Dans le mouvement en cours, les blocages ont constitué une pratique de lutte forte qui a échappé aux directions des partis et des syndicats en s’organisant de manière autonome et à la base.

Aussi, ils ont su faire exister des moments d’organisation collective forte en dehors des manifestations, cristallisant bien souvent les interventions des groupes politiques et du cadre imposé par l’intersyndicale.

Des blocages « villes mortes » qui ont rythmé le mouvement en s’attaquant à l’économie et qui se sont diffusés dans tout l’Ouest, aux blocages des lieux de travail pour arracher du temps au salariat et bloquer la production, ils ont rappelé leur pertinence politique.

Face à la multiplication de ces pratiques, la répression s’est exprimée au travers des réquisitions, des interventions policières et des procès pour empêcher les blocages et ainsi s’attaquer à l’ensemble du mouvement social.

Grève propose donc un atelier, ouvert à tous et à toutes, pour discuter ensemble de la pertinence politique des blocages sous leurs différentes formes et réfléchir à des stratégies d’intervention collective pour les défendre face au pouvoir qui tente de les empêcher.