Plus de 800 participant-es, 30 organisations signataires La lutte contre la ZAC Doulon-Gohards a passé un nouveau cap ces derniers jours. La mobilisation s’étend. Parmi les militant-es, comme parmi les habitant-es, à Nantes, en Loire-Atlantique et au-delà. Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à être déterminés à enterrer ce projet pour mettre un coup d’arrêt à la métropolisation et son amour du béton.

Samedi, plus de 800 personnes ont participé à cette journée pluvieuse, gadoueuse, joyeuse et déterminée !

Les promoteurs, bétonneurs, investisseurs et leurs alliés à Nantes métropole sont prévenus : si les travaux commencent, nous serons nombreux et nombreuses à répondre à l’appel pour sauver les Gohards !

Voici le récit de la journée:

La lutte contre la ZAC Doulon-Gohards a passé un nouveau cap ces derniers jours. La mobilisations’étend.

Parmi les militant-es, comme parmi les habitant-es,à Nantes, en Loire-Atlantique et au-delà. Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à être déterminés à enterrer ce projet pour mettre un coup d’arrêt à la métropolisation et son amour du béton.

Samedi, plus de 800 personnes ont participé à cette journée pluvieuse, gadoueuse, joyeuse et déterminée !

Les promoteurs, bétonneurs, investisseurs et leurs alliés à Nantes métropole sont prévenus :si les travaux commencent, nous serons nombreux et nombreuses à répondre à l’appel pour sauver les Gohards !

Samedi matin, arrivéees aux Gohards, nous avons découvert l’immense talus construit la veille pour nous empêcher d’accéder au terrain !

Pour construire cette butte, la métropole a fait creuser une tranchée, devenue une douve, puisque, comme on ne cesse de le dire et comme nous l’avons prouvé cette semaine, il y a plein de zones humides sur ce terrain.

Zones humides volontairement non inventoriées par la métropole alors que ce sont des puits de biodiversité ayant des vertus pour stocker et purifier l’eau. Les zones humides sont à protéger à tout prix.

Pour nous bloquer l’accès, la métropole est prête à détruire des zones humides !

Après le talus, ce sont les CRS qui ont bloqué les tracteurs des paysans venus soutenir la lutte. Plus malins que les hommes en uniforme, les tracteurs ont réussi à se faufiler et à rejoindre le terrain !

Leurs dents en fer ont rouvert un passage pour accéder au champ, de nouveau libéré. C’est la 2efois que la métropole tente de nous empêcher de nous rassembler pour sauver les Gohards. Àchaque fois elle se heurte à la détermination et la colère des habitantees.

Malgré la pluie, dès le matin, 500 personnes sont venues se joindre à la mobilisation !

Ensemble, nous avons construit la Maison de la Résistance et des Semences, avec une charpente en bois, des panneaux de paille, de l’enduit terre-paille, et un toit en tôle.

Cette Maison de Résistance entend bien résister au béton et à l’artificialisation sur ce champ et sur tous les autres de la ZAC. Cette Maison des Semences, c’est la préfiguration du contre-projet qu’on élabore pour reprendre notre autonomie alimentaire en sauvegardant et partageant les semences paysannes cultivées à Doulon. Portée par les travailleurs de la Direction Nature et Jardin, la CGT Mairie de Nantes revendique la création d’une ferme communale avec une maison communale des semences, pour nourrir les Nantais-es, de la crèche à l’EHPAD.

Il est bien entendu que toute entreprise mandatée par la métropole qui participerait à la destruction de cette Maison de la Résistance deviendrait la cible de nos prochaines actions.

Pour faire la démonstration de la présence de zones humides partout sur le terrain et pour offrir un refuge aux amphibiens, nous avons creusé une 2e mare, avec des écologues.

Après cette matinée pluvieuse et un repas chaud, un cortège de 400 personnes accompagnées des trois tracteurs et de la zbeulinette s’est élancé dans le quartier pour manifester contre le béton à Doulon et contre Lafarge. Partout dans le quartier, les habitant-es ont montré leur soutien à la mobilisation : applaudissements depuis les fenêtres, devant les paliers, klaxons d’encouragement, certain-es ont même rejoint la marche.

Pas de doute : tout Doulon est contre le béton et son monde !

Le cortège est allé jusqu’à l’usine Lafarge de Sainte-Luce pour visibiliser l’alliance écocidaire entre les projets d’artificialisation comme celui de Doulon-Gohards et le bétonneur criminel Lafarge.

Pendant ce temps-là, une partie des participant-es est restée sur le terrain pour construire les murs et le toit de la Maison de la Résistance et des Semences, finir de creuser une magnifique mare et élaborer le contre-projet pour Doulon et les Gohards.

La journée de samedi fut une incroyable journée de convergence des luttes.

La pluie n’a pas eu raison de celles et ceux qui luttent contre le béton. À Doulon, bâtisseurs, bâtisseuses des terres se mêlent aux naturalistes, aux habitante.es résistante.es, à celles et ceux qui mènent la vie dure aux bétonneurs, promoteurs, investisseurs et la métropole.

La lutte ne fait que commencer : rejoignez-nous pour les prochaines batailles
#NoZACaran