Réflexion et débat à partir de l’ouvrage « La revolucion traicionada, la verdadera historia de los amigos de Durruti » (Editorial Virus, 2003, non encore traduit en français) dans lequel Miquel Amoros revient sur le rôle des Comités de la CNT catalane dans le “retour à l’ordre” qui a suivi la révolution de 1936. D’importantes questions sont posées par ce texte. Un exemple parmi beaucoup d’autres : une certaine vision du fédéralisme n’est-elle pas nuisible à l’élan révolutionnaire ? Nous pensons, en tant que militants anarchosyndicalistes que la Révolution espagnole est un événement qui permet d’illustrer le débat fondamental entre une conception verticale de la société et une organisation horizontale, entre « pouvoir sur » et « pouvoir faire ». Un débat qui doit intéresser tous les militants libertaires.