Soirée du 30 au 31 juillet la nuit de tout les dangers

l’opposition a décidée de descendre dans la rue pour commémorer la mort tragique de Neda et des centaines d’autres personnes assassinées par les miliciens Bassij’s des rendez vous circulant par internet appellaient a Téhéran a se rendre en masse devant le cimetière ou Neda repose

Appels a manifester également dans toutes les grandes villes iranienne et dans les petites villes de province

Des affrontement violents on éclatés quand la police anti émeutes et les porcs des bassij’s ont lachement chargé un cortège pacifiste de mères et de femmes venues commémorer la mort de Neda

On signale également de nombreux autres affrontements dans d’autres grandes villes iraniennes

Récapitulatif affrontement a Téhéran

Selon les informations provenant de manifestants des réseaux de la Résistance, A 17h locale la répression continue au cimetière Behechte Zahra et les forces de sécurité et du bassidj s’acharnaient sur la population à coup de matraque et de couteau pour les disperser. Les forces du régime sont extrêmement violentes.

Les manifestants scandaient “mort au dictateur” “Notre Neda n’est pas morte c’est Ahmadinejad et le gouvernement qui sont mort”. La foule est d’environ 20 000 personnes selon les témoins oculaires elle ne cesse de grandir

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Le nombre des arrestations est très élevé.

Mais les Téhéranais se dirigent vers le Mossala (grand lieu de prière de la ville). La foule est immense. Les forces de répression déployées sont aussi impressionnant. Des tirs d’arme automatiques sont entendus. Et la population a brulé une moto et des voitures des agents en civil. Une équipe de 7 flics en civil a été repérée filmant les manifestant avec du matériel vidéo et des caméras très sophitiquées

A 18h40 de jeunes manifestants se dirigeaient avenue Amir Abad où Neda a été assassinée.

Un autre cortège très conséquent se dirige vers la place Vali Asr.

17h locale, des affrontements avaient lieu sur les places Vanak, Vali Asr, Haft-Hoz, Ferdossi. Les forces de répression ont tiré des gaz lacrymogène.

La police s’acharne particulièrement sur ceux qui prennent des films avec leur portables, leurs caméscopes et des appareil photos numérique.

La foule près du Mossala de Téhéran s’évalue à plusieurs dizaines de milliers.

Au cimetière de Behecht-e-Zahra, la présence des femmes est considérable.

19 h locale la foule continue d’affluer au Mossala dans le quartier d’Abbas Abad à Téhéran. Les véhiculent klaxonnent en solidarité et la circulation est au point mort. Les forces de répression brisent les vitres des véhicules qui manifestent leur solidarité avec les manifestants.

Pas d’autres nouvelles pour le reste de la soirée si ce n’est que les affrontement continuent cette nuit a téhéran

Nouvelles du 29 juillet :

Informations source traduction d’après Revolutionary Road et d’autre sources de la résistance iranienne le 29 juillet en soirée :

le régime a libéré 140 prisonier-es hier 28 juillet répérés par la Vevak commes étant en majorité des électeurs de Mousavi, des milliers d’autres prisonniers réstent détenus dans des conditions atroces, la plupart sont sortis des prisons ou ils étaient détenus marqués a vie par ce qu’ils ont eus a vivre, les prisonniers libérés parlent d’humiliation pire que celles subies par les prisonniers Irakiens de Abou Grahib, de sévices, de passages a tabac systématiques, de tortures et de viols

Une faute pour le régime tout les prisonniers libérés ont témoignés des atrocités qu’ils ont subies, des témoignages accablants contre celui-ci, ces témoignages n’ont fait que déterminer la résistance de l’insurrection

1) Shadi Sadr a été libérée !

Il y a quelques heures (NdT : texte écrit le 28 au soir), Shadi Sadr a été libérée après 11 jours de détention à Evin. Bien que les autorités avaient dit à sa famille qu’elle serait libérée à 18 heures, elle est rentrée chez elle quelques heures avant. A son arrivée chez elle, sa famille préparait une fête de bienvenue qui rendait tout le monde heureux. Il semble qu’elle ait été libérée plus tôt que prévu pour éviter un rassemblement de sa famille et de ses amis devant la prison Evin.

2) Les représentants de la commission de la sécurité nationale et des affaires étrangères déclare que le parlement de Téhéran a rapporté que 140 personnes ont été libérées de la prison Evin et que 150 seulement restent emprisonnées.

Dans une interview avec la version internet du journal Mehr, le docteur Kazem Jalali fait un compte-rendu de la réunion du 27 juillet sur les récentes arrestations et déclare : “bien que lors de cette réunion, il nous a été dit que les récents prisonniers feraient face à la loi islamique, environ 140 ont été libérés aujourd’hui.”

Il a également fait un point sur les 150 d’entre eux qui restent en prison et déclaré : “selon la déclaration du procureur et les preuves, ils étaient armés et ont détruit des propriétés publiques et privées dans la ville.” Il a aussi dit, “nous espérons qu’ils soient condamnés dans un futur proche”.

Il a dit que 50 personnes sont des prisonniers politiques dont certains membres de différentes organisations opposées à la République Islamique d’Iran et d’autres des prisonniers étrangers dont la participation aux émeutes récentes a été prouvée.

3) Kazem Jalali déclare que ceux qui restent en prison sont anti-islamiques et ont joué un rôle majeure dans les récentes émeutes. Il a aussi indiqué qu’ils ont détruit des biens publics et joué un rôle important dans les émeutes.

Ahmad Khatam a demandé aux autorités de “sanctionner les leaders des émeutes qui ont été planifiées par les Etats-Unis et Israël.”

Saeed Mortazavia promis qu’ils seraient jugés dès que possible et condamnés dans un futur proche.

Ils ont annoncé que 300 personnes étaient emprisonnées à cette heure, mais les militants des droits humains considèrent que le nombre est plus élevé que le chiffre officiel.

4) Dans un communiqué signé récemment, environ 150 avocats d’Iran ont demandé la libération de trois de leurs collègues qui sont toujours en détention. Le communiqué est le suivant :

” Les protestations en Iran ont vu aussi l’arrestation de juristes et d’avocats. Cela a commencé quand Abdolfatah Soltani, un des meilleurs avocats d’Iran, a été arrêté à son cabinet, trois jours seulement après l’élection, mais cela ne s’est pas arrêté là. Plus tard, Mohammad Ali Dadkhah, militant des droits humains et magnifique avocat lui aussi, a été arrêté avec trois de ses collaborateurs. Les nouvelles que nous de lui et le fait qu’il ne puisse pas contacter sa famille, sont très inquiétantes.

En signant cette déclaration, nous demandons aux autorités d’arrêter de faire de fausses accusations contre des avocats et de nombreux juristes qui défendent pacifiquement leurs clients, comme déclarer qu’ils ont été trouvés en possession d’un pistolet et de drogue, parce que de tels actes sont contre l’humanité.”

5) Le 27 juillet, après la réunion du parlement, Behrroz Javid Tehrani a été sévèrement battu et transféré à la section 5 de la prison Gohardasht. Comme il a été dit qu’il avait été incarcéré, des militants des droits humains qui visitaient la section 1 de la prison ont pu le voir ainsi que sa famille. Des marques de torture ont été constatées sur son corps.

6) Ali Kalai, membre du comité des droits humains, blogger et militant étudiant, a été une fois de plus convoqué au tribunal révolutionnaire pour le 25 septembre (4 mehr selon le calendrier perse). Il a été arrêté pour la première fois en 2007 (1386) et a été libéré après 57 jours passés à la prison Evin, dont 36 en cellule d’isolement.

7) 16 jours sont passés depuis l’arrestation de Kaveh Mozaffari le 9 juillet autour de la Place Enghelab (Téhéran). Ces derniers jours il a été transféré de la section 240 de la prison Evin à la section d’isolement 7 d’Andarzgah.

Bien qu’il soit toujours interdit de visites, il a un minimum de contact avec sa famille. Il a été arrêté alors qu’il conduisait sa belle-mère à l’hôpital et a été emmené au lieu de détention Zhandarmeri pour être interrogé. L’acte d’accusation comporte : “émeute contre la sécurité nationale, action contre les ordres de la police et destruction de biens publics”.

En ce moment, beaucoup de ceux qui ont été arrêtés lors de la première semaine ont des convocations au tribunal pour les prochains jours et risquent d’être condamnés sans pouvoir se défendre.

Que se passe-t-il dans la prison des femmes ?

Mahboobe Abbas Gholizadeh, une militante qui a passé un bon moment dans la section 209 de la prison Evin, déclare : “les cellules ont 2 à 3 pièces avec une petite salle de bain d’un côté et des murs de ciment peints en vert. Les douches sont au début du couloir pour tout le monde dans un vestibule en forme de U.” Elle continue : “Depuis le même couloir, on peut voir les pièces des gardiens avec la télé et des samovars”.

Mahboobeh,qui y a passé deux semaines, dit que la zone d’isolement comporte plusieurs petites pièces, avec des portes métalliques et que personne ne sait ce qui s’y passe, des salles de bain sont aussi dans cette zone si bien que les prisonnières n’en sortent pour aucune raison. Il y a aussi un petiot jardin à l’entrée qui est le seul endroit où on trouve de l’eau propre dans toute la section 209. Aussi, et non seulement dans la section d’isolement, il semble que toutes les prisonnières sont en mauvaise condition à cause de la taille des cellules, du manque d’air et du fait de n’avoir pas d’eau propre à leur disposition.

9) Mostafa Ahookhosh,un autre étudiant de l’université d’Ahvaz, a été arrêté.

Il a été menacé le 27 juillet par téléphone par les forces de sécurité s’il ne se rendait pas de lui-même au poste. C’est ce qui s’est passé alors que deux autres étudiants, Saeed Shojayizadeh et Khsoro Musavi, sont toujours emprisonnés. Selon l’agence Fars du 27.07, leurs familles ont été informées qu’ils étaient transférés d’Ahvaz à Téhéran et qu’on leur avait dit qu’ils allaient bien. Les autorités de l’université d’Ahvaz disent d’avoir aucune responsabilité dans l’arrestation et qu’ils ont été arrêtés par la milice.

10) Cinq hommes qui ont été arrêtés l’année dernière au Kurdistan ont été accusé de Moharebeh (acte contre Dieu) le dimanche 26 juillet par le tribunal révolutionnaire de Sanandaj. Leurs familles sont inquiètes pour eux puisque selon la Charria, le crime de Moharebeh est passible de la peine de mort.

11) Selon les nouvelles reçues de prisonniers libérés qui avaient été détenus dans le camp Kahrizak, les conditions sanitaires des détenus sont si terribles que les prisonniers n’ont même pas assez d’oxygène pour respirer. Ce camp a été construit pour des toxicomanes et n’était plus utilisé que pour quelques toxicomanes mourrant et sans espoir de survie. Ce camp est sous le contrôle direct du général Radan et on rapporte qu’il allait les dernières semaines au camp par hélicoptère et battait et torturait lui-même les prisonniers, y compris deux jours avant leur libération ou leur transfert à Evin. Pendant toute leur détention, ils étaient enfermés dans un environnement insalubre malgré leurs blessures.

12) Le camp de détention Kahrizak a été fermé. Le camp de Kahrizak est le centre de détention dont Khamenei a demandé la fermeture à cause du manque de droits pour les prisonniers.

13) Selon les nouvelles, 140 personnes ont été libérées le 27 juillet, mais parmi elles aucun célèbre militant politique/

14) Hassan Salehzadeh, enseignant de Saqez, a été arrêté le 13 juillet et après plusieurs jours de détention lorsqu’il devait être libéré, il a été à nouveau arrêté à la porte de la prison quand il se dirigeait vers sa famille, puis à nouveau transféré en prison. Il est accusé d’actions contre la sécurité nationale, mais il n’y a aucune preuve pour cette accusation. Il avait juste demandé la libération de Farzad Kamangar et d’autres enseignants arrêtés lors d’un rassemblement d’enseignants à Saqez.

15) Ali Maghami a été arrêté pour la deuxième fois depuis les élections dans la soirée du lundi 27 juillet.

Il était un membre actif de la campagne de Karoubi et avait été arrêté une première fois lors de la première semaine qui a suivie l’élection, et libéré au bout de trois jours. Cette fois, il a disparu lundi soir et suite à l’insistance de sa famille, il a été reconnu qu’il était de nouveau en prison.

16) Hossein Akhatr Zanda été tué le 15 juin à Isfahan par les bassidji qui l’ont jeté depuis le troisième étage. Malgré tous les efforts fait pour le sauver des bassidji et l’emmener à l’hôpital, il est mort pendant la nuit, devant les yeux de sa mère, de son frère et de sa soeur.

17) Le chef du bureau de l’éducation de la ville de Téhéran : “nous allons installer des caméras de surveillance dans les écoles pour les cours islamiques”.

Il a ajouté : “je ne pense pas qu’installer des caméras causera la moindre intimidation pour les étudiants et cela va les aider à étudier dans un lieu plus sécurisé et nous avons simplement quelques problèmes avec quelques écoles de filles où les étudiantes n’ont pas de hidjab dans les salles de classe, ce qui ne nous permet pas d’y installer des caméras. Il n’y a pas d’autres restrictions pour ces caméras”.

18) Des membres des autorités et des censeurs ont ordonné que les marchands de journaux et les kiosques ne mettent pas en avant ni à des endroits où ils seraient facilement vus des journaux critiques comme Etemade melli ,Etemad, Aftabe Yazd et Sedaye Edalat (qui a été interdit le 28.07). Cet ordre a été donné le lundi 27 juillet à Téhéran, surtout pour les quartiers sensibles de la ville.

19) Hossein Akbari est un de ceux qui ont été assassinés par les forces de sécurité après avoir été arrêtés lors des protestations de la première semaine après les élections. Sa famille n’a pu avoir aucune nouvelle de la part de la prison Evin et du tribunal révolutionnaire jusqu’au 21 juillet, mais a été contactée le 22 juillet par l’hôpital Imam Khomeini pour venir récupérer le corps de leur fils. Ses funérailles ont eut lieu le 26 juillet.

20) Saeed Abbasi, 27 ans, a été tué d’une balle dans la tête le 20 juin devant les yeux de son père.

Son corps a été rendu à sa famille qu’après qu’elle ait été condamnée à payer une somme d’argent et qu’elle ait assuré qu’elle ne porterait pas plainte. Des agents se sont rendus au domicile le jour des funérailles pour apporter leurs condoléances et ont dit à la famille que si elle voulait bénéficier des fonds de l’organisation des martyrs, elle devait déclarer que leur fils avait été tué par des émeutiers. La famille a refusé.

21) Mansour Ghoujazade, un jeune homme de Khoy (nord de l’Iran) a été tué par des agents en uniforme lors des manifestations à Téhéran. Il est mort des suites de violents coups. Ses funérailles ont été calmes et de nombreuses personnes ne savaient pas qu’il avait été tué. Cela a pu se passer ainsi parce que Khoy est une petite ville où les contrôles de sécurité peuvent être fait facilement, si bien que les gens ont eut peur et n’ont pas osé se plaindre.