Pour apporter des précisions à Erwan, la tactique employée pour la liquidation des langues jugées non-rentables au CIL est la même que pour la privatisation du Service Public.
Le Temps est là pour diluer le choc, le délabrement institué et organisé justifie les mesures qui sont prévues pour la disparition de l’enseignement public accessible à tous.

Vous voyez bien les profs, ils ne font rien :
Allez hop, 35heures de taf.
Ah les jeunes générations, les délinquants, de l’éducation sévère et un peu plus sérieuse !
Allez hop, envoyez les en Centres fermés !

Alors nous allons tous en pâtir d’abord les élèves, les profs aussi. Tous les crédits culturel de l’UFR de langues sont d’abord sucrés cette année, sans raisons.Plus rien, plus de rencontres, plus d’animations, plus de cinéma, plus d’associations d’étudiants.
Et le plan d’externalisation se met en place avec un dossier dont le vote est en cours au Conseil d’Administration de l’Université – en fin de semaine je crois. Les responsables concernés ne sont même pas conviés, ainsi est organisé le calendrier d’extermination.
-On invite pas les baleines aux réunions de chasseurs –

Les faux pretextes de déficit d’étudiants ont bien été contestés (en réalité + de 300 étudiants en portugais, autant qu’à Rennes)la décision prise autoritairement est de supprimer cet enseignement en 2008.
Ces procédés sont hautement antidémocratiques et vôtés par les gens qui ne connaissent rien au fonctionnement des UFR et qui ne mesurent pas la réalité des étudiants.

Nous devons tous être solidaire et réagir ensemble, quand le moment sera venu il sera temps de faire modifier ces décisions de l’Université.