[paris] suite manif samedi 24 janvier : mercredi 6 mai : procÈs de 7 des 15 inculpÉ-e-s
Category: Global
Themes: Anti-terrorismeRépression
***MERCREDI 6 MAI : PROCÈS DE 7 DES 15 INCULPÉ-E-S SOLIDAIRES DES INCULPÉ-E-S***
///SOYONS NOMBREUX-SES MERCREDI 6 MAI A 9H00 À LA 24-1ÈME CHAMBRE DU TGI DE PARIS MÉTRO CITÉ POUR EXPRIMER NOTRE SOLIDARITÉ///
Samedi 24 janvier avaient lieu une série de rassemblement et de manifestations partout en France – dans le cadre des 10 jours contre l’antiterrorisme, et de la semaine internationale de solidarité avec Isa (inculpée sous régime antiterroriste).
Une manifestation avait lieu à Paris-Barbès, à 15h. Mais alors qu’un cortège de quelques deux cent personnes était en train de se former, les gardes mobiles l’ont immédiatement encerclé et ont chargé a deux reprises. Près de 120 personnes ont été interpellées, subissant un contrôle d’identité de plus de 4h dans divers commissariat de la ville. 15 personnes ont été choisies de manière arbitraire pour rester en garde à vue et passent en procès.
///SOYONS NOMBREUX-SES MERCREDI 6 MAI A 9H00 À LA 24-1ÈME CHAMBRE DU TGI DE PARIS MÉTRO CITÉ POUR EXPRIMER NOTRE SOLIDARITÉ///
Les autres passeront en procès le 8 juin. A suivre…
quelqun a des info ?
la proc a demandé sans grande conviction du sursis
leur chef d’inculpation est “attroupement illicite en bande armée” (ou un truc dans le genre)
ceux du procès futur (8 juin) sont en plus poursuivis pour des violences
article juste dans la description de la ligne de défense adoptée
et faux sur l’objet de la manif
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Sept étudiants jugés pour une manifestation pro-Julien Coupat
LE MONDE | 07.05.09 | 14h28 • Mis à jour le 07.05.09 | 14h28
Sept étudiants présentés comme membres du “mouvement autonome” ont été jugés, mercredi 6 mai, à Paris pour “refus de dispersion” et “participation à une manifestation non autorisée”, le 24 janvier, en faveur de Julien Coupat, incarcéré depuis novembre 2008, dans l’affaire des sabotages à la SNCF. “Il y avait des cagoules ? Des vociférations ?”, a interrogé la procureure, qui a requis “une peine qui ne dépassera pas le sursis”. Les prévenus se sont décrits comme des témoins. Irène Terrel, leur avocate – et celle de Julien Coupat – a dénoncé une “incrimination qu’on n’utilise qu’en des temps troublés”. “Un sursis pour se promener dans la rue, c’est énorme, a-t-elle ajouté. Ils ne sont accusés ni de violence, ni d’outrage ou de rébellion, de rien.” Décision le 10 juin.
Isabelle Mandraud
Article paru dans l’édition du 08.05.09
le chef d’inculpation étais “seulement” attroupement malgré les sommations…