Selon le ministre la dette à l’égard de ces deux organismes avait commencé sous le gouvernement de Carlos Andrés Péres et le pays en supportait la charge depuis ce moment. Et se trouvait sous la dépendance des Etats Unis.

En effet, selon Wikipedia:

– « …les États-Unis disposent de fait d’un droit de veto sur les décisions du FMI. »
– La BM: « Une critique assez générale est de la trouver sous influence politique marquée de certains pays (notamment les États-Unis), qui en profiteraient pour faire avancer leurs intérêts. »

Par ailleurs, le FMI et la BM accordent leurs « aides » – aux intérêts exhorbitants, maintenant les pays qui les ont acceptées dans une misère qui accroît leur dépendance – moyennant des

« politiques d’ajustement structurel » (PAS), totalement néolibérales

: { » Parmi les mesures concrètes souvent exigées on trouve, l’ouverture du pays aux capitaux étrangers et au
commerce international, la libéralisation du marché du travail et la réduction du poids de l’État, c’est à dire la privatisation de nombreuses entreprises. L’économiste américain John Williamson a regroupé l’ensemble de ces idées sous le terme de « consensus de Washington », en soulignant qu’elles sont partagées par la plupart des grandes organisations internationales (Fond monétaire international, Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce*…) dont la plupart ont leur siège à Washington. »}

*Directeur Général: Pascal Lamy, Français et… (on ne rit pas) membre du Parti Socialiste, trésorier de Le Siècle, président de la Commission Prospective du MEDEF jusqu’en septembre 1999, participant régulier aux réunions du bilderberg.

Le Venezuela a donc retrouvé son indépendance économique. Et, par conséquent, politique.

Après l’Argentine récemment, à qui le tour?