En Palestine, la colonisation et l’occupation par Israël durent depuis des années dans l’impunité la plus totale.

Fin avril, les forces d’occupations israéliennes ont multiplié les provocations à Jérusalem: interdiction de se rassembler porte de Damas en plein Ramadan, augmentation de la pression pour expulser des familles dans le quartier de Sheikh Jarrah puis l’invasion brutale de l’esplanade des mosquées les 7 et 10 mai : plus de 600 blessé-e-s palestinien-ne-s au total.

Face à cette énième offensive, les palestinien-ne-s manifestent puis les rassemblements deviennent de véritables soulèvements populaires, d’abord à Jérusalem, puis ensuite dans toute la Palestine historique: Haïfa, Jaffa, Ramallah, Gaza, …

Comme à chaque fois qu’elle est confrontée à la résistance Palestinienne, l’occupation répond par la violence des colons, de la police et de l’armée. À Lod et ailleurs, les colons d’extrême-droite et la police des frontières blessent et mutilent par centaines, tandis que les obus d’artillerie lourde et les bombardements aériens pleuvent sur Gaza, faisant plusieurs centaines de morts à ce jour.

Mais le peuple palestinien montre sa détermination et sa solidarité face à l’offensive israélienne. Du refus d’une expulsion jusqu’aux tirs de roquettes en passant par des manifestations, la résistance palestinienne est multiple car l’occupation prend des formes multiples : discriminations constantes et répression féroce en Israël, justice arbitraire et occupation militaire en Cisjordanie, blocus sans fin et massacres réguliers à Gaza.

La résistance palestinienne est légitime sous toutes ces formes face à un système colonial qui vise à faire disparaître le peuple palestinien. Depuis 1948, ce système colonial cherche à fragmenter les palestinien-ne-s et à les contraindre à accepter une “paix” sécuritaire, qui ne serait que l’abandon de leurs droits.

Sur tout le territoire de la Palestine, de la Méditerranée au Jourdain, c’est bien la question des droits des palestinien-ne-s et de la fin de l’apartheid qui se pose toujours et encore.

Nous devons montrer aux palestinien-ne-s qu’ils ne sont pas seul-e-s, que nous voyons bien ce qui se passe et que nous sommes avec elles et avec eux. Nous devons aussi montrer à nos gouvernant-e-s que leur passivité et leur complicité face aux massacres ne sont pas acceptables.

Nous exigeons un arrêt de la politique répressive actuelle contre le mouvement de solidarité avec la Palestine en France (interdiction des manifestations, criminalisation du boycott… ).

Nous demandons que nos gouvernements cessent dès maintenant leurs coopérations diplomatiques, économiques et sécuritaires avec l’État israélien.

Nous demandons des sanctions contre Israël, pour contraindre le gouvernement israélien à mettre fin à son régime d’apartheid.

C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement et à une manifestation le samedi 22 mai à partir de 14h30 à Nantes.

Palestine vivra, Palestine vaincra !