Violences Policières : ni oubli ni pardon

Le 25 octobre cela fait 4 ans que Rémi Fraisse, jeune botaniste de 21 ans, a été tué par une grenade offensive sur la ZAD de Sivens, dans le Tarn.

La mort de Rémi faisait suite à une journée de rassemblement festif durant laquelle les opposant.e.s à la construction du barrage protestaient pacifiquement contre la destruction de 48 hectares d’espaces naturels, dont 29 hectares de zone humide.

Depuis la Justice a déclaré les travaux du barrage illégaux, donnant raison aux militant.e.s et à Rémi…

Bernard Cazeneuve, alors Ministre de l’Intérieur, déclara qu’il ne s’agissait pas d’une bavure et les gendarmes ayant “License to kill” bénéficiaient d’un non-lieu.

Comment la France peut-elle être le seul pays européen à utiliser des munitions explosives lors de la répression des manifestations ?

L’État s’acharne sur les militant.e.s des luttes contre les projets écocides et inutiles, comme sur tous les fronts qui représentent une menace au système capitaliste, bafouant tout ce qui pourrait faire obstacle au marché, y compris lois et démocratie.

Les militant.e.s sont criminalisé.e.s et les violences policières systématiques et banalisées.

La peur est une arme que le pouvoir agite pour diviser, démobiliser, annihiler critiques ou questionnements et désactiver toute aspiration à un monde meilleur…

N’oublions pas Rémi ! Ne cédons pas aux intimidations ! Résistance et solidarité.

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Le groupe libertaire René Lochu réunit sur Vannes et alentour, des femmes et des hommes qui œuvrent pour une société autogestionnaire : non capitaliste, non autoritaire, non patriarcale ni xénophobe… En un mot : égalitaire.

Débats publics, expressions dans la rue et sur le net, implications dans les luttes sociales, écologistes et antifascistes sont les moyens que nous nous donnons pour partager et faire vivre nos idées.