Les autorités du gouvernement de facto du Honduras ont informé ce lundi que plus de 800 personnes ont été arrêtées pour avoir violer le couvre-feu imposé au pays. Les arrestations ont eu lieu après la manifestation de dimanche.

La plupart des manifestants ont été arrêtés à Tegucigalpa, capitale du Honduras.

On estime qu’autour de 200 mille honduriens se sont mobilisés ce dimanche vers l’aéroport de Tegucigalpa pour appuyer le retour du président constitutionnel renversé, Manuel Zelaya.

Cependant, les Forces Armées ont bloqué la piste et l’avion dans lequel se trouvait Zelaya avec une délégation de l’Organisation des États Américains (OEA) n’a pas pu atterrir.

Les milliers de personnes qui manifestaient en faveur du retour de Zelaya ont été réprimés par les troupes des putschistes. Au moins deux personnes ont été tuées.

Pour cette raison, le gouvernement de facto a avancé le couvre-feu qui est en vigueur depuis le moment du coup d’Etat. La mesure est maintenant en vigueur de 18h30 jusqu’à 5 heures du matin.

Le membre du Comité de défense des Droits de l’Homme du Honduras, Andrés Pavón, a déclaré à YVKE Mondial que des francs – tireurs ont fait feu contre les manifestants dans la manifestation de dimanche.

Pavón a aussi affirmé que la répression des militaires a commencé alors qu’aucun affrontement n’avait lieu avec les manifestants.

Le Front National contre le Coup d’État du Honduras a réalisé durant l’après-midi de ce lundi de nouvelles manifestations en défense de la démocratie et pour la restitution du président constitutionnel, Manuel Zelaya Rosales.

Le peuple hondurien maintient les mobilisations qui ont commencé le dimanche 28 juin après le Coup d’État.

Le dirigeant syndical, Angel Alvarado, a exprimé ce lundi à la télévision vénézuélienne que le peuple hondurien continue de réaliser des manifestations et des marches à Tegucigalpa.

Alvarado a précisé que est toujours en vigueur la grève générale, surtout dans les institutions gouvernementales. Et il a affirmé que la résistance continuera jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel.

D’un autre côté, l’Organisation des États Américains (OEA) a suspendu le Honduras du système interaméricain. C’était ce dimanche après l’expiration du délai de 72 heures octroyée au gouvernement de facto pour restituer Zelaya dans ses fonctions.

Agence Pulsar, 06 juillet 2009.

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