27 juillet Iran les manifestations continuent

Des nouvelles manifestations ont éclatées un peu partout dans toutes les villes iraniennes ce lundi 27 juillet, durement réprimées comme depuis le début des événements et de l’insurrection
Nouvel Assassinat d’un jeune par les bassij’s le 27 juillet, le cas de Amir que s’est t’il passé

Amir Javadifar (1984-2009), étudiant en gestion industrielle dans la ville de Qazvin, qui avait été arrêté le 9 juillet lors d’une manifestation populaire de protestation suite à l’annonce qu’Ahmadinejad est président, est mort sous la torture en prison. Il avait des blessures à sa main et au nez avant d’être arrêté. Cette nouvelle a été publiée pour la première fois par le journal Etemad-e Melli.

Après la mort de son fils, Ali Javadifar Langaroudia nous écrit : “Au moment où j’envoie cette lettre, ils viennent de m’appeler de la prison Evin et m’ont dit de venir chercher le corps de mon fils

Il doit être mentionné que mon fils a était battu par les agents vers le quartier d’Amirabad le 9 juillet et fut cloué sur un lit d’hôpital, mais dès qu’il se sentit mieux, il fut transféré à la prison de Evin et c’est de là qu’ils me rendent le corps de mon fils âgé de 24 ans. Mon fils Amir Javadifar Langaroudi était éloigné des événements politiques et aimait seulement son pays, il était très poli et calme, avait récemment perdu sa mère et était triste pour cela. Maintenant je dois organiser seul ses funérailles et il n’a même pas une mère pour le pleurer”.

Les arrestations et les violences, les crimes contre l’humanité et contre le peuple continuent

-La jeune actrice Pega Ahangarani a été arrêtée dimanche 26 juillet pour ses activités d’opposition, comme de très nombreux jeunes artistes, à l’élection truquée, a rapporté la Deustche Welle. Elle est la fille de deux réalisateurs de films Manijeh Hekmat et Jamchid Ahangarani. Elle-même a joué dans « Prison de femmes » ou elle « la jeune fille en ballerine » sa famille n’a aucune nouvelle

La prison de Evin des cas atroces de torture de viols et de maltraitances, les conditions de détention sont d’une telle atrocité que des épidémies y éclatent maintenant

Le ministère du Renseignement, le Vevak (police politique), aurait commandé 2000 doses de pénicilline et d’anti-méningite pour la prison d’Evine en Iran. Selon les spécialistes médicaux internationaux, la méningite peut très bien venir de la torture et des coups sur la tête que reçoivent les détenus en prison. Mohsen Rouholamini, dont le corps vient d’être rendu à la famille et dont la cérémonie de funérailles a provoqué de nombreuses manifestations à Téhéran, serait mort de la méningite. Il est a signalé que le régime n’a pas averti l’OMS, Et divers Ong internationales de cette épidémie, vu qu’elle touche la pire prison d’iran.

Les hopitaux ne peuvent plus protéger les victimes des Bassij’s et de la police anti émeutes

Selon les informations reçues de l’hôpital Khomeiny (1000 Takhte-khabi), le nombre de tués du soulèvement dans cet hôpital, se monte à 150 personnes. Selon des témoins oculaires, la majorité des blessés des manifestations se sont rendus dans des cliniques privées pour se faire soigner et éviter d’être arrêtés par les agents du ministère du Renseignement. Même les personnels de ces hôpitaux n’ont pas enregistré les noms et les adresses de ces blessés.
A cet égard, le ministère du renseignement avait envoyé dans chaque clinique privée des agents pour contrôler et arrêter les blessés.

Dans un hôpital quand un agent de renseignement s’est adressé à un médecin qui sympathisait avant avec une bande du régime pour lui demander la liste des blessés. Comme celui ci refusait de la lui donner, les agents du Vevak l’ont attrapé et passé à tabac dans la rue quand il a quitté l’hôpital pour rentrer chez lui.

Après cet incident, le médecin a soigné systématiquement tous les blessés personnellement sans jamais les enregistrer sur aucune liste.

Il faut rappeler qu’à cause de son emplacement au cœur des rassemblements et des manifestations, l’hôpital 1000 Takhte-khabi a recu le plus grand nombre de blessés et sa morgue est actuellement sous contrôle et dans dans les mains du Vevak qui a fait « disparaitre » de nombreux corps

Un prisonnier libéré a également rapporté qu’après le 20 juin, il a vu une liste de 250 noms de tués répertoriés sur plusieurs pages, dans les mains d’un agent du Vevak qui était chargé du transfert des prisonniers.

D’autres témoignages

Hossein Akbari un adolescent de 16 an a été tué a la prison de Evin , son corps portait des empreintes de sévices et de torture, les médecins de la famille ont déclarés qu’il était mort suite a une infection sanguine due a la torture.

Davoud Sadri un jeune homme de 27 habitant le quartier de Andishe a Karaj city avait été assassiné par la police 15 juin son corps cache a la morgue de l’hopital Sharyar Imam Ali ne fut rendu a la famille qu’un semaine plus tard . les autorités ont procédés a un chantage atroce auprès de la famille lui demandant pour pouvoir récupérer son corps , 350,000 toomans l’équivalent de 350 euros environ pour le « prix de la balle » et 6,000,000 toomans l’équivalent de 6000 euros pour pouvoir récupérer enfin le corps de leur fils

Meysam Ebadi un jeune de 17 ans est mort d’une balle a fragmentation dans le ventre la nuit 23h30 sur la place de Tajrish Square a Téhéran, ce jeune qui avait été interpellé et gardé 15 jours en prison puis relâché, n’avait pas osé dire a sa famille qu’il avait été atrocement torturé. Courageusement il était retourné manifester sa colère il en est mort.

Listes de personnes iranien-nes assassiné-es, arrêté-es ou disparu-es a cause et par la police et les bassij’s , ces chiffres ne sont pour l’instant que provisoire et nous n’avons pas toutes les données des chiffres de toutes les villes du pays, malgré le travail de diverses Ong internationales en contact avec la résistance

Voir ici la liste des personnes victimes des crimes et des exactions du régime

http://shooresh1917.blogspot.com/2009/07/list-of-killed….html

Ahmadinejad et Khamenei doivent êtres jugés comme des criminels contre l’humanité

Les Bassij’s et la police anti émeutes motocycliste de ce régime doivent êtres jugés comme des criminels contre l’humanité

Les Bourreaux de la Vevak ceux qui violent, passent a tabac , torturent et tuent les Pasdarans ou gardien de la « révolution » , les miliciens libanais du Hezbollah qui opérent habillés et « camouflés » en uniformes de la police iranienne depuis le début des éventement s, doivent êtres jugés comme des complices des crimes contre l’humanité de Ahmadinejad et Khamenei