Surveillance d’état en Iran

A l’heure où nous écrivons, le destin du peuple iranien reste indécis. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : la technologie compte. L’internet peut être à l’origine d’un profond changement vers une communication plus démocratique, mais l’internet peut en même temps être l’outil le plus efficace jamais créé pour la surveillance de masse.

Le 23 juin, le Wall Street Journal rapportait que, peu avant les élections, le gouvernement iranien avait installé des systèmes de surveillance fournis par Nokia et Siemens, des systèmes capables de tracer les usages internet de tous

Actuellement, ces deux aspects, démocratie et surveillance, sont indissociables. Les nouveaux médias sociaux gagnent en force, et sont également construits sur le modèle économique de la surveillance. L’internet gagne en force, et est également construit sur des protocoles non sécurisés qui permettent la surveillance de masse de nos usages et de nos relations sociales.

Il est encore bien trop tôt pour tirer des leçons des événements de juin en Iran. Mais ici, les oiseaux de riseup se tournent et se retournent la nuit dans leur nid avec cette question : De quelles infrastructures de communication nos mouvements sont-ils devenus dépendants, et ces systèmes peuvent-ils être retournés contre nous ? Trop souvent les perspectives sont sinistres. Mais ne désespérez pas encore ! Nous, et avec nos camarades techos du monde entier, travaillons dur pour créer de meilleurs outils et de meilleures infrastructures.

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