FSL SLA :
– 145 rue Amelot 75011 Paris
fsl-sla.eu.org

Les débats, discussions, concerts, expositions, vidéo, etc.

{Nous refusons que les débats se limitent à une prise de parole d’experts -auto désignés- de la « tribune » délivrant la vérité. Quand nous proposons des « débats », nous voulons dire que nous serons très attentifs à ce que chacune et chacun puissent s’exprimer, nous invitons donc, les participant-e-s à prendre la parole. Nous pensons aussi que le terme « débats » implique la présentation d’expériences différentes et l’acceptation de toutes et tous à entendre des opinions parfois divergentes,…

Du vendredi 14 au dimanche 16 à Saint- Ouen, nous avons réservé une salle de débats libres. Sa gestion se fera sur place en fonction des demandes faites par les participants au FSL.}

Mardi 11 novembre

– Espace Louise Michel, 42 ter rue des cascades 75020 Paris. Métro Jourdan

De 14h00 à 19h00 : Expo Photos sur le Chiapas et la révolte en Kabylie, Tables de presse, tables rondes et projection de film sur magnétoscope toute la journée.

– Atelier d’art populaire, 49 bis, rue des Cascades 75020 Paris. Métro Jourdan

De 14h00 à 18h30 : Exposition de calaveras et gravures de Nicolas DEJESUS.

– Studio de l’Ermitage : 8, rue de l’Ermitage 75020 Paris. Métro Jourdan

De 14h30 à 19h00 : Projections de films suivie de discutions.
* Paroles zapatistes contre l’injustice 26mn (2002)

* Les caracoles zapatistes 26mn (2003.

* Messages kabyles 51mn (2001)

De 20h00à 23h00 : Musique kabyle et latino avec Ali et Bato loco.

– Anarchistes en 2003 !

20h00 : Ce que veulent les anarchistes. Débat au Forum Léo Ferré, 11 rue Barbès à Ivry (M° Pierre Curie)

Mercredi 12 : dans le cadre de la journée « droit des femmes »

20h00 : Sexisme, homophobie, lesbophobie, transphobie, biphobie…Quelles luttes aujourd’hui ?

Aujourd’hui, les inégalités entre hommes et femmes, et les discriminations liées à l’orientation ou l’identité sexuelles sont toujours insupportables. Les femmes assument toujours l’essentiel des tâches ménagères, elles sont plus touchées par le chômage et la misère, victimes de la violence masculine, et la société continue de glorifier le sacro-saint modèle du couple hétérosexuel monogame avec enfants. Les luttes contre les pubs sexistes, contres les normes sexuées, pour les droits des transgenres, pour la reconnaissance de la parentalité des gaies et lesbiennes… ont en commun la remise en cause du patriarcat et des rôles traditionnels des sexes. Une nécessité !

92 rue d’Aubervilliers, Paris 19è (M° Stalingrad ou Riquet)

Jeudi 13

Débats sur les luttes du Printemps – été 2003, bilan et perspectives, quelle place pour le syndicalisme de lutte de classe ? Quelle place pour l’anarcho-syndicalisme ?

20h00 : 33 rue des Vignoles Paris 20è. (M° Avron ou Buzenval)

Vendredi 14 : St Ouen, 27 rue Godillot

– 14h00 quatre débats en parallèle :

* Criminalisation de la misère et apartheid social

Depuis la crise des années 70 se met en place un Nouvel Ordre Mondial qui a vu son accélération à la suite de la chute du mur de Berlin et de la guerre du Golfe. Mondialisation, développement séparé ou apartheid social, différencialisme deviennent les vecteurs dominants de cette évolution du capitalisme ; évolution qui induit une nouvelle période dans l’histoire du capitalisme.
« Quand ils cassent une usine, ils construisent une prison. Dès qu’ils ferment un hôpital, un bureau de poste, une école, ils ouvrent un commissariat ». Moins les gouvernements sont capables de résoudre les problèmes sociaux et la montée de la misère, plus ils ont besoin de boucs émissaires, plus ils votent des lois liberticides.

*Tchétchénie, Irak, Afghanistan, Palestine, Côte d’Ivoire :
Guerres, impérialisme et recolonisation du monde

Afghanistan, Irak, Tchétchénie, Afrique, Palestine… les grandes puissances ont de plus en plus recours à la guerre pour s’approprier les richesses de la planète. Pour la France, comme pour les autres puissances impérialistes, la raison d’État prévaut sur les droits des peuples. Quelles mobilisations, quels mouvements construire pour stopper les guerres, empêcher la recolonisation du monde et construire une alternative au capitalisme et à l’impérialisme ?

* Liberté de circulation et d’installation, la lutte des sans-papiers : avec le 9è collectif.

* Médias sans pub, sans dieu, sans maître, les expériences alternatives avec : Radio libertaire, Samizdat, Calle Lune, CQFD, Indymédia, Zaléa télé, etc.

– 18h00 trois débats en parallèle

* Pour un antipatriarcat révolutionnaire

D’Emma Goldman à aujourd’hui, des femmes et des hommes se battent à la fois contre le patriarcat et contre le capitalisme. Le premier régit toute la société et construit chaque individu selon le schéma de la domination des femmes par les hommes, de la féminité par la virilité… Omniprésent et autonome, ce système s’appuie sur le capitalisme fondé sur l’exploitation et le profit et le renforce (le temps partiel des femmes, l’esclavage sexuel…). C’est pourquoi, nous, anarchistes et féministes, nous pensons qu’il faut détruire à la fois le modèle marchand qui fonde notre société et la division de l’humanité en deux groupes inégaux qui justifie les discriminations actuelles.

* A quoi servent les services publics ?

A garantir l’égalité sociale de tous les citoyen-e-s dans le domaine du logement, des transports, de la santé, de l’éducation, de la culture, etc. Ils sont facteurs d’entraide et de redistribution égalitaire des richesses. Depuis quelques années, la privatisation des services publics est un fait : EDF, la SNCF, la Poste,… se comportent déjà comme des multinationales. Avec des opérations comme le Téléthon, « les pièces jaunes », les gouvernements remplacent l’égalité d’accès par la charité. Les anarchistes veulent développer les services publics égalitaires. Gérés directement par les salariés, les usagers, ils permettront aux citoyen(e)s d’être enfin maître de son avenir. Pouvons-nous concevoir un service public égalitaire, libertaire et gratuit sans Etat ?

* Espace autonome et changement social :

Qu’est-ce qu’un espace autonome ? Un lieu autogéré à la dimension tant sociale que géographique, oú se présente l’opportunité de mettre en pratique quelques alternatives positives à l’hégémonie de l’Etat ou du marché. Au cours de ce débat nous examinerons quelques unes des diverses formes que ces espaces peuvent prendre et la réflexion sur notre dépendance à l’égard de la société de consommation à laquelle ils nous invitent. Nous discuterons également de la pertinence de leur action dans un contexte local, de l’efficacité de leur engagement dans le sens d’un changement social. Nous verrons également comment optimiser la communication et la coordination entre ces différents espaces. Ce débat est proposé par deux espaces autonomes installés dans l’Etat Espagnol : Escanda en Asturies et Can Masdeu à Barcelone.

– 20h00 : Meeting du FSL et surprises musicales avec la Chorale « FMI »

Samedi 14 à St-Ouen

– 9h00 : trois débats en parallèle, début des projections vidéo (voir plus loin) et ouverture du salon du livre

* Environnement et productivisme

Le capitalisme tente de faire croire qu’il est en mesure de maîtriser la situation, de résoudre les problèmes écologiques qui se posent chaque jour de manière de plus en plus évidente. La seule question pertinente aujourd’hui est donc la suivante : la résolution des problèmes écologiques peut-elle, oui ou non, s’effectuer dans le cadre existant du système capitaliste ?

* Contre-sommet du G8 à Annemasse

Retour sur la mobilisation anti-capitaliste (ClaaacG8) et sur l’expérience autogestionnaire du village autogéré (Vaaag). Quel bilan et quelles perspectives pour le mouvement libertaire ?

* Autonomie et résistance des peuples indigènes au Mexique

Avec le Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte

Samedi : 13h00 manifestation du FSL

rendez-vous Place des Fêtes.

Samedi 20h00, trois débats en parallèle

* L’éducation populaire, comment mettre en place des pratiques et des projets oeuvrant à l’éducation égalitaire pour tous.

Echanges autours des expériences autogestionnaires, libertaires en France, Italie, Pologne, Allemagne et en Afrique. Quelle alternative au libéralisme en matière d’éducation, d’éducation populaire dans le cadre de l’école, dans nos quartiers, etc.

Avec des participants de l’Icem (pédagogie Freinet), de l’Ecole Emancipée,…

* La place du travail dans la société.

 » La dignité humaine n’est pas dans le travail salarié, parce que la dignité ne peut s’accommoder ni de l’exploitation, ni de l’exécution de tâches ineptes, et pas davantage de la soumission à une hiérarchie… »

* Comment lutter contre la marchandisation de la culture ?

« Avant de demander ce que coûtent les choses, demandons-nous d’abord ce qu’elles sont ». Sénèque. Avec des libraires, des intermittents, …

Dimanche 16 à Saint Ouen

– 9h00, trois débats en parallèle :

* Pratiques libertaires et luttes sociales

Faire grève c’est empêcher le système, son entreprise, son service de fonctionner, c’est toucher le porte feuille de nos patrons et du gouvernement. C’est aussi les remettre à fonctionner pour notre compte : salariés, usagers, citoyens,… Alors comment passer de la journée d’action à la grève générale et à la grève autogestionnaire ?

Plusieurs acteurs et actrices de l’année sociale seront présent-e-s pour introduire ce sujet. Libertaires, impliqués dans des expériences récentes de démocratie et d’action directe, mais d’appartenances syndicales différentes, ils présenteront plusieurs problématiques posés par les mouvement sociaux.

A savoir :
– Intérêts des assemblées générales, collectifs, et coordinations à caractère interprofessionnels qui ont vus le jour dans les derniers conflits sociaux. Ces organes sont ils les prémices de contres-pouvoirs durables ?
– Pratiques libertaires réalisées au sein d’un Comité de grève des enseignants.
– Les luttes sociales et le projet politique. Les idées portées par les derniers mouvements sociaux (l’idée de grève générale ; l’idée de partage de richesses ; l’idée « c’est la rue qui gouverne ») n’ont pas besoin de débouchés politiciens dans le cadre actuel des institutions étatiques et gouvernementales.
– La démocratie directe: non seulement une pratique qui est un moyen pour lutter mais également un des buts du projet social libertaire.
– Comment articuler la lutte pour la défense des acquis sociaux (sécurité sociale, retraites,…) et le projet économique et social libertaire ?

* Extrème-droite et populisme en Europe

Un peu partout en Europe, l’extrême droite gagne du terrain et s’impose comme un élément majeur de la vie politique, principalement à l’échelle nationale, mais aussi au niveau européen.

Qu’elle soit, comme en France, en Grande-Bretagne ou en Italie, l’héritière d’une tradition ou bien, comme dans les pays scandinaves ou en Allemagne, une émanation autoritaire, populiste et raciste des courants les plus à droite du paysage politique, l’extrême droite moderne, à la différence du fascisme, se caractérise par sa parfaite intégration à la fois dans la démocratie représentative et dans la société capitaliste jusque dans ses acceptions les plus libérales ‹ ce qui la rend d’autant plus dangereuse.

Face à cette situation, qui laisse les tenants de la social-démocratie dans un certain désarroi, il convient de réfléchir ensemble, afin d’une part d’estimer le danger que représente l’extrême droite à sa juste valeur et d’autre part de rénover l’antifascisme radical, qui doit rester à notre sens un axe important de la lutte anticapitaliste.

* Laïcité, religion,…

Nous sommes atterrés de voir des individus soumettre leurs désirs, leurs projets, leurs aspirations, leur volonté -en un mot leur liberté- aux préceptes et aux commandements élaborés et imposés par des hiérarques au nom d’une Idole. L’idée de Dieu implique l’abdication de la raison et de la justice humaine, elle est la négation de la liberté et aboutit nécessairement à l’esclavage des femmes, des hommes tant en théorie qu’en pratique.

– 14h00 :

* Altermondialisme ou anticapitalisme ?

Certains tentent de nous faire croire qu’il existerait un capitalisme moins sauvage, plus humain. L’objectif des luttes ne serait plus l’éradication de la misère et de l’injustice, mais simplement de rendre plus supportables : les inégalités, le chômage, la guerre, les politiciens, l’injustice quotidienne. D’autres futurs sont possibles, mais pas dans le cadre de l’économie basée sur les profits, pas sous la coupe des Etats, des religions, des armées, autant d’outils d’oppression et de répression. Alors, rupture ou réajustement du système ?

* Mobilité, liberté de circulation et transports gratuits.

Le contrôle de la mobilité est un enjeu central pour les dominant-es. Ces dernières années, nombre de luttes ont porté en elles la volonté de se déplacer librement : collectif transports gratuits, sans-papiers, anti-sécuritaire, gens du voyage, lutte contre les prisons… bref, se battre pour la liberté de circulation traverse nombre de luttes… et sera l’occasion de réfléchir à ce que ces luttes, sur des thèmes bien
particuliers, peuvent partager pour porter une même revendication : la liberté de circulation.

* Luttes des contre la précarité ?

Echanges d’expériences avec les nombreux collectifs qui luttent contre cet esclavage moderne.

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L’espace vidéo : samedi 15 et dimanche 16 novembre à St Ouen

Environ vingt heures de court métrages, films, reportages, fictions, interviews,… viendront compléter, illustrer, concrétiser les débats qui se tiendront lors du forum et du salon du livre. Après la projection de chaque film, une salle sera mise à disposition des spectateurs afin de débattre de la projection.

Le salon du livre

N’est-il pas temps de forcer la voix, d’écouter les auteurs « vraiment différents », d’aider les éditeurs dignes de ce nom, d’en finir avec cette vulgarité tirée à des milliers d’exemplaires. Nous nous battons pour un monde débarrassé du salariat, où chacun et chacune pourra s’adonner à la poésie, à la musique ou à l’amour se découvrir guérisseur, écrivain, ténor ou pâtissier. Tant de goûts révélés, d’aptitudes épanouies rendront la vie plus diverse et plus riche. (Librairie l’Insoumise – Rouen)

Journaux, revues, magazines, brochures, livres, bande dessinée, vidéo, CD audio,… plusieurs dizaines d’éditeurs, petits, moyens et grands seront présents lors de ce deuxième salon du livre anarchiste. De nombreux auteur-e-s, participeront à des débats, des tables rondes, des émissions sur Radio libertaire.

Samedi 15 Manifestation du FSL

Rendez-vous à 12h30, place des fêtes (M° Place des fêtes) Paris 19è

Concerts :

– Mardi 11 novembre 20h00 : surprises musicale au studio de l’Hermitage (entrée libre)
– Vendredi 14 novembre 20h00 : Chantons avec la Chorale du FMI (St Ouen)
– Dimanche 16 17h00 – 22h00 au CICP, 21ter rue Voltaire paris 11è (M° Boulets Montreuil).

Avec la participation de : Grilles d’égout (Punk) ; Irie revolts (Reggae, raga, hip hop) La Réplique (chansons françaises, rock,…). Entrée 5 euros en soutien au FSL.

Les expositions :

– L’image de la Femme dans la publicité
– les affiches anarchistes de la révolution espagnole (1936 1939)
– la Commune de Paris
– les manifestations et les grèves du printemps 2003
– …

Des expositions seront présentées à St Ouen, au 42 rue des cascades (du 3 au 11 novembre), au Forum Léo Ferré (Ivry)

Radio Libertaire 89.4 Mghz:

Du 10 au 16 novembre Radio Libertaire mobilise l’ensemble de ses émissions autour du forum social et salon du livre. Elle aura sur place un studio afin de rendre compte des débats et de faire parler en direct des participant-e-s. Des bulletins d’informations sur le FSL seront diffusés toute la semaine.

Entrée libre, restauration autogérée et espace enfants :

Le FSL et le salon du livre ne bénéficient d’aucune subvention, pourtant son accès sera libre. Nous comptons sur la responsabilité de tous les visiteurs et visiteuses pour soutenir notre initiative à hauteur des moyens de chacune et chacun.

Dans la continuité du village autogéré (VAAAG) du contre-sommet d’Annemasse ou du Larzac, la restauration sera autogérée, à prix libre et végétarienne. Un « espace enfants » autogéré est prévu à Saint Ouen.

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Où ? :

Les Vendredi 14 (à partir de 14h00), Samedi 15 et Dimanche 16 (jusqu’à 16h00). Le FSL et le salon du livre se tiendront au : 27 rue Godillot – Saint-Ouen (93)

Métro : Mairie de St-Ouen (ligne 13) et six à dix minutes à pied (prendre rue du D. Bauer)

Ou

Porte de Clignancourt (ligne 4) puis Bus lignes 166 ou 255 : arrêt Godillot.

Voiture : Sortie périphérique : Porte de Clignancourt ou Porte de Saint-Ouen

Renseignements :

– CNT : 33 rue des Vignoles (75020 Paris)
– Librairie Publico : 145 rue Amelot (75011 Paris)
– Librairie Quilombo : 23 rue Voltaire (75011 Paris)
– CICP 21 ter rue Voltaire.

Souscription :

Conformément à nos principes, nous financerons cette semaine par nos propres fonds. Nous refusons toute participation -au FSL- de ceux que nous combattons tous les jours : Elus, Patrons, Ministres, publicité, …). Nous ouvrons une souscription pour subvenir à dépenses, cela permettra à chacune et chacun d’entre nous de participer activement du FSL et du SLA. Envoyer vos contributions à Publico 145 rue Amelot 75001 Paris (chèques à l’ordre de « PUBLICO-FSL-SLA »).