Normalité et militance
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Pour alimenter cette réflexion nous vous proposerons au cours des mois qui viennent des textes, des ressentis, pour alimenter ce débat et tenter, ensemble, de dépasser les impasses que nous nous imposons. Ce débat ne doit pas être interne au collectif de modération : vous-mêmes, emparez-vous de lui, écrivez sur le site, pour alimenter cette réflexion collective.
Le premier texte que nous vous proposons ne reflète pas nécessairement un consensus au sein du collectif, mais procède au désir de partager une réflexion. Si nous avons choisi ce texte, c’est qu’il invite à dépasser les visions binaires (salariat vs rmisme ; pouvoir vs contre-pouvoir ; norme vs déconstruction…) qui bien souvent nous coinçent dans des culs-de-sac sinon théorique, du moins pratique, et qui surtout nous empêche de vivre, de prendre en compte ce que nous vivons. Ce texte ne se présente pas non plus comme un manuel, mais comme une transformation de nos modes de perception. Bref, une invitation à la liberté…
Normalité et Militance :
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, de Simon, Janvier-Juillet 2006.
Extrait du texte :
« Il n’y a pas de système social qui ne fuie par tous les bouts, même si ses segments ne cessent de se durcir pour colmater les lignes de fuite » (Deleuze, Guattari, Mille Plateaux). Alors s’il est parfois nécessaire de fuir, ce sera pour rester en vie, refuser de se voir figer dans un rôle, enfermer dans des rapports et des normes, et préférer déterminer par nous-même notre manière d’être aux autres et à soi-même. Le défi est à la fois éthique et collectif. Nos émancipations s’élaborent grâce à notre capacité à nouer des liens et des complicités, à faire émerger du commun par des solidarités concrètes et des projets collectifs rupturistes. Il est plus que temps de bâtir les mondes où d’autres types de relations sont possibles
Simon
Si Indy Paris en faisait autant ce serait cool! Vous ne voulez pas leur balancer votre texte?! Ou je le fais directement…
J’ai commencé à lire mais j’ai rien compris, et ça m’a plutôt énervé ce ton hyper intellualisant… et franchement je sais qui c’est qui participera à cette discussion sur de telle base… en tout cas pas moi, désolé.
Et puis c’est tout de même un peu obscurs par rapport à vos interrogations, je ne suis pas de Nantes je ne vous connais pas et du coup je ne les connais pas.
Bref…
Salut
C’est moi qui avait proposé ce texte pour commencer la discussion. Certes ce texte il peut paraitre obscur parfois, mais je trouvais qu’il entrait en echo avec des choses que je vivais, dans ma vie et dans ma pratique militante. Il apportait des éclairages en me faisant voir les choses de manière différente, en posant des points de vue différent sur ma vie. Après si tu en as envie je veux bien en discuter avec toi soit ici sur les commentaires, soit par mail (sieste(at)riseup.net). Ciao
Peut-être pour aider à la lecture du texte en voici un autre qui introduit de manière très concrète (en le mettant en lien avec notre quotidien et nos problèmes quotidiens) la pensée de Deleuze et Guattari qui inspire le texte Rupture. Ce texte s’appelle la machine à gazouiller… Bonne lecture !…
Tchiqi
Après une journée aliénante, c’est difficile de lire du Deleuze ou du Foucault. De même que la militance participe au spectacle.
La question, ce n’est pas tant de savoir si c’est difficile après une journée aliénante de lire tel ou tel auteur, c’est de savoir si à toi, ça te parle à toi par rapport à ta vie, si à un moment donné une personne trouvera des trucs qui raisonnent chez elle… C’est pas très grave si ça ne parle pas à telle ou telle personne, elle trouvera surement ailleurs. Ce qu’on présente ici n’est pas le petit livre rouge de Mao ou la bible des chrétiens, un truc pour les masses à éduquer, la nouvelle vérités… Le léninisme ne nous branche que moyennement…
Plus généralement, ce qui est fatiguant dans la vie, c’est bien plus de faire des trucs qui ne nous parlent pas (comme la très grande majorité des situations de travail salarié) que de lire des trucs un peu plus complexe que les émissions de télé. A être à coté de ses pompes tout le temps (à être séparé de soi-même), on oublie souvent que la vie, ça peut être joyeux, vif, combatif, entreprenant et courageux, bref léger et vigoureux comme le printemps…
A ce titre, le cynisme est sûrement la chose la plus fatiguante qui soi…
Tchiqi.
Autour de moi je ne vois que le desert et celui-ci avance sans cesse. La fuite ? Pour allez où et pourquoi faire ? Le sens devient un non sens et cela mon quotidient me le démontre régulièrement. Que désire la collectivité ? La sécurité, donc le fascisme (pas forcément au sens des années 30 et 40).
le fait nouveau est la complexité, le tourbillon des sentiments, comme quand on voit maradona dribbler un adversaire sans penser à son ptit verre d’après match.
le peuple veut voir des beaux gestes, l’ordre régné dans les surfaces.
alors ? a la recherche là encor du mode demploi qui cherche le décousu pour couper le fil et retarder ton suicide ? ya pa qu’le cynisme qu’est fatiguant
On voit maintenant où cela mène d’avoir lu Negri et consorts. Les négristes ont besoin de trouver un nouveau sens à leur vie pour avoir l’illusion d’exister.
Je vois pas quelle est le rapport entre une volonté de « réflexion collective autour de la normalité (…) que nous produisons au sein de nos pratiques militantes. » et le fait de lire Negri ?
De plus, je comprend pas pourquoi certainE utilise la fonction commentaire pour parler d’autre chose que ce que la contribution invitait ? Pourquoi dans un sens les gens ne sont pas assez, j’ai envie de dire mature, pour comprendre que cet article invite a utiliser l’espace des commentaires pour mener une discussion sur le sujet proposé. Pourquoi la personne précédente ne publie-t-elle pas une contribution sur Negri (puisque ça à l’air d’être sa préoccupation du moment ? Pourquoi préfére-t-elle créer de l’impuissance collective plutôt que de reflexions ensemble ?
Je me demande aussi pourquoi celle/celui qui a publié le commentaire précédent essaie de définir les personnes qui invitent à la reflexion collective ? Peut etre que c’est que en définissant les autres on se définit soi-même en résumant alors les pratiques militantes a un espace de position, ou chacunE doit se faire une place et rester à sa place. Bref reproduire les pratiques et les modes de perception qui me semble, j’ai envie de me séparer, et ou plus généralement la rupture à laquelle le texte de simon invite.
ciao,
sieste
parce que c toi sieste qui semble définir ce que tu veux définir, c vrai kon avait oublié que ce media était le tien
lf
Mettre tout ce qui arrive dans des cases encore et encore… Activité qui rassure pour que rien ne bouge et s’assurer précisément que rien ne bouge, condition pour ensuite se délecter bassement de sa propre impuissance en puisant toujours plus profond dans le trou noir du ressentiement…
Facile et fatiguant….
Tchiqi.
pas sûr tchiqi que tomber soit facile une chute ça se travaille, c fatiguant certes comme l’optimisme éperdu que tu travailles, d’autres qui ne sont pas de ton bord juste en apparence travaillent l’espérance, on les appelle les « hommes politiques »
lf
salut,
l’OLS et l’OCL éditent courant janvier un gros hors-série de Courant Alternatif et de Offensive (60 pages…) sur le militantisme et l apratique politique révolutionnaire.
Quel rapport avec Nantes…?
Un article portera notamment sur le Local, lieu autogéré par des libertaires, organisées ou non, et par des non libertaires (puisque un éminent membre d’Emgann en faissait partie…), de 1993 à 1998. Donc une tranche récente de la vie ppolitique locale anti autoritaire.
Quoi d’autre..?
L’OLS s’est constituée en organisation politique à partir de 2003. Donc comment des camarades peuvent
aujourdh’ui ressentir le besoin de se lancer dans un fonctionnement collectif pour affronter la réalité et tenter de la changer..
PS: j’arrive pas à ouvrir le premier texte en pdf… Kesse ki fo fère?
Bonne continuation
Sieste et Tchiqi, lire Deleuze, c’est ça qui votre « impuissance ». Ou c’est seulement pour vous rassurer!
arrête de mastiquer des graines drieu, tu va finir dans une cage à picorer.
aprés avoir foutu la merde dans le milieu militant en ne sachant pas modérer des histoires sexiste avérées et imaginaires vous voilà en train de vous masturber le cerveau…OH les beaux révolutionnaires que voilà…Des années pour construire la convergence DES LUTTES ; des nuits sans sommeil pour créer du lien entre militant(e)s…MAIS allez y bouger concrétement pour la lutte où pour vous…PRENEZ LE RISQUE DE VIVRE…LA LUTTE C’est dans la rue et dans les têtes que ça se passe: « dans le coktail MOLOTOV il faut mettre du martini…. »
je connais des personnes qui ne participe pas à certains blablas futiles sur internet et qui agissent concrétement dans la lutte et dans leurs vies et ce sans le geuler sur tous les toits…l’anonymat permet beaucoup de choses;à part Gérald je ne vous connais pas! votre militantisme c’est peut être normalisé dans l’anonymat virtuel du net…vous m’avez fait pleurer de rage aujourd’hui votre embarras ne me réjouis pas ,il m’écoeure au delà de la lie….MARCO FEVAL.
Marco,
Que connaît-tu des personnes concerné-e-s? D’une part, il semble qu’on soit bien différent-e-s les un-e-s des autres et de l’autre que notre vie ne s’arrête pas au temps passé sur intenet. On peut faire aussi confiance aux gens pour qu’ils agissent aussi dans leur vie quotidienne pour lutter à leur manière sans brandir sans cesse le discours révolutionnaire…
Sur ce qui est « d’avoir foutu la merde dans le milieu militant en ne sachant pas modérer des histoires existes avérés et imaginaires », c’est peut-être aller un peu vite en besogne de nous (mais qui est ce « nous »?) coller une quelconque responsabilité dans cette histoire (s’il on considère qu’il y a eu faute ou erreur…)… IL me semble que cela est d’abord du à la difficulté d’inventer un espace public sur ce sujet, le sexisme préférant souvent se pratiquer dans les pratiques quotidiennes « privées » qui ne sont habituellement pas sujettes à questionnements « politiques »
Tchiqi.
Tchiqi.
Tu as raison :-je suis aller un peu vite pour coller une quelconque responsabilié dans cette histoire- Je ne vous connais pas- ce que tu dis sur le sexisme est trés juste…je pense qu’il serait constructif de débattre concrétement de ce sujet… comme je le soulignais l’anonymat permet beaucoup de chose et peut être aussi parfois n’importe quoi!des copains et des copines militantes se sont déchiré(e)s lors de ces histoires, des organisations se sont sciccionées… mais bon vous connaissez bien l’histoire et on s’écarte du sujet initial!je manie trés mal la didactique je ne suis pas un érudit car ma précarité fut une entrave à des études conséquentes;néanmoins je vais essayer d’être en adequation avec mes idées et pour commencer je ne vais pas monopoliser cet espace! Absent de Nantes pour quelques temps à mon retour j’aurais plaisir à converser réellement de ces sujets avec les copains et les copines qui le voudraient ….
Un instant, j’y ai cru. Puis, je me suis souvenu. Ce n’est pas la première fois que ce genre de moments de réflexion à lieu, dans votre petit monde. C’est peut-être la première fois que celà prend autant de place sur Indymedia, je vous l’accorde. Toujours est-il que, de temps en temps, vous vivez une crise d’auto-flagellation: « Comment se fait-il que nous, gentils militants, soyons devenus si mauvais, au nom de la Bonne Cause? ». Ces discussions sur « la normalité que nous produisons dans nos pratiques militantes » sont un des mécanismes de maintient de cette normalité. Comme le chrétien qui sort de confesse, vous sortirez de ces discussions la conscience en paix, en vous disant que celà ne recommencera plus, et celà recommencera.
ça calme, non?
votre petit monde que tu as l’air de bien connaitre …… tu cracheS ton venin camarade! comment veux tu que l’on se calme et que l’on est la paix !!!! QUELLES CONSCIENCES !!! QUELLES CONFIANCES!!!! VENDETTA UN SURNOM QUI EN DIT LONG !!!! Y A PAS DE GENTILLES ET DE MÉCHANTS MON AMI CE SERAIT TROP FACILE DE RESUMER TOUT çà avec ce type de clichés …….Y A DES CHANCES QUE CA RECOMMENCE AVEC CE TYPE D’ATTITUDE….. pour ce qui est de la chrétineries t’as l’aiR d’en connaitre un rayon….. TU TROUVES PAS ÇÀ STÉRILES ET AMÉRES COMMME GENRE DE COMENTAIRES …..maitenant je vais te dire pourquoi je prends la peine de te répondre c’est que je suis sure que tu ne tiendrais pas ce discours face aux copains et copines en tous cas face à certains et certaines d’entre nous….. pour éviter que çà recommence il faudrait peut être pouvoir analyser objectivement les causes qui ont provoquées ce bordel ….. Remarque tu étais peut être parti prenante vu la teneur de tes propos…. la normalité je ne sais pas ce que c’est et il est probable que demain je ne comprendrais toujours pas certains mécanisme et que çà m’explosera encore à la gueule ; néammoins je suis sure d’une chose c’est qu’il faudra encore lutter et construire la lutte avec les autres car seules on ne fait rien …..
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