Iran le bilan de la répression s’alourdis
Catégorie : Global
Thèmes : Répression
Encore plus de personnes tuées ou dont on craint qu’elles ait été tuées
Yaqoob Barvaieh, 27 ans, né à Ahwaz est mort le 14 juillet à l’hôpital. Il avait reçu une balle le 25 juin. Un bassidji lui a tiré dessus depuis le toit de la mosquée Lowlagar à Téhéran. Il était étudiant en arts.
Taraneh a été arrêtée avec des centaines d’autres le 19 juin 2009. Depuis sa famille ne sait pas où elle est. Selon un rapport récent, trois semaines après sa dispparition, sa mère a été contactée par un appel anonyme d’un agent du régime disant qu’elle aurait été hospitalisée à l’hôpital Khomeini de Karaj suite à une rupture de l’utérus. Sa famille est allée à l’hôpital mais ne l’a pas trouvée. La famille indique que certaines infirmières se souviennent d’une femme dont l’utérus était déchirée mais qu’elle a été emmenée toujours inconsciente.
L’appel anonyme disait qu’elle aurait tenté de se pendre en prison à cause de la perte de son honneur. Selon un témoin qui a été arrêté avec elle, elle a été détenue dans les environs de la rue Shariati à Téhéran. “Les forces de sécurité nous ont violentés physiquement et psychologiquement. Certains d’entre nous ont été transférés à la prison Evin et quelques autres libérés. Son interrogatoire a duré plus longtemps que pour les autres ; elle était très belle avec des yeux verts. Alors qu’ils nous ont libérés et en ont transféré d’autres, ils l’ont emmenée. Elle n’était pas autorisée de contacter sa famille.” Le père de Taraneh souffre d’un problème au coeur et est sérieusement malade depuis la disparition de son seul enfant. La famille a été averti qu’elle ne devait pas mentionner que leur fille avait été arrêtée pendant les manifestations. On craint qu’elle ait été violée et assassinée.
La mère d’un des portés disparus a rapporté qu’elle a été emmenée dans un local froid au sud-ouest de Téhéran qui est d’habitude utilisé pour stocker des fruits et de la nourriture. On lui a montré des photos de centaines de morts pour qu’elle puisse identifier son enfant disparu. Cela a pris, dit-elle, une demi-heure, pour voir toutes les photos. La mère a dû passer entre deux piles de cadavres pour quitter le local. Si elle n’a pas identifié son enfant, elle dit s’être évanouie à la vue des morts, lorsqu’elle est revenue à elle, elle était dans la voiture. Pour qu’elle identifie son fils, on a aussi montré à la famille de Sohrab Arabi 20 à 60 photos de morts.
On rapporte qu’un des corps rendu à sa famille était recouvert de ciment. La famille pense que c’est pour masquer des preuves de torture.
Nima Namdari, une blogeuse, a dit que Behzad Mohajer, son oncle âgé de 47 ans, est porté disparu depuis le 15 juin et qu’il est impossible de retrouver sa trace.
Ces dernières semaines, il y a une augmentation des exécutions par le régime. Beaucoup craignent que des manifestants emprisonnés et des prisonniers politiques soient exécutés sous prétexte de crimes comme le trafic de drogue.
Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, 15 juillet 2009
traduction d’aprés
http://worker-communistpartyofiran.blogspot.com/
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