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Au même moment, des militaires du Honduras sont également posté à chaque poste frontière.

Au principal point de passage avec le Honduras, la frontière de las Manos, un nombre important d’organisations sociales, sous la coordination de La Via Campesina, interpellent la population, afin qu’elle ne craigne les putschistes et continuent à se mobiliser pour exiger le retour du président Mel Zelaya.

Des centaines de camions restent bloqués à la frontière, ce qui contredit clairement les informations transmises à la population par les média du Honduras selon lesquelles le pays est calme.

Les média nicaraguayens sont également présents aux frontières pour informer, sans censure, de la réalité des événements en cours.

Pendant ce temps, des compagnons de La Via Campesina et de l’ensemble du mouvement social continuent d’arriver et se joignent à la journée de solidarité et de lutte contre le Coup d’Etat perpétré par les militaires et les membres de l’oligarchie hondurienne.

Cet après-midi, une réunion doit évaluer les actions déjà réalisées et définir les actions qui seront conduites dès demain, alors que la venue de Mel est annoncée à Tegucigalpa.

Source

Via Campesina Nicaragua