la population dans encore plus de misère tout en enrichissant ceux qui ont déjà tout, et que ces réactions violentes ne seront pas forcément condamnées pas la population qui hallucine un peu plus tous les jours des coups bas qu’il fait. Alors il préfère militariser le territoire, pour essayer d’effrayer suffisamment fort et empêcher qu’on lui mette des bâtons dans les roues. Vaut mieux prévenir que guérir. D’autant qu’un certain nombre d'”experts”, même si leur parole est à prendre avec des pincettes, prévoit que si ça craque, Mai 68 ce sera de la gnognotte à côté, parce que c’était une époque faste, ce qui n’est pas le cas actuellement. Oui oui, l’État a de bien grand et beaux projets pour ses amis les nantis, mais il a aussi un peu peur que ça lui pète à la gueule. C’est le retour d’un conflit dur entre les classes (y’a qu’à voire les différentes méthodes qu’on voit émerger aujourd’hui dans les luttes) qu’on avait pas vu depuis bien longtemps, depuis que partis de gôches et syndicats faisaient tampons en fait.. Maintenant que tout ces gardes fous finissent de crever, l’État sait sans doute qu’il n’a plus beaucoup d’autres moyens que jouer la carte répression. Ne tombons pas dans le panneau, ne nous laissons pas impressionner et montrons lui qu’il ferait bien de faire gaffe à ses fesses, ça aidera probablement beaucoup de lancer. Et puis merde, on est révolutionnaire ou quoi?
Evidemment qu’il faut s’y pointer.
Et politiquement j’aime bien ton “il faut apprendre à fermer sa gueule” comme réponse à une divergence.
T’as raison, s’y pointer suffit, pas la peine de penser, prévoir, s’organiser.
Ah et parler de “à la Gandhi” c’est se la jouer. Alors vouloir parler d’action directe non-violente, c’est se la jouer aussi ?
Bonne manif.
Je suis d’accord avec tout ce que t’as écris, j’ai juste pas compris le “ça aidera beaucoup de lancer”. Ca veut dire quoi ?
Merde oui j’ai pas fini cette phrase. Lancer le mouvement, lancer la mobilisation pour le rêve ou la grêve générale, lancer ce que tu veux (même des pavés) pourvu que ça se mette enfin à bouger :)
@ 15:52
T’as voulu retenir que la moitié de mon propos. Alors forcément ça donne ce que tu voulais entendre. Je t’ai pas dit de la fermer, je t’ai dit qu’il y a avait des moments où fallait savoir la mettre en sourdine. C’est donc pas une question de divergence, c’est juste une question de tempo. Y a un temps pour tout, pour lancer et un débat et un temps pour garder une certaine réserve. Voilà, c’était aussi une manière de te faire remarquer que ton propos n’apportait pas grand chose (comme complément d’info au communiqué sur la répression à l’oeuvre).
Au fait, pour ou contre la (non-)violence, on s’en tape ! Les allemands ont un slogan dans le même genre: “legal – illegal – scheisegal !”
Ah bah si c’est les allemands qui le disent…et ?
…. éviter les divisions et les discussions stériles par exemple. Mais aussi, et pour ne parler que de la semaine passée, les prises de positions à chaud, bien au chaud et donc à la con. Parce que pendant ce temps la plus belle jeunesse croupissait BEL ET BIEN en prison. Allez bonne nuit.
@MDR
Bin bonne nuit. Certes j’apportais pas d’infos supplémentaires, mais Indymedia c’est fait que pour les “infos” ?
Et quand t’auras bien dormi, est-ce que tu pourras m’expliquer cette histoire de tempo ? En quoi il est néfaste discuter des questions de modeS d’action maintenant, et de comment ils se combinent ? (si c’est bien ce que tu voulais dire en parlant d’ouvrir le débat).
Et puis certes c’est pas une question de pour/contre la (non)violence, mais il y a bien une question de comment on fait concrètement pour prévenir/empêcher les arrestations.
Je pense que c’est des questions qu’on doit se poser. Eclaire moi si je suis dans l’obscurité (en plus d’être au chaud).
la première de schose c’est apprendre à ne pas rajouter de la désunion à la désunion
http://nantes.indymedia.org/article/18437
Dans un second temps s’inspirer des exemples disponibles (c’est pas une nationalité, hein !)
https://nantes.indymedia.org/article/16890
Ensuite… t’es grand et autonome ! Et moi, je ne suis ni coach, ni technicien-conseil.
Bon courage pour la suite.
y a quelques années, les basques avaient réussis à photographier et identifier les flics en civils qui incitaient à l’émeute pour faire coincer ceux qu’ils avaient ciblés, c’était à San sébastian. Ensuite, ils avaient placardé des tirages (2m sur 2) avec les noms des flics, et toutes les infos qu’ils avaient su trouver. Prenez en de la graine (d’ananas).
Il faut de toute urgence monter des groupes répartis dans les manifs sucseptibles de dégénérer, fimer, photographier, suivre…. enfin prendre les flics à leur propre piège. Même s’ils ne sont pas officiellement sanctionnés, y a toujours un retour de baton^pour eux quand ils sont pris la main dans le sac. C’est juste que ça se passe en coulisse.
Et pourquoi pas se la jouer non violent ? Pour ma part je trouve ça intéressant, de plus il faudrait peut-être penser à se rassembler et à se parler de façon un peu plus courtoise afin de ne pas s’engueuler constamment ente nous…