Honduras : l’armée empêche l’avion du président d’atterrir
Catégorie : Global
Thèmes : Répression
L’Armée du Honduras a déployé des véhicules sur la seule piste d’atterrissage de l’aéroport international de Tegucigalpa quand l’avion du président renversé Manuel Zelaya s’apprêtait à atterrir. Devant l’impossibilité de descendre au Honduras, le mandataire s’est dirigé à Managua d’où il parlera à la présidente argentine, Cristina Kirchner et au mandataire équatorien, Rafael Correa, qui se trouve au Salvador. Les troupes honduriennes ont violemment réprimé les partisans de Zelaya, faisant au moins deux morts et dix blessés.
L’armée réprime les plus de cent mille partisans de Zelaya
Zelaya a parlé à la chaîne de télévision Telesur depuis l’avion qui survolait l’aéroport et a manifesté que l’atterrissage était impossible et qu’il avait été dit aux pilotes que l’avion allait être « intercepté par la force aérienne ».
Dans les images que Telesur a émis en direct on peut observer plusieurs véhicules peuvent être observés sur la piste de l’aéroport de la capitale hondurienne où avait l’intention d’atterrir l’avion qui emportait à son bord Zelaya et le président de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Miguel D’Escoto. On pouvait aussi voir des soldats sur les pistes.
Zelaya a signalé dans ses déclarations qu’il pense se réunir avec les membres de la commission – intégrée par du secrétaire général des OEA, José Migual Insulza, et les présidents de l’Argentine, Cristina Kirchner, du Paraguay, Fernando Lugo, et de l’Équateur, Raphaël Correa—qui est au Salvador.
Quelques secondes avant que ne parle le mandataire du Honduras, qui essayait de revenir dans son pays, le pilote vénézuélien de l’avion a indiqué que l’atterrissage lui avait été refusé.
De plus, il a commenté qu’il était « impossible d’atterrir dans ces conditions », en raison de la présence de véhicules sur les pistes.
« Ils ne vont pas empêcher que nous faisions tout ce que nous devons faire », a dit Zelaya à Telesur.
Moins d’une heure auparavant, Zelaya avait fait appel au chef de l’État-Major Conjoint des Forces Armées honduriennes, Romeo Vásquez, pour qu’il retienne les troupes qui réprimaient les manifestants.
Dans des déclarations au canal de télévision depuis l’avion, Zelaya a affirmé qu’il va « sans armes et pacifiquement à dialoguer » et a demandé au général Vásquez de retenir « lei massacre », en étant informé par Telesur des tirs et des morts à Tegucigalpa.
« Le peuple est dans les rues. Retenez ces troupes général (…) Retenez ce massacre », a déclaré le président renversé il y a une semaine par les militaires.
Pagina/12 (Argentine), 05 juillet 2009.
http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-127791-200….html
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