Répression judiciaire à la Sorbonne

Communiqué du Comité de grève de la Sorbonne, ce vendredi 7 décembre 2007

Le 16 novembre suite à une décision d’assemblée générale les étudiants de la Sorbonne se sont rendus au Conseil d’administration de Paris 4 qui devait voter sa nouvelle composition, dans le cadre de l’application de la loi LRU. La présidence de Paris 4 a fait appel à la police qui a évacué les étudiants manu militari et a procédé à une arrestation arbitraire. Celui-ci après avoir été accusé de dégradation de biens publics a été relaché. Le jeudi 6 décembre un autre étudiant de Paris 4 a été convoqué au commissariat du 5ème arrondissement à dix heures. Il s’y est rendu et a été placé en garde à vue, celle ci a été prolongée de 24 heures, il y était encore ce vendredi 7 décembre à 17 heures.

Une plainte aurait été déposée par le rectorat pour dégradation de biens publics dans un bâtiment classé. Une délégation de personnels enseignants et non-enseignants et d’étudiants s’est rendue au rectorat afin d’exiger le retrait de cette plainte. Après avoir inspecté la porte soi-disant dégradée, la délégation n’a put observer la moindre dégradation. Cet étudiant risque jusqu’à 4 mois de prison avec sursis, pour un délit dont l’inexistence n’est plus à établir.

Nous dénonçons cet acte qui n’a d’autre but que de réprimer le mouvement étudiant en cours. Nous éxigeons le retrait de la plainte et l’arrêt des poursuites.