Pour de nombreux militants, il est plutot évident que ce camarade était visé parce qu’il était actif dans la grève contre la privatisation de l’université. La police en l’interpellant et en le gardant 24 heures en garde à vue, a cherché à casser la grève en faisant peur et en criminalisant le mouvement.

Des centaines d’étudiants et quelques travailleurs avaient manifesté pour réclamer leur libération mais n’avaient pas pu approcher le commissariat entouré de CRS.

Les témoignages des policiers au procès étaient tellement peu précis qu’il n’a été seulement retenu que l’outrage à agents. Une peine de un mois de sursis a été demandée. Le jugement sera rendu le 6 février 2008.