La classe ouvrière est une classe d’immigrés, les prolétaires n’ont pas de patrie !

Loi Sarkozy et ses mesures d’expulsions spectaculaires, patrouilles navales et aériennes le long des côtes des Canaries, du Sénégal et de la Mauritanie, construction d’un mur de 1200 kilomètres par les Etats-Unis le long de la frontière mexicaine: tous les Etats justifient leur politique anti-immigrés en refusant « d’accueillir toute la misère du monde ». Or, c’est bien la misère du monde capitaliste qui pousse une part croissante de populations à vouloir échapper à leur sort, au péril de leur vie. La bourgeoisie n’a pas de solution de rechange à offrir à ces déshérités pas plus qu’à l’ensemble de la classe ouvrière. En développant régulièrement des campagnes contre l’immigration, la bourgeoisie tente non seulement de faire passer de nouvelles attaques dirigées en fait contre l’ensemble du prolétariat mais elle s’efforce de masquer que l’immigration est à la base même des conditions d’exploitation de la classe ouvrière.

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