JEAN-MARC ROUILLAN ENFIN HOSPITALISE !

Jean-Marc Rouillan est hospitalisé depuis le 6 mars dans l’Unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI), au sein de l’hôpital nord de Marseille, sans doute pour une pneumopathie.

La très nette dégradation de son état de santé, si elle avait alarmé ses proches depuis plusieurs semaines, n’avait pas été sérieusement prise en compte par la direction de la prison des Baumettes. Les réponses médicales apportées par celle-ci à ses douleurs et à ses troubles furent de toute évidence insuffisantes. En l’absence de tout diagnostic sérieux, ces soins ne pouvaient en aucun cas empêcher l’aggravation de sa maladie, voire ils ont pu masquer le développement d’une pneumopathie. En réalité, son état exigeait une hospitalisation immédiate dans un service disposant de moyens diagnostiques et thérapeutiques correspondant à la gravité et à l’urgence de son cas.

Il a fallu une intervention de l’extérieur pour que l’administration accepte enfin, sous la pression, de le transférer à l’hôpital. Un ami médecin qui avait pu l’examiner avait en effet adressé à l’autorité pénitentiaire un certificat établissant que son maintien dans ces conditions de détention mettait la vie de Jean-Marc Rouillan en danger.

Notre alarme était donc fondée. Comme nous l’avons développé dans notre précédent communiqué (“Situation alarmante de Jean-Marc Rouillan, poursuite de l’acharnement judiciaire contre Georges Cipriani”), ces événements auront une fois de plus révélé la violence exercée contre les militants révolutionnaires emprisonnés et la nécessité de rester vigilants pour les défendre face à la vengeance infinie de l’État.

Libération immédiate de Jean-Marc Rouillan !

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
Paris, le 8 mars 2009

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