Tout le monde parle de démocratie, mais sans doute est-ce pour les idées qui ne dérangent pas vraiment ! Je m’en suis rendue compte en publiant des extraits de mon livre sur les forums littéraire de yahoo et france2, qui m’ont censuré sans explication ! En tous cas, ce n’est pa sur ces forums qu’on parle de littérature …. Peut-être ici ! Quelques-uns d’entre vous qui aiment lire me donneront-ils leurs avis ?!

Extrait d' »Aspire l’eau de mes oreilles par ta bouche »

« …Sous le soleil éclatant du mois d’août, la vie aurait dû être favorable aux oranais. Généreux, le pays permettait deux récoltes par an et les produits ainsi recueillis rythmaient les saisons avant d’être mis en valeur sur les étals des commerçants des marchés. Il y aurait eu dans les boutiques de quoi nourrir toutes les familles d’Algérie ! Malheureusement, depuis que des hommes se sont élus rois et que leurs gardes-chiourmes sans émotion, sans humanité, généraient des petits soldats, plus rien n’allait. Prêts à tout pour servir l’autorité du roi et épigones ainsi que leur propre bien-être, les fondés de pouvoir faisaient régner sur les masses écartées de leurs prétentions terrestres, de leur autorité sur leur espace-planète, le désespoir et la folie instituée. Ils sont régis par la loi du plus féroce, semant la misère avec préméditation, massacrant, esclavageant, accompagnés par le grand silence de l’infini interprété par ces gros mauvais comme un assentiment. Le peuple d’Algérie vivait donc dans un paysage idéal, si ce n’est, qu’il n’y était pas légitimé depuis les tueries d’inauguration locale de cette règle rendue absolue par la grande secte, du plus féroce.

Les êtres avancent dans leur cauchemar alimentant les rêves de ceux qui ont le pouvoir sur eux, alors qu’ils devraient nourrir leur propre vie intérieure. Les menaces directes par les armes règlementent à sens unique en pervertissant les sens du pouvoir et du devoir, annihilant toute justice bienveillante. Le devoir naturel est de briller en soi et pour soi et ses proches, d’affiner sa vie pour espérer en tirer l’harmonie terrestre, ce qu’il faut pour devenir soi avec les autres et pas contre les autres. Les autres devoirs sont artificiels, des commandements féroces présageant des menaces indignes … Dans tous les endroits persistait un marché cauchemardesque, une transaction de dupes partant de l’intérêt unique d’une secte impérialiste à l’asservissement dans l’abnégation personnelle des gens, de tous les autres. On avait veillé là comme ailleurs à ce qu’avant les naissances des nouveau-nés sans terre, tout ait un coût fixé dans une chaîne logistique, et que tout passe par une question de compétition, de place et d’argent. On avait veillé à la prolifération humaine, puis on la reniait sous la menace à peine voilée de « surpopulation » parce que les exploiteurs avaient enfin trop de bras à régler et « assumer », et que la viabilité de la Terre déclinait du fait de sa gérance par des incapables gardés afin qu’ils soient intouchables de leurs myriades de victimes. Une toile d’araignée pernicieuse était donc tissée sur terre, attendant tout nouveau naissant pour l’avaler, le digérer puis le recracher, c’était selon. « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs » est un des rappels gastronomiques culturels pour avaler la souffrance, où souffrir c’est être identifiable en tant que faible, donc prédatable. Tous les chemins déjà décidés ont mené à ces murs, ces lois, ces asiles, ces temples, cette aporie, afin de faire en sorte que ne se retrouvent que dans certains coffres cette devise de papier et de métal forgé : les coffres des repus de l’humanité qui ont pacifié les habitants, marchandé la Terre, puis l’ont livrée à la surenchère sous leur contrôle. Comment penser la Terre sans souffrir ? A la voir en libre accès à la vente par l’argent, sans limite de surface, livrant ceux qui en vivaient à la faim et à l’insécurité ?

Pour accomplir le complot fiduciaire, la Terre est ôtée à la responsabilité de ceux que le cosmos créé et met dessus, leur retirant la source de génération de la nourriture maîtrisée par leurs efforts. Pour réaliser le déracinement conceptuel, il y a des administrations afin de trier les gens, contrôler leurs activités forcément suspectes, puisqu’on les bride assez pour les rendre frustres. Il y a même des caméras de surveillance dans leurs espaces de fréquentation, des salles de cinéma et des troupeaux entiers de comédiens pour satelliser la conception de soi du besogneux … Le but étant de déraciner les hommes de leur vérité propre, de les dénaturer, les transformer en proie dans leurs tripes afin qu’ils n’aient nul lieu où se réfugier, d’en faire des lobotomisés conceptuels de leur affect personnel, de gérer leur temps sans accuser les révoltes intimes, de transformer en foules affamées et dociles les hères recrachés, inventant clochards et chômeurs en épouvantails. Sans accès à la subsistance et à la quiétude, ceux-ci animent bien malgré eux le pilori d’afflictions, la menace systémique, l’espace sous contrôle. Télévisions débiles ou temples crétins, alcool et mauvaise nourriture à peu de frais pour les foules sans aucun droit, aliénées de leur jardin. Comment peuvent-ils vivre et respirer sans malaise sur leur planète d’où ils sont écartés de partout ? Eloignés de la terre où prospérer et de ses produits dérivés, sans espace à eux pour se régénérer. Ces humains sont tout de même soumis aux contrôles de l’organisation millénaire, la cabbale, inventée et entretenue justement pour être crainte, adjuger des ouvrages aux enchères. Créant hauts dictateurs religieux, pseudo-saint, potentats, bourgeoisie, et sous-hères punis de leur vivant, condamnés à devoir justifier leur présence en un endroit quelconque de cette planète. Une légitimité pour un gite, et pour respirer en fin de compte ! Comment cela peut-il être ?!

Trier puis contrôler, manipuler, surveiller et punir à foison les administrés d’un territoire donné, puis tester les survivants dans leurs luttes et en faire des dominés qui deviennent des assujettis sur leur astre par leurs congénères plus féroces, vides de sagesse. Exhorter les gens à régler leurs funérailles de leur vivant. Inciter les mortels à donner ou vendre leurs organes, en cohérence avec le système, prospérer sur le désespoir destiné à profiter d’abord aux dominateurs agrégés. Car outre le fait de faire étudier les tissus vivants puis de savoir comment les insérer dans un corps étranger après en avoir fait les essais sur des animaux appelés cobayes, il fallait toujours en faire la publicité, apprendre à mieux le faire et observer ce prétendu miracle sur le vivant de même espèce que celle du maitre à qui ce cadeau est destiné. L’hère obtenant par ce biais un sursis est parlant donc observable à souhaits, mis en vitrine par les médias. Depuis les tâtonnements de la méthode, on peut même se permettre d’estimer la durée de vie d’une greffe pour survivre le plus longtemps à son destin …

Il ne faut pas que l’on tente encore de faire croire aux naïfs que les décideurs destinent vraiment les greffes à tout le monde de la même façon … Comment arriver à faire que les gens complotés pauvres se l’imaginent, alors qu’un individu n’a aucune valeur en rapport aux lois des tyrans qui imposent l’iniquité ? Un quidam perdant un doigt ou un membre dans un lieu quelconque de travail, ne se verra recevoir qu’une petite portion de bien être vite dépensée, alors qu’il ne sera plus entier comme lors de sa naissance … Il en va de même lors d’accidents aériens dus aux économies de maintenance pour faire des bénéfices, où dans les suites qu’on octroie aux accidentés et aux familles des morts, ce sont des indemnisations selon la valeur de compétiteur du mort et de ses conditions de vie, et la valeur qu’alors on lui accordait de son vivant, celle d’un grain de sable insignifiant. Alors qu’une indemnité conséquente serait facteur de remise en question de la gestion. Cela offrirait aux survivants des concernés, pour pouvoir manger, une autre voie que la compétition qui absorbe les vivants, faisant ressembler leur destin à un billet de loterie qu’on ne peut jamais changer. Dans toutes les cités, on retrouve toujours cette lamentable détermination de hiérarchisation du vivant … « 

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