[nantes] arpentage en non mixité choisie “se défendre. une philosophie de la violence” elsa dorlin
Publié le , Mis à jour le
Lieux : Nantes
CEMEA, 102 rue saint-jacques 44200 Nantes
DATE : mercredi 06 mars 2019 à 19h
LIEU : Cemea, 102 rue saint jacques 44200 Nantes
INSCRIPTION : https://framaforms.org/arpentage-se-defendre-une-philosophie-de-la-violence-elsa-dorlin-1550820726
Arpentage en non mixité choisie (femmes cis, trans et non binaire)
“Se défendre. Une philosophie de la violence” Elsa Dorlin :
En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXesiècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.
Qu’est ce qu’un arpentage ?
L’arpentage est un outil de lecture collective issu de la culture ouvrière, imaginé et utilisé en particulier par les cercles ouvriers à partir du 19eme siècle. Il s’agit de lire un ouvrage, un article ou une brochure collectivement en la découpant en plusieurs parties. Chaque participante lit une partie de l’ouvrage. Des consignes sont proposées pour faciliter la restitution que chaque lecteur et lectrice fera au reste du groupe. La restitution a pour objectif de favoriser le partage d’une compréhension globale de l’ouvrage et d’une vision propre au groupe de son contenu.
Inutile de lire le livre avant de venir, nous vous conseillons même de ne pas le faire, pour vivre cette expérience collectivement.
Cet arpentage n’est pas annoncé comme féministe, donc il ne l’est pas (précision importante étant donné que la non-mixité est souvent comprise comme féministe, et que certaines personnes aiment entretenir la confusion).
Je me pose une question : parmi les auteurices sur lesquelles se base Dorlin pour construire sa réflexion, on trouve michel foucault, Malcolm X et Judith Butler.
Michel Foucault : défenseur actif de la pédophilie. Amitié avec Guy Hocquenghem, participation au numéro “3 milliards de perverts” de la revue Recherche qui prend la défense des “sexualités périphériques”. Parce que violer des enfants n’est qu’une forme de sexualité mal comprise.
Malcom X : il fut proxénète. il fut antisémite.
Judith Butler : Une des grandes figures de la Queer Theory (que l’on confond aujourd’hui avec le féminisme). Elle a construit sa réputation en relisant Michel Foucault et… Freud. Donc, un pro-pédophilie et un misogyne de premier ordre. Par ailleurs, Judith Butler a récemment pris la défense de sa copine Avital Ronell, une prof de fac, accusée de harcèlement sexuel. Comment Butler l’a-t-elle défendue ? Dans une lettre qu’elle (et d’autres) ont écrit : “We hold that the allegations against her do not constitute actual evidence, but rather support the view that malicious intention has animated and sustained this legal nightmare.” “Nous estimons que les accusations à son encontre [d’Avital] ne constituent en rien des preuves. Nous pensons au contraire que ce cauchemard judiciaire est motivé par de seules intentions malveillantes”.
Bizarre comme ça sonne familier, non ? La même rengaine que lorsqu’une femme annonce qu’untel l’a violée. Tout d’un coup, tous les puissants poteaux du types se mettent à écrire des lettres de soutien pour dire que de toute façon, il n’y a pas de preuves, et que la meuf ne cherche qu’à se faire de la pub/se faire de l’argent/nuire à la réputation du gentil gars qu’on aime bien.
Et toutes ces personnes, qui ont largement participé à l’oppression des femmes, Elsa Dorlin estime qu’il y aurait quelque chose à en tirer du point de vue de l’usage de la violence ?
L’usage de la violence pour maintenir certains groupes sociaux dans l’oppression, oui. L’usage de la violence pour l’émancipation, non, certainement pas par Foucault, ou Butler, ou Malcom X.
c’est sur que tous les anars et les marxistes hors butler et foucault sont cleans safe 120%
regardez marx lui même qui fut un sale raciste incapable délever ses progénitures qui finirent exploitées
que dirent de tous les autres
ahlalahllahpasouakbar