Ken loach, jane fonda et ..denoncent la collaboration avec israËl
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Themes: Guerre
(Merci Jane que c’est bon de vous retrouver là ! Pruve vivante que ce n’est pas chez tous que la vieillesse est un naufrage
Quand à Ken Loach rien à dire :il ne nous a jamais quitté )
KEN LOACH, JANE FONDA ET ..DENONCENT LA COLLABORATION AVEC ISRAËL
Publié le 3-09-2009
Des dizaines de professionnels du cinéma, dont le metteur en scène britannique Ken Loach, et l’actrice etatsunienne Jane Fonda, la journaliste canadienne Naomi Klein, dénoncent publiquement la collaboration du festival international du film de Toronto (Canada) avec l’appareil de propagande israélien.
Face à la dégradation accélérée de son image au niveau mondial, dégradation parallèle à l’intensification de ses propres crimes sur le terrain, le gouvernement israélien a investi récemment dans une vaste campagne de lobbying, le programme « Brand Israel », richement doté en dollars.
Il s’agit de tenter de montrer qu’Israël, ce n’est pas tant une armée qui massacre le peuple palestinien ou un gouvernement rempli de fascistes, mais aussi un pays qui diffuse le savoir, la science et la culture.
Et comme par hasard, quelque temps après que l’agence de relations publiques chargée de la campagne « Brand Israel » est entrée en action, la direction du Festival International du Film de Toronto (TIFF) a annoncé que le partenaire de l’édition 2009 serait … Tel-Aviv !
Dans leur lettre ouverte, Ken Loach, Jane Fonda et leurs co-signataires, notamment la militante canadienne Naomi Klein écrivent : « En tant que membres du monde de la culture, notamment du cinéma, nous sommes troublés par la décision du TIFF de réserver une place de choix à Tel Aviv et de s’être ainsi rendu complice, intentionnellement ou pas, de la machine de propagande israélienne », écrivent les signataires.
« Nous ne visons pas les cinéastes israéliens dont les œuvres sont inscrites au programme du festival », poursuivent les auteurs de la protestation. Mais nous dénonçons l’instrumentalisation du festival, par une campagne de propagande au service d’un régime d’apartheid », ajoutent-ils.
CAPJPO-EuroPalestine
il faut être très très cons pour vouloir interdire des films de la nouvelle génération israélienne, qui sortent des films dérangeants, comme
Le Temps qu’il reste de Elia Suleiman., ou Tu n’aimeras point de Haim Tabakman.
Empêcher l’expression de ceux qui dénoncent la pesanteur et le racisme de la société israélienne est d’une infinie bêtise antisioniste plus que primaire.
ajout au commentaire précédent.
La possibilité de tourner des films comme ceux cités montre qu’une certaine liberté d’expression existe bel et bien en Israël et que cette liberté d’expression doit être développée et maintenue grâce aux échanges culturels.
Le boycott a des limites
Il serait tellement plus simple d’avouer qu’on est contre toute forme de boycott d’un Etat fasciste !
Sur n’importe quel boycott, les néocons nous disent la même chose. Les cinéastes israéliens véritablement antiracistes et anticolonialistes participeront au boycott, car il y a plusieurs moyens de dénoncer la barbarie de son pays.
“Les cinéastes israéliens véritablement antiracistes et anticolonialistes participeront au boycott,”
c’est complètement faux ! les cinéastes, écrivains, artistes, israéliens contre leur gouvernement n’ont qu’une envie : faire connaitre à l’extérieur, par leurs oeuvres, ce qui se passe en Israël, que tous les Israéliens ne sont pas au likoud.
Boycotter les acteurs culturels est une aberration dans la lutte contre le gouvernement israélien. C’est faire fermer leur gueule aux opposants au lieu de les soutenir.
Décidément, ce genre de boycott se révèle anti-israélien (contre l’existence même d’un état israélien) mené par des soi-disant anti-racistes plus proches des fascistes nazis dont l’un d’entre eux disait “quand j’entends le mot culture, je sors mon pistolet”
en exemple, la presse française en est arrivée à se museler toute seule. La presse française est complètement est tenue par le sarkozisme. Aucun journal n’arrive à la cheville de “Haaretz”, qui continue à publier des articles, tribunes etc contre le gouvernement israélien, même au plus fort de l’opération “plomb durci”. Alors, on peut dire que la liberté d’expression existe en Israël, pour les opposants aussi, n’en déplaise aux antisionistes patentés qui ont comme une tendance à raconter n’importe quoi.
MDR, ils ont oublié de mener campagne pour le boycott de la Mostra de Venise !
“Le Lion d’Or de la 66e Mostra de Venise a été décerné samedi soir en clôture du festival au film « Lebanon », de l’Israélien Samuel Maoz. Le film montre les horreurs de la première guerre au Liban en 1982, vu par des soldats israéliens depuis l’intérieur d’un blindé.”
En 2012, un cinéaste israëlien gagne la palme d’or au festival de Cannes pour le remarquable film humaniste israëlien racontant les massacres de Gaza en 2008 vus d’un hélicoptère…
Vive la culture commerciale ! vive l’humanisme de supermarché ! longue vie à la démocratie israëlienne !
comme disait Tanya Reinhardt des sionistes de “goche” “on tire puis on pleure”…. gagnant sur tous les plans les tartuffes : on massacres a gogo en déversant des balles et des bombes sur les Palestiniens , les Libanais , les Irakiens , les Afghans puis on va se faire récompenser à Venise pour des films où l’on étale sa “belle ame” ses tourments et ses larmes versées quand on a bien massacré .
C’est comme ça que le metteur en scène de “Valse avec Bechir” en meme temps qu’il se faisait encenser pour son film sur Sabra et Chatila ne trouvait rien à redire contre la boucherie de Gaza mené par ses compatriotes cet hiver .
En guise de récompense on leur enverrait bien, comme l’a fait pour Bush ce journaliste irakien que l’on vient de libérer , nos godasses à la gueule
ce ne serait pas Bardet qui s’essaye à prendre un pseudo ? si ce n’est lui, c’est donc son frère (ou sa soeur)
“comme disait Tanya Reinhardt des sionistes de “goche” “on tire puis on pleure”…. gagnant sur tous les plans les tartuffes : ”
c’est tellement marqué, ces mots “gôche”, “tartuffes”
C’est vrai qu’à côté des films militants PC durs et purs, les films anti-guerres israéliens font pâle figure, un peu trop intello sans doute et pourtant, ils sont bien l’oeuvre d’Israéliens opposés au gouvernement, enfin, pas pour ceux qui croient que 100 % des israéliens, oups pardon, des sionistes, sont derrière Netanyahou.
“Merci Jane que c’est bon de vous retrouver là ! Pruve vivante que ce n’est pas chez tous que la vieillesse est un naufrage”
Jane Fonda a fait savoir le 14 septembre qu’elle se dissociait du boycott contre le Festival de Toronto
Elle regrette de ne pas avoir mieux lu la déclaration du boycott avant de signer.
site du Guardian (UK)
http://www.guardian.co.uk/film/2009/sep/15/jane-fonda-t…tival
extraits:
Fonda regrets signing letter objecting to Toronto film festival’s decision to showcase films from Tel Aviv
(…)
Fonda pointed out that her decision had been based on anger over the suspicion that Toronto was being used by the Israeli government to boost its newly launched campaign to “rebrand” the country.
I signed the letter without reading it carefully enough, without asking myself if some of the wording wouldn’t exacerbate the situation rather than bring about constructive dialogue.
Des gens qui retournent leurs vestes, on en trouve partout. Ce n’est pas ça qui est important, et on connaît les moyens de pression des lobbies.
La nécessité du boycott n’est pas une pure invention des “antisémites”, mais bien la constatation que les sionistes n’ont d’autre argument que la défense inconditionnelle d’un Etat totalement raciste et le refus de toute résistance : violente ou non violente, et même le boycott.
LA DECLARATION DE TORONTO : PLEINS FEUX SUR L’OCCUPATION
Lettre ouverte au festival international du film de Toronto :
Le 2 septembre, 2009
Nous, membres de la communauté canadienne et internationale des arts cinématographiques, des médias, et de la culture, sommes profondément déçus par la décision du Festival international du film de Toronto (TIFF) de mettre un « pleins feux » célébratoire sur Tel Aviv. Nous protestons que le TIFF, intentionnellement ou non, se soit rendu complice de la machine de propagande de l’État d’Israël.
En 2008, le gouvernement israélien, avec ses partenaires canadiens Sidney Greenberg de Astral Media, David Asper de CanWest Global Communications, et Joel Reitman de MIJO Corporation, lançait la campagne « Brand Israel » – une campagne publicitaire et médiatique d’un million de dollars visant à changer les perceptions du public canadien concernant l’État d’Israël. Plus précisément, la campagne « Brand Israel » détournerait l’attention de ses guerres agressives et son traitement inhumain de la population palestinienne, et mettrait l’accent sur ses réalisations dans les domaines de la médecine, de la science, et de la culture. Lors d’une conférence de presse où il annonçait le lancement de cette campagne, le Consul général d’Israël, Amir Gissin, déclarait que Toronto serait la ville-pilote d’une promotion qui pourrait alors être déployée dans le monde entier. Selon M. Gissin, la culmination de la campagne serait une importante présence israélienne au Festival international de film de Toronto en 2009. (Andy Levy-Alzenkopf, “Brand Israel set to launch in GTA,” Canadian Jewish News, la 28 août, 2008.)
En 2009, TIFF a annoncé que le festival allait inaugurer son nouveau programme, City to City, avec un « pleins feux » sur Tel-Aviv. Selon les notes de programmation écrites par Cameron Bailey, co-directeur du Festival et programmateur du volet City to City : « Les dix films dans l’édition 2009 du volet City to City témoignent des courants complexes qui se croisent à Tel-Aviv aujourd’hui. Alors qu’elle fête son centenaire en 2009, Tel Aviv est une ville jeune et dynamique qui, comme Toronto, célèbre sa diversité. »
L’accent mis sur la “diversité“ en Ville à Ville est vide de sens, étant donné l’absence de cinéastes palestiniens dans le programme. En plus, ce que cette description ne révèle pas, c’est que Tel-Aviv est construite sur des villages palestiniens détruits, et que la ville de Jaffa, qui était au cœur de la vie culturelle palestinienne jusqu’en 1948, a été annexée à Tel-Aviv après l’exil en masse de la population palestinienne. Ce programme occulte la souffrance de milliers d’anciens résidents et leurs descendants de la région Tel Aviv/ Jaffa, qui vivent aujourd’hui dans des camps de réfugiés dans les territoires occupés, ou vivent dispersés dans d’autres pays, dont le Canada. La présentation sélective de la façade moderne et sophistiquée de Tel-Aviv, sans égard au passé et aux réalités de l’occupation israélienne des territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, ce serait comme si on glorifiait la beauté et la vie élégante chez les communautés exclusivement blanches au Cap ou à Johannesburg pendant l’apartheid, sans reconnaître les cantons noirs de Khayelitsha et de Soweto.
Nous ne protestons pas contre les cinéastes israéliens inclus dans le programme City to City, et nous ne suggérons en aucune façon que le cinéma israélien devrait être exclu de TIFF. Toutefois, en particulier à la suite de l’assaut brutal de cette année sur Gaza, nous nous opposons à l’utilisation d’un festival international aussi important pour promouvoir une campagne de propagande au nom d’un régime que l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, l’ancien président des États-Unis Jimmy Carter, et le président général des Nations-Unies Miguel d’Escoto Brockmann ont appelé un régime d’apartheid.
Cette lettre a été rédigée par le comité ad hoc suivant :
Udi Aloni, cinéaste, Israël ; Elle Flanders, cinéaste, Canada ; Richard Fung, vidéaste, Canada ; John Greyson, cinéaste, Canada ; Naomi Klein, écrivaine et cinéaste, Canada ; Kathy Wazana, cinéaste, Canada ; Cynthia Wright, écrivaine et universitaire, Canada ; b h Yael, cinéaste et vidéaste, Canada
Signée par :
Ahmad Abdalla, cinéaste, Égypte
Hany Abu-Assad, cinéaste, Palestine
Mark Achbar, cinéaste, Canada
Zackie Achmat, activiste de SIDA, Afrique du Sud
Ra’anan Alexandrowicz, cinéaste, Jerusalem
Anthony Arnove, éditeur et producteur, É.-U.
Ruba Atiyeh, cinéaste documentaire, Liban
Joslyn Barnes, écrivaine et productrice, É.-U.
John Berger, auteur, France
Dionne Brand, poète/écrivaine, Canada
Judith Butler, professeure, É.-U.
David Byrne, musicien, É.-U.
Guy Davidi, réalisateur, Israël
Na-iem Dollie, journaliste/écrivain, Afrique du Sud
Igor Drljaca, cinéaste, Canada
Eve Ensler, dramaturge et auteure, É.-U.
Eyal Eithcowich, cinéaste, Israël
Sophie Fiennes, cinéaste, Royaume-Uni
Peter Fitting, professeur, Canada
Jane Fonda, actrice et écrivaine, É.-U.
Danny Glover, cinéaste et acteur, É.-U.
Noam Gonick, réalisateur, Canada
Malcolm Guy, cinéaste, Canada
Mike Hoolboom, cinéaste, Canada
Annemarie Jacir, cinéaste, Palestine
Fredric Jameson, critique littéraire, É.-U.
Juliano Mer Khamis, cinéaste, Jenin/Haifa
Bonnie Sherr Klein, cinéaste, Canada
Paul Laverty, producteur, Royaume-Uni
Min Sook Lee, cinéaste, Canada
Paul Lee, cinéaste, Canada
Yael Lerer, éditeur, Israël
Jack Lewis, cinéaste, Afrique du Sud
Ken Loach, cinéaste, Royaume-Uni
Arab Lotfi, cinéaste, Égypte/Liban
Kyo Maclear, auteure, Canada
Mahmood Mamdani, professeur, É.-U.
Fatima Mawas, cinéaste, Australie
Tessa McWatt, auteure, Canada/Royaume-Uni
Cornelius Moore, distributeur de film, É.-U.
Yousry Nasrallah, réalisateur, Égypte
Rebecca O’Brien, producteur, Royaume-Uni
Pratibha Parmar, productrice/réalisatrice, Royaume-Uni
Jeremy Pikser, scénariste, É.-U.
John Pilger, cinéaste, Royaume-Uni
Shai Carmeli Pollak, cinéaste, Israël
Ian Iqbal Rashid, cinéaste, Canada
Judy Rebick, professeure, Canada
David Reeb, artiste, Israël
B. Ruby Rich, critique et professeure, É.-U.
Wallace Shawn, dramaturge et acteur, É.-U.
Eyal Sivan, cinéaste et universitaire, Paris/London/Sderot
Elia Suleiman, cinéaste, Nazareth/Paris/New York
Eran Torbiner, cinéaste, Israël
Alice Walker, écrivaine, É.-U.
Thomas Waugh, professeur, Canada
Howard Zinn, écrivain, É.-U.
Slavoj Zizek, professeur, Slovenie
Pour ajouter votre signature à cette lettre, veuillez envoyer vos nom, profession, et pays à tiff.letter gmail.com au plus tard le 12 septembre 2009.
Pour plus de renseignements (en anglais) :
La lettre du réalisateur canadien John Greyson sur le retrait de son court-métrage du Festival international du film de Toronto (TIFF), pour protester contre City to City :
http://tiny.cc/tiff_open_letter
Réaction de Cameron Bailey, co-directeur du TIFF, au retrait du film de John Greyson et à cette lettre :
http://www.tiff.net/livefromthefest…
Reportage du journal israélien Haaretz :
http://www.haaretz.com/hasen/spages…
Dans le journal britannique Guardian :
http://www.guardian.co.uk/commentis…
Énoncé de la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël
http://www.pacbi.org/etemplate.php ?…