Un groupe d’ « inter-luttants » constitué d’intermittents, de chômeurs, précaires, étudiants et salariés occupent depuis ce matin les locaux du parti politique UMP situé 2 rue Paul Bellamy à Nantes, tout comme dans de nombreuses autres villes en France.

Au travers de ce type d’action relayée nationalement, ils entendent protester contre la politique sociale du gouvernement.

Ils exigent :

– le retrait du protocole d’accord re-signé le 13 novembre 2003 sur l’assurance chômage des professionnels du spectacle

– l’abrogation du PARE, l’accord UNEDIC du 20 décembre 2002

– le retrait du projet de loi portant sur la décentralisation du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et créant un Revenu Minimum d’Activité (RMA)

– le retrait de la « réforme » sur l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS)

– l’abandon du projet de rapprochement de l’ANPE avec l’UNEDIC (commission Marimbert), du projet de ratification de la convention 181 de l’OIT qui permet de marchandiser la recherche d’emploi avec la « mise en concurrence » de l’ANPE, et du projet de refonte du Droit du Travail

– l’abandon de la « réforme » de l’AGS (Association pour la Garantie des Salaires) et des droits des travailleurs en cas d’insolvabilité des entreprises

– l’abandon du projet de « réforme » de l’Inspection du Travail, sous prétexte qu’elle « entrave bien souvent la liberté d’entreprendre »

– l’abrogation des ECTS-LMD

– le retrait du projet d’autonomie et de modernisation des universités

– le retrait du projet de décret instaurant la rémunération en « artiste libre » des photojournalistes au lieu de salariat pour les photos publiées plus de 12 mois après leurs prises de vues

– le maintient du droit de propriété intellectuelle pour les journalistes

– la suspension des négociations de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) et le retrait du gouvernement de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) tant que des engagements fermes sur la protection des services publics n’auront pas été pris

Ils revendiquent :

– la réouverture de réelles négociations préalable à toute réforme des annexes 8 et 10 de l’UNEDIC

– une refonte de l’Unedic, vitale pour que s’établissent de nouveaux droits individuels et collectifs, et une sécurité économique et sociale

– la mise sous contrôle citoyen de l’OMC

NOS ACTIONS NE CONNAITRONT PAS DE PAUSE !

La Coordination Nationale des Intermittents et Précaires.