Au cours du tractage, la police et les agents du communautaire n’ont pas tardé à réagir devant toute la lucidité des propos diffusés. Jeudi à Saint-Michel, après avoir été intimidés par un travailleur social, des éléments de HØ ont été fouillés et détenus provisoirement. Les flics ont passé les menottes à l’un d’eux pour des tickets impayés. Vendredi, les motherfucking cops, avertis par la direction et le personnel communautaire d’une école secondaire, ont procédé à trois arrestations au parc Henri-Bourassa, lieu où le jeune Fredy Villanueva a été assassiné de trois balles par un tireur fou. Les militant-es ont alors été intimidés par dix policiers envoyés sur les lieux en moins de cinq minutes. Tous les tracts ont été saisis. La police a menacé d’arrêter immédiatement quiconque distribuerait à nouveau ce pamphlet. Elle a aussi laissé entendre que des accusations pourraient être portées à posteriori.

L’exercice a permis de constater à quel point la population de Mtl-Nord est sous haute surveillance. L’atmosphère paramilitaire entretenue par les flics explique en bonne partie la réaction positive que le tract a suscitée là-bas. Il est à noter que la police ne respecte pas ses propres lois en ce qui a trait à la liberté d’expression, de réunion et d’association. C’est pourquoi nous appelons les camarades à faire circuler le tract aussi largement que possible et à soutenir HØ dans un éventuel procès politique.

Hors-d’Øeuvre