[nantes] marée populaire : egalité, justice sociale et solidarité
Thèmes : Exclusion/précarité/chômageLuttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesMouvementResistances
Lieux : Nantes
au miroir d'eau
Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité,
Marée populaire le samedi 26 mai
Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Le collectif unitaire Nantais portant cette volonté se compose des organisations suivantes : ATTAC 44, Alternatiba Nantes, CGT 44, collectif 5 mai Nantes, collectif Santé 44, collectif STOP Bure Nantes, Collectif STOP CETA 44, DAL 44, EELV 44, Ensemble 44, France Insoumise 44, FSU 44, GDS 44, GIGNV , Génération.s Nantes, Greenpeace Nantes, Jeunes Générations Nantes, Jeunes France Insoumise 44, NPA 44, PCF 44, Solidaires 44, SGL 44, Sortir du nucléaire Pays Nantais, UNEF Nantes.
Le samedi 26 mai, à Nantes, à partir de 14h30 au miroir d’eau, un collectif unitaire composé 26 organisations locales (association, syndicats et partis politiques) se joignent à l’appel national pour une « marée populaire ».
Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.
Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.
Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.
Depuis le début du printemps, les luttes crépitent de partout contre les attaques du gouvernement Macron : universités, SNCF, lycées, EHPAD, hôpitaux, grandes surfaces … Grèves, blocages et manifestations se multiplient contre une politique de combat, au service des riches et des puissants.
Le pouvoir veut fragmenter tout ce qui est encore commun, tout ce qui échappe aux logiques marchandes : les services publics comme les ZAD. Face à la colère, le pouvoir, tente d’écraser toutes les contestations avec une répression inédite. Chaque action, chaque revendication se heurte à la violence d’État la plus implacable.
Malgré la multiplicité des luttes, les colères ne se sont pas rencontrées pour faire reculer ce pouvoir arrogant et violent qui mène une guerre sociale d’une ampleur inédite. Retrouvons nous !
Le 26 mai, toutes et tous dans la rue.
A Nantes, rendez-vous à 14H30 au miroir d’eau.
Rejoignez le cortège de tête !
Attention, le 5 Mai à la fête à Macron à Paris, ça c’est bien passé, à part une petite poignée de 15 personnes qui ont été vite calmées.
Donc pas de cortège de tête habillé en noir, cagoulé et prêt à en découdre ….
Ce n’est pas l’esprit du 26 mai, comme ça ne l’était pas le 5 mai.
On sera vigilent, très vigilent.
On veut être entendu, vu, pris au sérieux et pas discrédité par la violence qui font les titres des journeaux sans laisser la place au principal, le message que l’on donne pour un autre monde.
Une personne avertit en vaut deux, à bon entendeur !!!
Il y aura un gros cortège de tête demain à Nantes, constitué par la jeunesse en lutte, qui est mobilisée depuis le mois de février.
Dis à tes trois amis nervis du PCF et autres groupuscules en putréfaction de rester très sage demain. Ce sera mieux pour tout le monde …
Une fois de plus un citoyen veut faire le boulot de la police, qu’il aille donc commenter et menacer avec ses potes sur le site du figaro.
On verra c’est quoi un SO de la mélanche.
C’est sûrement pas cette grosse raclure mitterrandienne de Mélenchon, grand ami de Serge Dassault qui changera ce monde, ou sinon en pire! Tu m’a donné envie d’y venir à cette manif, rien que pour vous faire chier. Vous faites partie du problème pas de la solution!
Avec ce type une chose est sur, des gens finirons dans des camps ou de caves (ça changera des coffres tu me diras). Ajoute une moustache et lui et staline c’est la même. Ou Robespierre et la terreur de 1793, vu que ça a l’air d’être sa référence…
Que crêvent tous les politiciens!
Tout le monde déteste Mélenchon et sa Police sauf une grande partie de la classe moyenne qu’il représente, çà fait du monde quand même.Souvenons nous qu’il est le disciple de Mitterrand qui fit guillotinner une centaine d’algériens pendant la guerre d’Algérie, en tant que ministre de la justice et qu’il envoya ses forces de répression aux métallos nantais en 1955. La liste de ses crimes est longue et il pouurrai nous arriver la même chose avec Mélenchon.
Question à Indymedia: C’est quoi vos limites politiquement si vous continuez à publier les nationalistes et régionalistes et de tout poils quand vous censurer d’autres parceque c’est trop vieux selon vous?
Un commentaire hors sujet a été caché.
Ça s’embourgeoise chez les black blocs, tout juste sorties de décathlon, avec encore les étiquettes ….