Criminalisation des organisations et mouvements sociaux au pérou
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes salariales
(source : http://civilizacionsocialista.blogspot.com/, traduction : rédaction de Futur Rouge)
Le Parti Communiste Péruvien s’oppose avec énergie la misérable campagne de poursuite contre 13 dirigeants de la gauche avec l’argument incohérent de collaborer avec le terrorisme international
Nous rejetons l’ordre d’arrestation des dirigeants d’opposition
Halte À LA CRIMINALISATION DE LA PROTESTATION POLITIQUE ET SOCIALE
Le Parti Communiste Péruvien repousse avec énergie la misérable campagne de poursuite contre 13 dirigeants de la gauche sur qui s’est traduite par un mandat d’arrestation sur le leader de l’opposition Ollanta Humala avec l’argument incohérent d’être impliqué dans la collaboration avec le terrorisme international, cette partie de chasse a été découverte par le quotidien La Primera à la veille de la réunion de l’APEC en novembre.
Une action policière qui met en lumière le processus accéléré de criminalisation et la poursuite des luttes politiques et sociales au milieu de la corruption qui ronge les entrailles d’un régime peureux de la juste protestation populaire aux effets de la politique économique et de la crise internationale.
L’ « engagement » du Premier Ministre Yehude Simon dans un entretien personnel avec des dirigeants communistes vendredi passé, 5 décembre, pour faire la lumière sur cet imbroglio répressif conçu par le Service de Renseignements du Ministère de l’Intérieur contre les partis politiques de gauche, n’a été qu’une promesse verbale et a disparue devant , la décision politique des plus hautes sphères du gouvernement qu’Alan García Pérez dirige.
Le sinistre mandat d’arrêt, lancé le 24 décembre, est dirigé contre Renán Raffo Muñoz, dirigeant de la Commission Politique du Parti Communiste Péruvien, Alberto Moreno Rojas, Secrétaire général du Parti Communiste du Pérou Patria Rouge, Nicolás Olmedo Auris Melgar, Vice-président de la CGTP, Jorge Luis Jaime Cárdenas, Julio Isaías Céspedes Olórtegui, Yen Amadeo Campos Cuadrao, Luis Gastón Marquina Hernández, Luis Alberto Benites Jara, un dirigeant national du Peuple Unido-UPP, Eder Gerardo Cava, de Jacinto Cunia García, Rogger Abel Taboada Rodríguez et Felícita Cueva Capa.
Le Parti Communiste Péruvien, en même temps qu’il dénonce cette campagne fasciste d’un régime répressif, exprime sa solidarité ferme les dirigeants de gauche, les nationalistes et les acteurs sociaux de l’opposition, et réaffirme, exige, la fin de cette politique, et demande le respect des libertés démocratiques et des droits civils et du travail.
Il lance un appel aux organisations du mouvement populaire dans leur ensemble pour unir leurs forces afin de mettre fin à cette politique répressive du gouvernement. En même temps il renouvelle l’appel à toutes les forces progressistes de l’Amérique Latine et du monde pour se solidariser avec les camarades victimes de la répression et avec les luttes du peuple péruvien, ce qui leur donnera plus d’énergie
Lima, 24 décembre 2008
Commission Nationale de Presse et de Communications du Parti Communiste Péruvien
(Le Parti Communiste Péruvien, est un parti différent du PCP maoïste NDLR)
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